Paul-Joseph Copin, est né le 24 janvier 1851 à Vervins.
Franc-maçon dès 1884, de la loge l’Avant-Garde maçonnique de Paris appartenant à l’obédience maçonnique du Grand Orient de France. Il accomplit successivement les offices de secrétaire, d’orateur et de premier surveillant dans sa loge.
En 1887, il intègre un chapitre des hauts grades maçonniques dit Rose-Croix il en sera le secrétaire.
Il se marie le 27 novembre 1889 à Paris avec Marie Lucie Anaïs Cogniasse-Delage (1844-1901). Qui sera connu comme la dramaturge Simone ARNAUD.
Dès 1889, encore dans la maçonnerie, il dénonce en tant que journaliste ses agissements dans une campagne électorale à Vervins qui oppose un conservateur, Godelle, à un député gouvernemental sortant et franc-maçon, Dupuy. Il accuse alors publiquement la maçonnerie d’intolérance, de fanatisme antireligieux et d’ingérence occulte dans les affaires politiques. Godelle l’emporte. Il est alors frappé d’une peine de mise en sommeil de quelques mois, au terme de laquelle il donne sa démission de sa loge, courant janvier 1890.
Copin-Albancelli use de son expérience pour se faire l’un des plus violents dénonciateurs de la franc-maçonnerie qu’il associe, comme plusieurs antidreyfusards de l’époque, à un complot juif.
Il commence une série de conférences en France, dont la première est donnée devant les membres de la Ligue de la patrie française avec le soutien de Jules Lemaître et la seconde devant les membres de l’Action française.
Au tournant du XXe siècle, il fonde les journaux antimaçonniques et antisémites À bas les tyrans (avec André Baron/Louis Dasté), La Bastille et France d’hier et France de demain. Il dirige l’Union française antimaçonnique, qui fusionne en 1906 avec deux ligues créées par Émile Driant. La nouvelle entité prendra alors le nom de Ligue française anti-maçonnique qu’il animera également.
Elle éclate en 1909 et Copin-Albancelli fonde la Ligue de défense nationale contre la franc-maçonnerie. Il s’occupe aussi de la société d’édition « La Renaissance française« .
Parallèlement à ces activités, Copin-Albancelli collabore également à la Revue Internationale des Sociétés Secrètes de Mgr Ernest Jouin, célèbre contempteur de la franc-maçonnerie et dénonciateur de conspirations liées à des forces occultes.
Après avoir été boulangiste, Copin-Albancelli est également l’un des premiers militants nationalistes et royalistes de l’Action française. Il collabore à la Revue d’Action française qui devint L’Action française sous la direction de Charles Maurras. Il est aussi membre du Mouvement de défense des traditions nationales (ou Entente nationale), regroupant plusieurs royalistes de l’Action française ou indépendants.
Il contribue au livre de Maurras Enquête sur la monarchie dont il a écrit un chapitre.
Il meurt à Paris le 22 mars 1939.
Il est inhumé au cimetière Bouilhet de Marly le Roi auprès de son épouse.