Ayant publié un sujet de Jean-Claude Manifacier sur la responsabilité du pouvoir médiatique dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale il y a quelques jours, qui a suscité quelques réactions, nous donnons bien volontiers la parole à David Veysseyre qui nous a adressé les réflexions et réfutations que ce texte lui a inspirées. On lira à la suite et pour en finir, la réponse de Jean-Claude Manifacier. Tout étant exposé de la controverse sous les yeux de nos lecteurs, nous leurs laissons le soin de se faire leur opinion.
J’ai lu l’article très intéressant de M. Jean-Claude Manifacier sur le pouvoir médiatique dans la responsabilité de la Première Guerre mondiale, cet article se propose plus largement de discriminer les causes qui ont conduit à cette nouvelle guerre du Péloponnèse, mais beaucoup plus meurtrière et ayant eu les mêmes conséquences que la guerre narrée par Thucydide : la destruction de la Grèce classique pour la première, la destruction de l’Europe carolingienne pour la deuxième.
Je trouve malheureusement cet article un peu hardi dans ses thèses, elles fleurent un relent assez complotiste, il n’est qu’à s’enquérir de la bibliographie alléguée par l’auteur au début de sa contribution : Gerry Docherty et Jim MacGregor : l’Histoire Occultée, Les origines secrètes de la première guerre mondiale Editions Nouvelle Terre, 2017 et Carroll Quigley, Histoire Secrète de l’Oligarchie Anglo-américaine, Le Retour aux Sources, 2015 (préfacé par Pierre Hilard…). Comme le dit le rédacteur, ces auteurs décrivent « l’organisation d’une aristocratie ploutocratique et mondialiste qui, dans sa volonté de contrôler la marche du Monde, organisera la première guerre mondiale, détonateur de la deuxième ». L’explication est très audacieuse et surtout unilatérale…, ce qui est le témoignage insigne d’un raisonnement complotiste : s’abstenir de voir le faisceau de causes multiples qui déterminent un phénomène et favoriser une cause sur les autres.
Il est constant que l’Allemagne impériale a généré beaucoup d’envie et de jalousie chez les nations circonvoisines. Après 1871 et enfin réunifiée 600 ans après la mort de Frédéric II de Hohenstaufen, elle a pu enfin épanouir les qualités exceptionnelles de son peuple. Mais autant de génie, d’énergie, de force, de science, d’intelligence concentrées dans un même peuple ne pouvait qu’engendrer des tensions dans la mesure où la puissance réelle de l’Allemagne d’alors ne correspondait pas et était bien inférieure à ce qu’elle pouvait prétendre au plan politique sur la scène internationale et géopolitique ensuite. Les autres puissances dominantes de l’époque, la France et la Grande-Bretagne étaient certes des nations très douées, surtout dans l’ordre du goût, de la sociabilité, de la politesse, mais inférieures pour le reste à ce qu’était en train de devenir l’Allemagne dans tous les domaines : scientifiques, militaires, industrielles notamment. Il n’est qu’à considérer pour se limiter aux sciences humaines (l’auteur de l’article a mentionné les nombreux prix Nobel de chimie et de physique obtenus par l’Allemagne) les progrès des études indo-européennes (grammaire comparée ou linguistique comparative avec les néo-grammairiens par exemple), grecques, latines, germaniques, romanes réalisés à l’époque dans ce pays, sans parler de l’archéologie, des sciences historiques. Les meilleurs dictionnaires d’ancien français sont des dictionnaires rédigés par des romanistes allemands de l’époque, il en est de même pour l’étymologie du français. Mais la France et la Grande-Bretagne n’en laissaient pas moins de posséder deux immenses empires. Quant à la Russie, nation de rêveurs et d’irresponsables souvent alcooliques, colosse aux pieds d’argile comme on disait à l’époque, elle était encore très arriérée et venait à peine d’abolir le servage en 1861 avec le tsar Alexandre II, ce qui était assez insolite dans l’Europe de la deuxième moitié du XIXe siècle. Sa puissance était seulement terrestre on va dire : sa superficie et ses ressources agricoles et minières.
L’auteur défend comme j’ai commencé à en disputer plus haut une thèse assez complotiste. Il pense d’après la bibliographie suscitée qu’une Elite anglo-saxonne aurait été créée pour, comme disait Virgile au vers 854 du Chant VI de l’Enéide : debellare superbos, dompter, réprimer les superbes, les superbes étant ici les Allemands bien entendu. J’ai beaucoup de mal à souscrire à cette thèse. Depuis un siècle, plusieurs livres paraissent chaque année pour essayer d’identifier les causes de la « machine infernale » ayant conduit à cette guerre maudite qui a détruit l’Europe et emporté des millions d’hommes dans la pleine force de l’âge. Je vous conseille d’abord de regarder la belle série Les Aigles foudroyées réalisée et écrite par le sodomite Frédéric Mitterrand. Le pédophile (dixit « au-dessus de 14 ans, c’est dégueulasse »), cultivé malheureusement, nous montre l’Europe de 14 dans sa gloire. Tous ces épisodes vous introduiront in medias res dans l’univers de l’époque et avec les images en sus. C’est très difficile de démêler l’écheveau très complexe des éléments qui ont mené à ce massacre.
Il y avait certes beaucoup de jalousie à l’endroit de l’Allemagne, mais aucune personne sérieuse ne peut considérer cette jalousie au sens du grec ancien de « envie destructrice » (prendre à l’autre ce que je n’ai pas, le φθονός que l’on oppose à la bonne jalousie, la jalousie agonistique, l’émulation génératrice d’excellence : le ζελός) comme la cause de la guerre.
Il y a en plus dans cet article quelques petites erreurs : la photo prétendant représenter l’empereur Guillaume II est fausse, mais elle a été changée après que je l’eus signalé [NDLR : la photo n’était pas de l’auteur de l’article mais de la rédaction] ; il y a une faute d’allemand à Dreikaiserbund, l’alliance des trois empereurs, les syntagmes bund et Dreikaiser sont agglutinés ; la flotte allemande construite par l’amiral Tirpitz en aussi peu de temps était beaucoup plus importante que ce qu’affirme l’auteur ; les Anglais contrairement à ce que dit l’auteur n’ont jamais pu récupérer la flotte allemande après le traité de Versailles, elle se saborda à Scapa Flow le 21 juin 1919.
Les Allemands n’ont pas été candides non plus, ils ont manqué de finesse et dans les usages diplomatiques et dans les usages tout courts, là où les Français et les Anglais ont toujours excellé, ce fut en partie fatal. Guillaume II s’est comporté comme un enfant gâté en présence d’une immense voiture en or qu’on venait de lui offrir, il a démoli après 1888 et surtout 1890 avec le congé donné à Bismarck, tout le système d’alliance patient construit par ce dernier (Bündnispolitik Bismarcks) et au premier chef l’alliance des trois empereurs (Dreikaiserbund) : l’empereur allemand, l’empereur d’Autriche-Hongrie et le tsar russe afin de maintenir l’isolement diplomatique de la France et conjurer le revanchisme français après la défaite de 70 et la perte de l’Alsace-Lorraine.
Il y a une règle d’or à laquelle la politique étrangère allemande doit sacrifier sous peine de catastrophe imminente, on l’a vu pendant la guerre de Sept ans (je vous renvoie à la bataille de Kunersdorf, la Prusse affrontait l’Autriche et la Russie en 1759 par exemple) où la Prusse faillit disparaître de la carte, c’est vu sa géographie l’encerclement et le combat sur deux fronts (Zweifrontenkrieg). Le plus grand cauchemar de la diplomatie allemande après 1870 était bien entendu l’alliance franco-russe, d’où la nécessité d’une politique de balancier (Schaukelpolitik). Par les multiples rodomontades de Guillaume II : la Weltpolitik (politique mondiale selon les mots du Kaiser), der Platz an der Sonne (la place au soleil, sous-entendu pour l’Allemagne, qui réclamait des terres coloniales), son allié indéfectible austro-hongrois qualifié de « brillanter Sekundant auf der Mensur« , (brillant second dans le duel, la Mensur était le duel des étudiants allemands à l’épée), le coup de Tanger et d’Agadir, la construction d’une flotte de guerre en totale disproportion avec les besoins de l’Allemagne dans ce domaine (l’Allemagne n’avait pas d’empire maritime comme la Grande-Bretagne), ce qui a beaucoup angoissé et inquiété les Anglais, etc., l’Allemagne wilhelmienne après 1888 et 1890 (départ de Bismarck) surtout, s’est donc aliénée les inclinations que beaucoup lui témoignaient à l’étranger pour toutes ses grandes réussites et a fini par provoquer la plus grande catastrophe de la diplomatie allemande depuis deux siècles : l’alliance franco-anglaise de 1904 (Entente cordiale) et brochant sur le tout l’alliance russe de 1907 (du moins conclusion de la Triple-Entente avec la Grande Bretagne, l’alliance militaire franco-russe défensive a été conclue en 1892 déjà, ce qui ne manque pas de sel : des Français francs-maçons et républicains s’alliant au despotisme oriental russe, appelé pudiquement autocratie).
Par le patient système d’alliance construit par la France pour sortir de son isolement, l’alliance Russe surtout, victoire avant la victoire finale, la France partait déjà gagnante. Si les Allemands, largement supérieurs militairement et stratégiquement contre les bons à rien et les incapables du commandement français en 1914, n’ont pas gagné la bataille de la Marne, la cause toute simple, même si on peut la discuter (d’aucuns penseront qu’elle ne fut pas déterminante), a été l’obligation de dégarnir le front Ouest pour renforcer le front Est, celui de Prusse orientale où les Russes ont attaqué un peu plus tôt à Tannenberg.
L’invasion hâtive de la Prusse orientale a en réalité été exigée par la France pour mettre en échec le plan Schlieffen : deux corps d’armée ont été retirés du front de l’Ouest pour se battre à l’Est. Même si la défaite russe à Tannenberg a été totale (elle vengea celle la défaite des chevaliers teutoniques sur le même lieu en 1410) à tel point que le général russe Samsonov s’est suicidé le 29 août 1914, la France a malgré tout su résister sur la Marne. Si les Allemands avaient eu les deux corps d’armée qui lui faisaient défaut et déplacés en Prusse orientale pour contrer l’attaque russe, ils auraient vraisemblablement gagné déjà la guerre en septembre 14. Ce qui n’aurait pas été plus mal après tout, il faut arrêter de penser en nations quant à l’Europe de l’Ouest, il faut aujourd’hui penser les grands ensembles et convertir notre regard comme nous exhortaient à le faire les stoïciens et les néoplatoniciens. Notre ensemble à nous, il est naturellement carolingien, il est entre Meuse, Moselle et Rhin, c’est-à-dire gallo-franc, celto-germanique, dont Maastricht et Aix-la-Chapelle sont les centres. Il nous faut revenir à cette Europe-ci.
Les nations ne sont depuis le Moyen Âge que des monuments d’égoïsme au service de la gloire de leur prince. Après la chute de l’Empire romain et les invasions germaniques subséquentes, ce sont les Germains qui ont refondé l’Europe et le Saint-Empire romain (on rajoutera germanique au XVe siècle) a hérité du sceptre de la souveraineté universelle, qui est passée des Romains aux Allemands. Charlemagne (Charles le Grand littéralement, magne est de l’ancien français, Carolus magnus en latin, Karl der Große en allemand) et son empire Franc sera le dernier empereur universel. Dans le traité de Verdun de 842 qui partagea l’Europe de l’Ouest en 3 ensembles, dont la future France et la future Allemagne, tous nos malheurs futurs étaient déjà en travail et la France, la partie de langue romane de cet empire divisé, va être la première à inventer l’idée de nation en s’émancipant de l’Empereur au XIIIe siècle. Les juristes français surent exploiter l’incise d’une décrétale du pape Innovent III, Per Venerabilem, dans laquelle il reconnaissait dans une obscure affaire de légitimation de bâtards d’un seigneur de Montpellier que le roi de France « ne reconnaît aucun supérieur au temporel ». Ce qui signifie, comme le diront les légistes ensuite, que le roi de France est empereur en son royaume, l’empire signifiant juridiquement la souveraineté universelle et inconditionnée sur le territoire où s’exerce l’autorité du roi. Philippe le Bel le fera bien comprendre à l’empereur Henri VII en juin 1312.
La France a posé le premier jalon, les nations vont se former peu à peu au fur et à mesure que les nationalités vont se constituer, mais avec toute la violence, l’égoïsme et le chauvinisme qu’elles charrient. Les nations ainsi émancipées et trop indépendantes ne furent ensuite que des foyers d’instabilité et d’orgueil et ont mené tout droit aux horreurs du XXe siècle, dont cette Première Guerre mondiale que nous n’avons pas fini d’expier aujourd’hui. Précisons que les guerres napoléoniennes avaient déjà fait couler beaucoup de sang déjà au début du XIXe siècle. On aurait épargné la vie à une quinzaine de millions d’homme jeunes et en pleine force de l’âge et nous n’aurions pas autant de monuments aux morts avec des centaines de milliers de Durand, Laugelle, Romagnat, Loriol, Vincent, Gautier, Michel, Goblet, Faure, Fèvre, etc., inscrits dessus. On n’y voit peu en effet de Goldstein, Sarfati, N’kong, Mamadou et Aboulafia.
Soyons donc radicaux, mais efforçons-nous avec constance et gravité à l’objectivité et à la rationalité. Radical, mais probe et rationnel, c’est ma devise.
Quand on examine un sujet avec rationalité, nous tentons d’appréhender le plus grand nombre possible de causes qui déterminent un phénomène, car tout phénomène est complexe et est déterminé par de multiples raisons. Le complotisme se contente en principe d’une cause pour expliquer un événement, ici l’élite anglo-saxonne désirant diriger le monde et qui à cette fin doit détruire l’Allemagne. C’est assez facile en effet, sensationnel et on peut même vendre beaucoup de livres avec cette approche narrative. Je ne pense pas toutefois que l’on rende service à la vérité, la seule qui doit prévaloir ici avant tout autre considération.
David Veysseyre
Je me suis intéressé à la boucherie de la première guerre mondiale car le frère de ma mère était mort à 20 ans « pour la Patrie » à Bethelainville dans la Meuse en 1917. Ma grand-mère, ne s’est jamais remise de la mort de son fils aîné instituteur. (Elle avait conservé toutes ses lettres et je n’ai jamais osé lui demander la permission de les lire. J’étais très jeune et il est probable que cela m’aurait semblé indécent. Elles sont aujourd’hui dans son cercueil.) Des histoires à l’identique ont dû se reproduire dans des familles allemandes.
Pendant les années 2010, à l’occasion du centenaire de cette guerre et du Traité de Versailles, plus d’une centaine de documentaires ou films sont passés à la télévision sur les chaînes telles que Arte, France 2, France 3, France 4, Histoire, Toute l’Histoire, La Chaîne Parlementaire, RMC Découverte, Planète, National Geographic…
Je n’ai vu, dans aucune de ces émissions, un rappel ou un commentaire concernant ce qui constitue le cœur de mon article à savoir les citations belliqueuses, par manque de morale politique, de Winston Churchill, Herbert Asquith, David Loyd George, Raymond Poincaré (et bien d’autres encore). Il en est de même pour les nombreuses déclarations pacifistes de Guillaume II ou de Joseph Caillaux… Seul le pacifiste intégral Jean Jaurès sera correctement présenté.
Il y a toujours cette volonté dans les médias sous contrôle, de perpétuer le mensonge d’une Allemagne seule responsable de cette guerre. Je n’ai malheureusement pas les moyens de renverser cette perception qui arrange tant de personnages haut placés.
Vous parlez à quatre reprises de présentation complotiste. Ce mot est à la mode, mais comme toute tautologie il est vide de sens. Tous les articles dénonçant tel ou tel complotisme sont écrits par des représentants des médias dominants. Vous ne vous en êtes probablement pas aperçu et je prendrai donc ce qualificatif comme un compliment.
Concernant les (légères) critiques de forme :
1- Je n’avais pas mis moi-même de photo représentant Guillaume II, hormis celle qui est en première page du NYT du 8 juin 1913. [NDLR : la photo n’était pas de l’auteur de l’article mais de la rédaction]
2- Dreikaiser Bund ou Dreikaiserbund, cela me semble de peu d’importance.
3- Le traité de Versailles est signé le 28 juin 1919. Oui, l’Angleterre obtiendra dans ce traité toute la flotte allemande dont 52 navires sur 74 ont été sabordés à Scapa Flow par les équipages allemands peu de temps auparavant, le 21 juin 1919.
Ensuite la plupart des navires seront renfloués, par le nouveau propriétaire anglais. C’est l’amiral Sir John Arbuthnot Fisher qui déclarera, pas moi, en 1907 que la flotte britannique est quatre fois plus puissante que la flotte allemande, cf les références des livres cités de Gerry Docherty et Jim MacGregor. C’est également lui qui dès 1904 retirera plus de 150 navires obsolètes pour construire des navires modernes, créant ainsi une flotte prête à affronter l’Allemagne pendant la guerre mondiale à venir (10 ans plus tard!).
Cet amiral sera particulièrement ignoble, ainsi que W. Churchill, dans l’affaire du torpillage du Lusitania en 1915. Il n’ y a qu’à comparer les déclarations allemandes et anglaises sur cette affaire (je n’ai pas abordé ce sujet) pour juger de la duplicité et de la perfidie des uns ou des autres.
J’invite donc les lecteurs intéressés à lire mon texte en parallèle avec vos commentaires et à aller voir, à l’occasion, le magnifique film « Joyeux Noël » de Christian Carion.
JC Manifacier
Le grand gagnant de cette boucherie fut la banque Rothschild qui finança les industries militaires de l’Entente et de la Triple Alliance. Toutes les monarchies furent ébranlées, les Habsbourg, Hohenzollern, Romanov, balayées. En Italie, le pays était au bord de la guerre civile. La Grande-Bretagne débuta son déclin au profit des États-Unis alors qu’en Europe Centrale, des soviets s’agitaient en Allemagne, à Vienne la rouge, à Budapest avec Béla Kun et ses gars de Lenine semant pendant des semaines la terreur rouge.
A l’analyse politiquement docile du terme complotiste opposée à Mr Manifacier par Mr Veyssyere, je vois mal comment ne pas opposer l’analyse du texte de ce dernier « Plus de manières que de vertu », ce qui , j’en ai le regret, est dans l’encyclopédie la définition du pédantisme ou de son synonyme, la cuistrerie.
Je crois, comme Cyrus Vance, Secrétaire d’Etat américain de 1977 à 1980, que « En politique, rien n’arrive par hasard. Tout ce qui se passe a été prévu et organisé de longue date », ce que Soral résume plus lapidairement : » Il faut vraiment être bête, malhonnête et lâche pour ne pas être complotiste » (Rivarol du 28 04 21).
Enfin, quand Mr Veyssyere parle de la République maçonnique, on aimerait qu’il s’interroge sur la responsabilité de ladite maçonnerie, ennemie comme chacun sait des nations, dans le déclanchement d’une guerre qui a ruiné et dépeuplé les nations d’Europe.
Il n’y a plus que dans les mediums « d’extrême-droite » (selon la rhétorique des abrutis qui perroquêtent dans la boîte à image et la fabrique nationale à crétin) que l’on peut encore apprécier un débat pertinent et même audacieux (si l’on tient compte de la chape de plomb totalitaire et grossière qui recouvre peu à peu le pays et les esprits affaiblis). Est-ce là encore une conséquence de la Révolution (anti)française ? Tous nos plus grands malheurs viennent de toute façon de cette tragédie.
Bravo à vous deux pour vos brillants articles.