Il y a cent ans, à Lahore — aujourd’hui la deuxième ville d’un Pakistan devenu indépendant mais qui n’était alors qu’un centre administratif de l’Inde Britannique — un modeste rédacteur en chef adjoint, 17 ans, frais émoulu de l’école en Angleterre, travaillait dur pour l’édition quotidienne de la Civil and Military Gazette. Il s’appelait Rudyard Kipling.
À l’affût du moindre espace disponible, il irait chaque fois proposer à son supérieur de boucher les trous avec un poème de sa composition – toujours à la grande consternation des typographes indiens qui n’aimaient pas avoir à s’embêter avec la police spéciale que Kipling prévoyait pour mettre en valeur ses poèmes et les distinguer de la prose environnante. En 1886, il plaçait les poèmes de ces trois années dans un recueil intitulé Departmental Ditties (Petites chansons de province). Le succès fut immédiat auprès du public des coloniaux britanniques et la première édition était rapidement épuisée.
Puis les livres se sont enchaînés, de 1883 à sa mort en 1936, la plume de Kipling est rarement restée inactive, c’est à peine si une semaine se passait sans qu’il n’écrive au moins un poème. Parce qu’elle exprimait si bien le sentiment de la race commune, qu’elle réverbérait si profondément dans l’âme des hommes conscients de leur lignée et soucieux d’être à la hauteur de leurs ancêtres, le succès de sa poésie ne s’est jamais démenti auprès de ses semblables. Il était de loin le poète anglais le plus lu – et adoré – au début du XXe siècle, tout anglophone tant soit peu cultivée connaissait par cœur au moins quelques-uns de ses poèmes. En 1907, il recevait le prix Nobel de littérature.
Kipling avait choisi pour symbole — comme rune personnelle — le swastika, l’antique figuration Aryenne du soleil, de la prospérité et de la bonne fortune. La plupart des éditions originales de ses œuvres arborent ce symbole. Mais à partir de 1933, sous la pression juive, les éditeurs purgeaient le swastika des nouvelles éditions.
Malheureusement, la censure ne s’arrêtait pas là. La poésie de Kipling était insupportable aux nouveaux maîtres des médias qui progressivement resserraient leur emprise sur l’information et la culture du monde anglophone au début des années 30 — insupportable et toxique. En fait, c’est tout l’esprit de l’œuvre de Kipling qui allait à l’encontre de ce qu’ils entendaient insuffler avec tant de rage, le problème, c’est qu’ils ne pouvaient quand même pas se permettre de l’interdire complètement.
Ce qu’ils se sont contenté de faire, c’est de retirer des éditions de ses anthologies les écrits et les poèmes qui exprimaient le plus explicitement les idées qu’ils craignaient, tout ce qui faisait l’originalité et la force de son inspiration : la fierté de l’homme blanc libre et indépendant. De nos jours, les écoliers lisent encore certains fragments de la poésie de Kipling, comme « Mandalay », « FuzzyWuzzy » ou « Gunga Din », des passages qui sont en apparence en accord avec la tonalité de l’âge du multiculturalisme, de la discrimination positive et de la repentance des blancs.
Mais quel élève a pu lire «la chanson des enfants » dont voici les deux premières strophes :
Land of our Birth, we pledge to thee
Our love and toil in the years to be;
When we are grown and take our place,
As men and women with our race.
Father in Heaven who lovest all,
Oh help Thy children when they call;
That they may build from age to age,
An undefiled heritage.
Il y a beaucoup d’autres poèmes non moins dangereux qui ont été purgés des rééditions d’après la Seconde Guerre mondiale en voici deux exemples :
A Song of the White Men
Now, this is the cup the White Men drink
When they go to right a wrong,
And that is the cup of the old world’s hate —
Cruel and strained and strong.
We have drunk that cup — and a bitter, bitter cup
And tossed the dregs away.
But well for the world when the White Men drink
To the dawn of the White Man’s day!
Now, this is the road that the White Men tread
When they go to clean a land —
Iron underfoot and levin overhead
And the deep on either hand.
We have trod that road — and a wet and windy road
Our chosen star for guide.
Oh, well for the world when the White Men tread
Their highway side by side!
Now, this is the faith that the White Men hold
When they build their homes afar —
“Freedom for ourselves and freedom for our sons
And, failing freedom, War. ”
We have proved our faith — bear witness to our faith,
Dear souls of freemen slain!
Oh, well for the world when the White Men join
To prove their faith again!
The Stranger
The Stranger within my gate,
He may be true or kind,
But he does not talk my talk —
I cannot feel his mind.
I see the face and the eyes and the mouth,
But not the soul behind.
The men of my own stock
They may do ill or well,
But they tell the lies I am wonted to.
They are used to the lies I tell,
And we do not need interpreters
When we go to buy and sell.
The Stranger within my gates,
He may be evil or good,
But I cannot tell what powers control
What reasons sway his mood;
Nor when the Gods of his far-off land
Shall repossess his blood.
The men of my own stock,
Bitter bad they may be,
But, at least, they hear the things I hear,
And see the things I see;
And whatever I think of them and their likes
They think of the likes of me.
This was my father’s belief
And this is also mine:
Let the corn be all one sheaf —
And the grapes be all one vine,
Ere our children’s teeth are set on edge
By bitter bread and wine.
Et pour le plaisir, son poème le plus fameux, dont certains feignent de croire qu’il s’agit des paroles de n’importe quel père de la Terre entière à son fils – alors qu’il s’agit d’un Aryen passant le flambeau à la génération suivante de son sang :
If —
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you;
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too:
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise;
If you can dream — and not make dreams your master;
If you can think — and not make thoughts your aim,
If you meet with Triumph and Disaster
And treat those two imposters just the same:
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch things you gave your life to, broken,
And stoop and build ’em up with worn-out tools;
If you can make one heap of all your winnings
And risk it all on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss:
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: “Hold on!”
If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings — nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much:
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds’ worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And — which is more — you’ll be a Man, my son!
Dr. William L. Pierce
Source : Rudyard Kipling: White Man’s Poet | National Vanguard
Merci pour l’hommage, mais vous auriez pu vous rendre d’une traduction, surtout pour le dernier ‘Tu seras un homme mon fils »
bonjour, mettre à l’honneur un franc maçon ( donc pro nouvel ordre mondial) quand on est nationaliste, c’est avoir rien compris… ou ne pas connaitre ses ennemis…
cordialement
Bonjour Pierre, sauf erreur, on vous retrouve sur l’Occidental Observer et sur Vanguard.
J’ai eu le même commentaire de la part de Blackreptile sur le fait Kipling serait un franc-maçon.
mais,
1 – un franc-mac qui utilise le Svastika comme emblème, je ne connais pas, ça ne vous trouble pas?
2 – Il s’agit ici d’une traduction d’un article de William Pierce en personne dont je ne doute ni de l’intelligence, ni de la culture (au sens d’authentique sensibilité et non de répète Jacquot).
3 – au vu des poèmes cités, je n’ai aucun doute sur Kipling, dire de lui que c’est un franc-mac, à mon avis, c’est du même acabit que de dire qu’Hitler était un Juif financé par les Rothschild.
Après, bien sûr, Kipling pensait probablement que les Anglo-Saxons devaient dominer le monde, y compris les autres Européens, mais on pourrait en dire autant des Français, des Allemands, des Russes, des Espagnols, des Italiens …
National Vanguard est un très bon site, proche de JN:
https://nationalvanguard.org/
Eux sont protégés par le First Amendment renforcé par le Second Amendment et ça se voit.
Poème « If » traduit par André Maurois, dans « Les silences du Colonel Bramble ».
Il existe aussi une version « pied-noir ».
Messieurs « Rédaction J.N. »
Merci pour cet article, mais pouvons-nous, dans la mesure du possible, vous demander de nous transcrire une traduction, comme il en existe des centaines…
Pour ma part, bien qu’ayant vécu quelques temps à Londres, je préfère une bonne traduction à une langue que je maîtrise mal.
Quant au poème « Si tu peux rencontrer triomphe après défaite et recevoir ces deux menteurs d’un même front… » Il était placardé en grand format dans la chambre de mes fils.
Pour ce qui est de la formation de nos enfants, notre excellent La Fontaine, pour les plus jeunes, puis Kipling et Saint Exupéry pour les adolescents sont d’un apport inestimable.
On pourrait y ajouter les excellents romans pour enfants de Vladimir Volkoff.
Le tout en remplacement de la télévision et du portable… bien entendu !