Après les diverses commémorations de la Libération des camps en Allemagne et en Pologne, notre devoir de mémoire nous impose aussi le souvenir des bombardements alliés partout en Europe, sur des villes sans aucun objet stratégique…
Le XXe siècle laissera dans l’Histoire le souvenir d’un cortège d’horreurs sans nom. La communauté juive se souvient de ses morts et impose le recueillement permanent à Auschwitz. Pour le peuple juif, ses dirigeants, ses groupes de pression et ses porte-paroles, Auschwitz est un symbole unique, le symbole d’une souffrance indicible et impose une obligation morale de culpabilité permanente enseignée dans les écoles.
DRESDE doit être le symbole de toutes les victimes civiles et innocentes de la guerre aérienne à outrance, qui a frappé tous les peuples européens, jour après jour, de 1940 à 1945. La stratégie des tapis de bombes (imposé par le « théoricien », major anglais Harris, pour « casser » le moral des populations et forcer les peuples à se soulever contre leurs dirigeants), est une négation de la civilisation qui, elle, postule que la guerre doit être menée par des militaires contre des militaires, en épargnant les femmes et les enfants. DRESDE doit être un symbole car elle était une ville d’art, reflétant une culture de la joie de vivre, diamétralement différente du militarisme que l’on a généralement reproché aux Allemands. Paradoxalement, c’est cette ville, « la Florence de l’Elbe », vouée au théâtre, à la musique, aux porcelaines et à l’art, que les anglo-américains ont rasé, sans le moindre impératif militaire ou stratégique, comme l’ont reconnu par ailleurs la majorité des observateurs britanniques et américains.
Cette stratégie de la terreur n’a pas brisé le peuple allemand qui, au contraire, a su faire face !
En ce jour anniversaire de ce crime de guerre atroce, le souvenir nous impose :
- *que 8.000 bombes explosives et 600.000 bombes incendiaires ont conduit 135.000 civils au royaume des cieux, selon les estimations les plus basses. D’après les sources officielles allemandes, il y en eu plus de 250.000 (« Deutschland Heute ». Editions Press und Informazionsambt des Bundesregierung. Page 31. 1961).
- *que parmi les morts se trouvaient de très nombreux réfugiés civils et beaucoup de prisonniers de guerre alliés, qui fuyaient l’avance des troupes soviétiques.
- *que l’ensemble des raids aériens en Europe a fait des millions de victimes civiles, qui ne peuvent pas simplement et hypocritement être envoyées aux oubliettes.
- *que l’horreur des bombardements aveugles allemands ou alliés, qui ont frappé aussi les populations françaises (Caen, Le Havre, Rouen, Lisieux, Carentan, Royan, Boulogne-Billancourt) et belges (Anvers, Courtrai, Etterbeek, Forest, Houffalize, Namur, Saint-Vith,) doit inciter nos responsables moraux à condamner sans appel de telles pratiques et à nos gouvernants qu’ils expriment leur refus et s’opposent à leur réédition sous toutes les formes, comme au Vietnam, en Irak, à Belgrade, en Afghanistan, à Bagdad, en Lybie ou encore en Syrie.
- *qu’à l’avenir, les tactiques incluant le bombardement de zones habitées devraient être considérées comme des crimes de guerre imprescriptibles et jugés comme tels.
- *que les élus des municipalités, villes et villages, qui ont été frappés en Europe, se souviennent de ces raids aériens destructeurs et mobilisent leurs efforts à l’échelon local afin de raviver le devoir de mémoire au nom de la multitude d’innocents arrachés à l’amour de leur famille.
- *qu’un centre d’études devrait s’occuper de cultiver le souvenir de nos morts, de récolter les témoignages des derniers survivants, afin d’étayer la mémoire des générations futures, qui ne peuvent pas oublier.
- *que cette horreur, partagée par tous les Européens, puisse au moins servir à souder les hommes et les femmes de notre continent et leur fasse comprendre qui sont réellement les ennemis de la paix et de l’unification de l’Europe, dans la fraternité et la réconciliation.
Pieter KERSTENS.
NB : Sur les raids aériens alliés lire « L’Incendie » de Jörg Friedrich aux éditions de Fallois 2004.
N oublions jamais
Le « tapis de bombes »… technique chère à l’oncle Sam qui a été employé au Vietnan, sans effet car Tonton est parti la queue entre les jambes en laissant une désolation derrière lui. Par contre l’industrie de guerre militaire a fait de très bonnes affaires depuis : 2me guerre mondiale, fournitures à l’Otan, Kosovo Irak 1 , Irak 2, Lybie, etc… à qui et quand la prochaine cible ? Y’en a bon les bénéfices des missiles payés par les contribuables…
» l’horreur des bombardements aveugles allemands ou alliés »
Il n’y a pas eu de bombardements aveugles allemands.
D’autre part il ne s’agit pas des alliés mais uniquement des anglo-américains.
On enseigne aux enfants en France qu’il y a eu à la fin de la guerre la reconstruction des dommages de guerre (sous entendus allemands) grâce à la générosité du plan Marchal.
En réalité tout ce qui était détruit en France en 1945 l’avait été par les anglo-américains, et le plan Marchal n’était pas un don mais un prêt forcé des banques américaines avec intérêts à payer et obligation de dépenser cet argent pour payer des marchandises et des services américains.
N’oublions JAMAIS et … ne pardonnons JAMAIS aux CRIMINELS de guerre et contre l’Humanité alliés, JAMAIS JUGE … PAREC QU’ils étaient du « camp des vainqueurs !!! Ainsi, le général Curtiss LeMay … le « Harris » américain, INCENDIIAIRE de Tokyo et de maintes autres villes japonaises, auteur de cette … « reconnaissance » implicite : « Si nous avions perdu la guerre, j’aurais été pendu pour crimes contre l’Humanité » !!!