Dans ses écrits, Léon Degrelle revendique une grande proximité avec le Führer, il fait état de conversation sur un ton libre et informel avec Adolf Hitler et de confidences directes que ce dernier lui a faite.
Seulement, après enquête auprès de personnes qui ont été directement en contact avec Degrelle, il apparaît sans aucun doute possible que Degrelle ne parlait pas allemand.
Nous avons d’abord posé la question à Monsieur Pierre Dortiguier qui a rendu visite à plusieurs reprises à Degrelle à Málaga et à son secrétaire à Madrid, et voici sa réponse :
« Merci de cette question sur Léon : non, il ne parlait pas l’allemand, comme me l’a assuré son secrétaire Raimond Van Leeuw. Il parlait avec A.H. par un interprète. Et dans sa bibliothèque à Málaga que j’ai vue en partie, car nous sommes restés jusqu’au soir sur la terrasse, je n’ai pas vu d’ouvrages [note FG : Pierre veut dire « d’ouvrages en allemand » car nous lui avions demandé de préciser ce point]. Je l’ai revu ensuite trois fois à Madrid chez son secrétaire que j’ai visité huit ans consécutivement. Raymond non plus ne parlait pas allemand, sauf le commandant Lippert qui était sorti 1er ou second de l’École de Guerre. »
Réponse très claire que nous avons transmise à Mark Weber, historien Américain à la tête de l’iHR (Institute for Historical Review = Institut d’histoire révisionniste).
Mark parle allemand, c’est à lui qu’on doit la traduction de pas mal de discours d’Hitler en anglais que nous avons nous-mêmes repassé en français sur JN.
Or, ci-dessous Mark explique qu’il a essayé de s’entretenir avec Degrelle en allemand et que cela n’a rien donné :
« Thank you, François, for your earlier message, and for passing on the message of Pierre. During a visit to France, probably in 1989 or 1990, I was with a French friend who had a good relationship with Degrelle. On an occasion when he had to speak anyway with Degrelle by telephone, he encouraged or at least permitted me to also speak with him. After “introducing” me, he put on line with Degrelle. As I recall, I probably first said a few words in very simple French. Then I tried to speak with him in German. I was surprised that, as quickly became clear, Degrelle did not speak or understand German. Of course, that meant that our “conversation” was brief. I appreciate all the more what Pierre wrote to you, because – based on my own experience – I have assumed that Degrelle and Hitler must have spoken with each other through an interpreter – perhaps more than one. »
Ni Pierre Dortiguier ni Mark Weber ne remettent en cause le fait que Degrelle ait été proche d’Hitler et qu’il ait eu des conversations avec lui. La photo en illustration montre bien que le courant passait entre les deux hommes, rappelons que le langage explicite ne représente que dix à trente pourcents de la communication entre deux êtres.
Sur cette photo, Hitler ajoute personnellement les feuilles de chêne à la Croix de fer de chevalier de Degrelle, Degrelle était d’ailleurs le premier étranger à recevoir cette distinction suprême. Degrelle était également décoré de l’agrafe d’or de combat rapproché correspondant à cinquante jours de combats à la baïonnette ou à la grenade.
Degrelle ne parlait donc pas allemand, voilà maintenant un fait historique bien établi sur des témoignages sérieux, indépendants et concordants.
Courageux de la part de Jeune Nation de publier ça, ça ne va pas forcément dans notre sens,
mais il n’est jamais bon de jouer de la vraisemblance, en disant par exemple que « Degrelle ne pouvait pas ne pas savoir un peu d’allemand »,
surtout quand on dispose d’éléments contraires d’une certitude apodictique:
Pierre Dortiguier et Mark Weber sont des témoins fiables et par ailleurs tout à fait bien disposés à l’égard de Léon Degrelle.
Le réseau JN peut au contraire être fier d’avoir établi un fait qui peut faire progresser la compréhension d’autres documents.
Quant à la « vraisemblance » et aux phrases au subjonctif conditionnel, on laisse ça à nos adversaires, nous, on garde l’exactitude.
Où est le problème ? AH parlait et comprenait assez bien le français.
« Adolf Hitler parlait très correctement français, il avait vécu en occupation, plusieurs années en France et en Belgique durant la Première Guerre mondiale, Bernd Freytag von Loringhoven dans son livre paru en 2006 Dans le Bunker d’Hitler confirme qu’à son grand étonnement Hitler parlait très bien français. »
Article de Francis GOUMAIN, ”Paul-Otto Schmidt, le traducteur d’Hitler”, JN, 10 Juin 2021
Le niveau de français d’Hitler reste malgré tout à confirmer:
pourquoi Degrelle ne dit-il pas lui-même qu’il parlait français avec Hitler, cela aurait été naturel de le dire, cela aurait justement prouvé une certaine proximité.
Il y a aussi cette histoire comme quoi AH aurait eu un fils avec une Française:
http://archive.francesoir.fr/actualite/societe/hitler-le-fuehrer-aurait-eu-un-fils-avec-une-francaise-185859.html
C’est entendu pour un Degrelle ne sachant pas parler l’Allemand, néanmoins Hitler n’avait-il pas une maîtrise du français au moins partielle ?
oui certes, LD que j’ai rencontré plusieurs fois et même transporté à Madrid ne parlait pas Allemand, mais AH parlait Français. Il avait appris notre langue durant la guerre de 14-18 et ne parlait qu’un Français courant ce qui nécessitait pour des conversations « pointues » un interprète
Il ne parlait pas allemand, et alors? ça remet quoi en cause? Il pouvait avoir communiqué en français;
La compréhension de ces 2 êtres exceptionnels va au delà du langage quoi qu’il en est.
Lucien Lippert était originaire d’Arlon, ville à l’époque de dialecte luxembourgeois. Donc il parlait allemand car sa langue maternelle était le luxembourgeois. Ceux qui étaient francophones et vivaient à Arlon n’étaient pas originaires d’Arlon, mais d’autres parties de la province belge de Luxembourg.
Wikipedia donne des informations sur les langues à Arlon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arlon.
Le bilinguisme allemand-français à l’école primaire a été supprimé à Arlon après la Seconde Guerre mondiale.
Léon Degrelle s’est expliqué lui-même sur sa connaissance passive de la langue allemande:
« Officiellement, j’ignorais la langue allemande […]. Avec le temps, certains Allemands s’aperçurent que j’avais parfaitement compris des réflexions qu’ils avaient échangées, à mon insu, croyaient-ils. Ils me firent la réputation d’un jouteur redoutable, connaissant l’allemand sur le bout des doigts, mais qui faisait semblant de l’ignorer. La vérité, c’est que je ne savais pas l’allemand. Je n’ai jamais eu de dispositions spéciales pour apprendre les langues germaniques. Je ne comprenais donc pas l’allemand, mais – ce qui est une toute autre chose – je devinais l’allemand, comme j’ai toujours deviné les autres langues. Connaissant les quelques centaines de mots de base, j’établissais des rapports, des intonations me frappaient. En tout cas, en allemand, j’ai toujours compris ce que je ne devais pas comprendre. Parfois, quand l’interprète avait escamoté une nuance dans sa traduction, je l’interrompais pour rectifier. Les autres s’exclamaient alors : “Vous voyez bien que vous connaissez l’allemand !” Et pourtant je ne le connaissais pas. Je le sentais, c’est tout. […] Pendant la guerre, quand même j’avais parfaitement compris, je faisais semblant de n’avoir rien compris du tout. Ainsi, pendant que l’interprète s’éternisait à bredouiller sa traduction, j’avais tout le temps de préparer et de peser mes réponses. C’était un petit truc extrêmement utile. » (De Rex à Hitler, Editions de l’Homme Libre, p. 328).
Sur les relations personnelles entre Adolf Hitler et Léon Degrelle, vous devriez consulter le blog du « Dernier Carré – Léon Degrelle » (Association des Anciens de la Légion Wallonie, de leur famille et de leurs amis, http://lederniercarre.hautetfort.com/):
– le 5 janvier 2018: http://lederniercarre.hautetfort.com/archive/2018/01/05/un-scoop%C2%A0-adolf-hitler-comprenait-tres-bien-le-francais%C2%A0-6014342.html
– le 25 mai 2021: http://lederniercarre.hautetfort.com/archive/2021/05/24/a-propos-du-sens-du-sacre-chez-hitler-et-degrelle-une-except-6317903.html