Matt Taibbi publie depuis plusieurs semaines des documents internes à ce géant des réseaux sociaux « Twitter » donnant lieu à des révélations ahurissantes et un scandale connu sous le nom de « Twitter Files ». Les documents lui sont fournis par Elon Musk depuis qu’il est le nouveau propriétaire de l’entreprise. Les preuves publiées jusqu’à présent mettent en lumière la censure généralisée du réseau social sur des sujets liés à l’élection présidentielle américaine de 2020, au Covid-19, à la guerre en Ukraine ou encore au bannissement du compte de l’ancien président Donald Trump.
Dans une nouvelle fournée, on apprend que les dirigeants de Twitter s’étaient aperçus que les messages et campagnes dénoncés par les principaux politiciens démocrates du Congrès et les médiats comme étant de la désinformation et de la propagande russes étaient en réalité issus de vrais comptes twitter américains. Et non pas l’œuvre de « trolls » et de « bots » russes. Mais ils ont choisi de ne pas rendre cela public.
Ces dernières révélations concernent les événements de janvier et février 2018 et la note-mémo du membre du Congrès Devin Nunes (président du comité du renseignement de la Chambre) détaillant comment le FBI a utilisé le « dossier Steele »(1) pour surveiller la campagne et la présidence de Trump et espionner ses équipes. Les démocrates et les principaux médiats avaient condamné Nunes, tout en attribuant le hashtag de déclassification « #ReleaseTheMemo » à des « bots » et des « trolls » russes, venant à son secours.
La sénatrice Dianne Feinstein et le membre du Congrès Adam Schiff des commissions du renseignement du Sénat et de la Chambre avaient affirmé que #ReleaseTheMemo était partagé par des comptes de réseaux sociaux déployé par une opération d’influence russe. Un autre démocrate, le sénateur Richard Blumenthal du Connecticut, avait déclaré qu’il est « répréhensible de voir comment des agents russes manipulent avec tant d’empressement des Américains innocents ».
On apprend maintenant que les équipes et les responsables de Twitter n’avaient cependant « trouvé aucune preuve que les Russes étaient liés à cette histoire », écrit Taibbie dans sa nouvelle enquête. Le directeur de la confiance et de la sécurité de Twitter à l’époque, Yoel Roth, avait même personnellement examiné les comptes qui ont lancé le hashtag et constaté « qu’aucun d’entre eux ne montre de signes d’affiliation avec la Russie »…
Les documents montrent que les dirigeants de Twitter se sont finalement aperçus que les Démocrates ne cherchaient pas à résoudre un éventuel problème d’influence étrangère, mais utilisaient seulement les allégations d’ingérence russe pour faire davantage pression sur le réseau social.
Et Twitter a choisi de taire publiquement cela, permettant aux démocrates et aux médiats de continuer à blâmer les « robots russes » pour toutes sortes de « problèmes » dans la société américaine : fermetures d’établissements gouvernementaux, fusillades dans les écoles, contrôle et circulation des armes à feu, etc….
Contacté par Matta Taibbi, le membre du Congrès Nunes a déclaré :
« En répandant le canular sur la collusion avec la Russie, ils [les Démocrates] ont créé l’une des plus grandes flambées d’illusions et de persuasions de masse de l’histoire des États-Unis ».
En France, les révélations des « Twitter Files » font l’objet d’un black out quasi-total dans la presse et les médiats subventionnés, honteux qu’ils sont d’avoir largement ouvert leurs colonnes et leurs antennes aux escrocs propagandistes démocrates américains qui confortaient leur hystérie anti-Trump et anti-russe.
Note :
(1) Dossier Steel : Christopher David Steele est un agent du renseignement britannique, le Secret Intelligence Service, connu pour avoir le premier signalé une potentielle ingérence russe dans l’élection présidentielle américaine de 2016, ingérence dont Donald Trump aurait été complice. Ces accusations ont provoqué l’affaire du « Russiagate ».
Au cours de l’affaire, le président du comité du renseignement de la Chambre, le représentant Devin Nunes, avait publié une note-mémo alléguant des préjugés et des actes répréhensibles de la part des responsables du FBI dans leur l’enquête sur le candidat de l’époque, Donald Trump.
En mars 2019, l’enquête officielle sur le Russiagate conclut qu’il n’existe pas de preuve d’une entente entre l’équipe de Donald Trump et la Russie lors de la campagne pour l’élection présidentielle de 2016. En novembre 2021, Igor Danchenko, le pseudo informateur russe de Steele, est inculpé par le département américain de la Justice de cinq chefs d’accusation notamment pour faux témoignage.
Voir aussi :
L’État profond a fait censurer les « violations des droits de l’homme » de l’État ukrainien
L’État profond qui censure les révélations sur l’ordinateur portable d’Hunter Biden
L’intox de l’État profond sur la prétendue « ingérence » et « propagande » étrangère
La machine à censurer de l’État profond contre les opinons républicaines et conservatrices
L’État profond US utilise Twitter pour sa propagande de guerre
QUE DES NOMS ASHKÉNAZES
Bravo monsieur Aldino et merci !
Votre courte intervention suggère que de plus en plus de gens comprennent qui sont les véritables meneurs de jeux et agitateurs des marionnettes que furent la plupart des présidents US choisis et élus par leurs soins !
JFK et Trump Ont été les seuls à defendre leur pays et surtout refuser de declarer des guerres