… ou le lâche crime de guerre contre des civils allemands fuyant l’avancée de l’armée Rouge
En janvier 1945, en Allemagne orientale, une multitude de réfugiés civils et militaires fuit l’avancée des armées soviétiques qui violaient, pillaient et assassinaient à travers toutes les provinces.
Beaucoup ont pris place à bord du paquebot Wilhelm Gustloff, lequel lève l’ancre du port de Gotenhafen au matin du 30 janvier 1945. Leur espoir est d’atteindre Hambourg, qui est encore libre de toute occupation. La liste officielle fait état de 6.050 personnes à bord : membres d’équipage, soldats et réfugiés mais dans les faits, ce nombre est très supérieur. Il dépasse les 8.000, voire 10.050 personnes !
Dès la première nuit, des sous-marins russes sont signalés. Le S13 est commandé par Alexandre Marinesko, un homme difficile à contrôler, porté sur la vodka et les femmes. Après quelques jours de patrouille, il câble à Léningrad : Nous avons sillonné les eaux près de la tanière fasciste, mais aucun de ces chiens n’a osé se montrer ». Peu après, Marinesko repère le paquebot. Il fait armer quatre torpilles. Tirées à 700 mètres sur une cible aussi massive, elles n’offrent guère d’échappatoire et le navire dépourvu de blindage est aussitôt transpercé.
En moins d’une heure, l’orgueilleux paquebot est coulé. La panique devient générale, les canots de sauvetage pris d’assaut sont couverts de glace par une température de -15 ° C.
996 rescapés sont recueillis par des navires accourus à la rescousse. Mais près de 10.000 personnes, dont plus de 5.000 enfants, sont mortes dans la plus grande catastrophe maritime de l’histoire de l’humanité à ce jour, qui visait uniquement à tuer le plus d’Allemands possible.
Ni pardon, ni oubli !
Sachant que Wilhelm Gustloff était un représentant du NSDAP en Suisse, assassiné par David Frankfurter, l’assassinat présente des similitudes troublantes, aussi bien dans sa conception que dans ses suites judiciaires, avec l’attentat de Grynszpan à Paris qui a déclenché la Nuit de Cristal.
Le Meurtre de Wilhelm Gustloff
Wilhelm Gustloff est né en 1895 à Schwerin au nord de l’Allemagne, et il a vécu à partir de 1917 en Suisse où il était employé d’un institut de recherche à Davos. Là, il rejoint le mouvement national-socialiste. Il devient en 1932 le responsable de l’antenne suisse du parti. Comme il était tuberculeux, il avait une vie assez retirée. Wilhelm Gustloff a été assassiné par le Juif David Frankfurter quatre jours après son quarante et unième anniversaire.
Frankfurter est né en 1911 à Vincovici (Yougoslavie). Ses parents ont émigré à Francfort sur le Main où son père s’est établi comme rabbin. David a reçu une éducation strictement orthodoxe. À la fin de sa scolarité, il a commencé à étudier la médecine mais n’a pas pu passer les examens préliminaires. À 22 ans, il se rend à Berne en Suisse et reprend ses études. Mais là aussi, il échoue aux examens. Il a commencé à mal tourner. Sa famille en Allemagne l’a d’abord fermement réprimandé, puis l’a rejeté.
Un jour, au début de 1936, David Frankfurter achète un revolver et se rend sur un stand de tir pour s’entraîner. Quelques jours plus tard, il quitte Berne pour Davos, sachant que la peine de mort de mort avait été abolie dans le canton des Grisons. Après s’être bien assuré de ce point, il prit la résolution, comme il le confirmera par la suite lors des interrogatoires de police, de tuer un éminent représentant du national-socialisme.
Arrivé à Davos, Frankfurter passa quelques jours à reconnaître les lieux. Le soir du 4 février 1936, il se rendit à l’appartement de Gustloff et demanda à le voir pour une affaire urgente et personnelle. Madame Gustloff qui lui avait ouvert la porte le conduisit à son mari dans son bureau. Gustloff l’accueillit et lui demanda la raison de sa visite. En réponse, Frankfurter déclara avec emphase qu’il était Juif et qu’il était venu pour venger son peuple. Sur ce, il brandit son pistolet et tira plusieurs coups de feu sur Gustloff qui tomba, tué sur le coup.
Frankfurter essaya de s’échapper, mais fut arrêté le soir même par la police suisse.
Le lendemain matin même, un représentant de la LICA surgit et demanda à assister aux premières auditions.
Au début, Frankfurter déclara qu’il avait agi délibérément et avec préméditation. En tant que Juif, il voulait venger son peuple en s’en prenant à une figure de l’Allemagne hitlérienne. La presse juive le salua comme un nouveau « David » vainqueur du Goliath allemand. Emil Ludwig, célèbre journaliste juif, écrivit un récit épique de ce crime : Le meurtre de Davos.
Après d’intenses conciliabules avec son avocat, un ténor du barreau de Zurich qui jouait le même rôle que Moro-Giafferi, Frankfurter changea sa ligne de défense. Il laissa entendre que quelqu’un d’autre lui avait donné l’idée du meurtre, qu’on l’avait incité à passer l’acte. Finalement, cette version a également été abandonnée, et l’événement devint un regrettable accident. La défense de Frankfurter déclara lors du procès que :
Il se trouve que le pistolet était une arme automatique, avec lequel Frankfurter, malheureuse victime du nazisme, voulait se suicider en désespoir de cause devant une photo d’Hitler dans l’appartement de Gustloff, mais le coup est parti tout seul, dans la mauvaise direction, et ce n’est pas Frankfurter mais Gustloff qui a été touché42.
Pour ce crime, Frankfurter fut condamné à seize ans de prison, la peine maximale prévue pour ce crime dans le canton des Grisons. Il n’a été libéré qu’après la fin de la guerre. D’après la bande-annonce d’un téléfilm de la télévision allemande diffusé il y a quelques années (et rediffusé en 1979), on apprend que Frankfurter s’est rendu en Israël dès sa libération où il a vécu en profitant des « réparations » versées par l’État croupion allemand.
L’avocat de la veuve de Wilhelm Gustloff, le professeur Dr. Friedrich Grimm, a pris part au procès qui s’est déroulé à Coire. Des années plus tard, il était toujours convaincu que Frankfurter devait avoir des complices qui sont restés dans l’ombre. « Tout dans la manière dont a été conçue sa défense et dans sa préparation à l’acte, indique qu’il n’était qu’un outil et qu’il fallait chercher les instigateurs ailleurs… Au vu des circonstances du crime, il y a de fortes présomptions que des individus tournant autour de la LICA étaient impliqués dans cette affaire 43. » Mais là encore, il manque les preuves concluantes sans lesquelles, dans un État de droit, rien ne peut être tenu pour établi.
« déclenché la Nuit de Cristal »
Faux. La « Nuit de Cristal » a été une émeute organisée par les mêmes qui s’en ont plaint et en ont tiré profit par la suite. Le meilleur livre qui a été écrit sur ce sujet est celui de Ingrid Weckert (« Feuerzeichen »). L’auteur n’est pas n’importe qui. C’est une bibliothécaire et qui en plus faisait partie d’une délégation qui nouait des liens très étroit avec Israël, pays quel visita souvent et qu’elle admira pour le côté entreprenant des gens. Je ne crois pas un jour avoir lu un livre si minutieusement recherché; un vrai travail d’ermite comme on pouvait s’y attendre par le travail qu’elle exerce. En dépit de cela, dès la sortie de son livre, du jour au lendemain elle perdit tout vivant en marge de la société.
Tout à fait d’accord, « déclenché » était au sens purement morphologique de » a immédiatement précédé la nuit de cristal » et non pas causale.
Si vous avez lu le livre d’Ingrid Weckert, que j’ai traduis, vous aurez reconnu le passage sur Wilhelm Gustloff précisément tiré de son ouvrage.
Son idée, c’est que pour ce premier assassinat, celui de Gustloff, les commanditaires pensaient que l’incident suffirait à créer une émeute en Allemagne, mais ça n’a pas été le cas.
Alors, « ils » ont recommencé en 1938 avec Grynszpan, et cette fois, ils ont eux-mêmes assuré l’après-vente en organisant les troubles.
–> « que j’ai traduit », oh là …
Traduction livre sur la nuit de Cristal
Ingrid Weckert, Le point de rupture (La nuit de cristal)
https://drive.google.com/file/d/1629AXj6cvXdYhprK7uuE2iCs6U9JAodf/view?usp=sharing
Merci à la rédaction Jeune Nation pour cet article par lequel je découvre ce massacre perpétré par les soviétiques envers le peuple allemand.
L’histoire de l’Exodus 1947 est davantage médiatisée !
Dans le même contexte, vous « découvrirez » dans – Hellstorm -de Thomas Goodrich
le sommet de l’ abomination que les « gentils alliés » ont fait subir aux « méchants » allemands, en plus des bombardements génocidaires sans précédent.
Mais comme vous le suggérez, il y a les uns et les autres dans l’Histoire officielle.
Merci pour la référence de Thomas Goodrich.
Je vais poursuivre avec le documentaire basé sur Hellstorm
https://jeune-nation.com/kultur/histoire/25377-tempete-infernale-le-documentaire