L’État libre d’Orange fut fondé au milieu du XIXe siècle par des Boers qui avaient émigré de la colonie du Cap lors du grand Trek à partir de 1835. Les Boers avaient créé deux républiques indépendantes. La première, le Transvaal, avait été reconnue par les Britanniques en 1852 par le traité de Sand River. La seconde, l’État libre d’Orange, était à son tour reconnue en 1854 par la convention de Bloemfontein, à la suite du refus britannique de maintenir son autorité juridique et politique sur les territoires constitués depuis 1847 en souveraineté de la rivière Orange.

Bloemfontein doit son nom à la rivière « Bloem » (fleur) qui y prend sa source (source se dit « Fontein » en afrikaans). Son surnom est aussi la « cité des roses ». C’est une ville historique de tradition afrikaner qui fut donc la capitale de la république boer de l’État libre d’Orange de 1854 à 1902,

Durant la Seconde Guerre des Boers (1899-1902), la ville se rend sans résistance aux troupes britanniques, mais ces derniers y édifient en octobre 1900 un des premiers et plus grands camps de concentration où sont internés plus de 6000 civils boers dans des conditions sanitaires effroyables afin de contraindre à la soumission le peuple boer.
Ainsi, quelque 1695 femmes et enfants boers de moins de 15 ans (comptant pour 1236 victimes à eux seuls) y périssent en moins de deux ans.
Les inventeurs des camps de concentration sont les anglais, ce n’est pas un mystère. Pour les déportations, ils ont aussi été forts: déportation des Acadiens, par exemple. Mais pas innovants, c’est vieux comme le monde. On est étonné de voir combien les anglais sont fort civils en tant qu’individus, et odieux en tant qu’Etat. Ce décalage existe dans toutes les nations, mais là, c’est flagrant.
Les camps de concentration n’ont pas été inventés par les nationaux socialistes Allemands et le pourcentage de morts était incomparablement plus importants dans les camps Britanniques.
La seule différence, au regard de l’Histoire, résidant dans l’inventivité des propagandistes qui se sont penchés sur la question.
Les anglais ont à leur palmarès les camps de concentration, mais aussi les bombardements massifs de population à Dresde, Hambourg, Berlin etc. En liaison avec leurs copains yankees qui eux les talonnent dans le domaine de l’horreur avec les camps de la mort d’Eisenhower et les bombardements atomiques.
Mais pour l’histoire officielle, ce sont les good guys, on sait qui sont les méchants n’est ce pas?