L’Afrique Réelle est la revue mensuelle de référence de Bernard Lugan, au format PDF d’une vingtaine de pages, envoyée le premier de chaque mois aux abonnés par courrier électronique. 45 € annuel. La revue aborde l’actualité, l’histoire et les questions africaines par une approche pluridisciplinaire : géopolitique, historique, économique, culturelle, anthropologique et géographique. L’abonnement à la revue donne droit à l’envoi par e-mail des communiqués et analyses ponctuelles.
SOMMAIRE :
Numéro spécial : L’afrocentrisme entre mythes et mensonges
- A l’origine de l’afrocentrisme se trouve cheikh Anta Diop
- Les Européens sont-ils les descendants de migrants africains ?
- Les anciens Egyptiens étaient-ils des « Nègres » ?
- La génétique contre l’afrocentrisme
- L’Egypte est-elle la matrice des cultures africaines ?
- L’Amérique aurait-elle été découverte par des Noirs ?
ÉDITORIAL :
Le premier homme était noir. L’ancienne Egypte était « nègre », Cléopâtre avait la peau noire. Toutes les inventions primordiales ont été faites par les Egyptiens, donc par des Noirs. La civilisation égyptienne-noire est donc à l’origine de toutes les évolutions intellectuelles et technologiques, notamment l’électricité produite par les pyramides qui étaient en réalité des centrales électriques. Les Noirs Africains ont découvert l’Amérique avant Colomb, ils sont à l’origine de la civilisation maya et ils ont appris la momification aux Inca… etc… etc…
Voilà quelques-unes des calembredaines constituant le « corpus doctrinal» de l’afrocentrisme. Hérité des postulats aussi « pittoresques » que fantasmagoriques de Cheick Anta Diop, son origine est l’Amérique, notamment les campus des Etats-Unis. Hantés par l’enfer de leur histoire, des intellectuels afro-américains y ont inventé l’afrocentrisme, mirage leur permettant d’enfouir leurs frustrations dans le refuge de l’imaginaire.
Avec l’afrocentrisme et ses dérivés, nous ne sommes cependant pas face à de simples élucubrations produites par des illuminés. C’est en effet une idéologie cohérente dans son enfermement doctrinal présentée comme l’alternative à l’histoire officielle postulée être l’instrument de domination de l’homme blanc. Une idéologie raciale abreuvée au mythe d’une « nation africaine » dont l’histoire grandiose aurait été occultée à la suite d’un « complot raciste » de la science historique blanche-coloniale.
Aujourd’hui, à l’ère du wokisme et des décoloniaux (voir à ce sujet mon livre Pour répondre aux décoloniaux), pour une partie des intellectuels afro-américains et africains, les postulats farfelus de l’afrocentrisme sont devenus autant de vérités prospérant dans la négation du réel. Ceux qui y adhèrent refusent de reconnaître qu’il existe une différence de nature entre fait et mythe.
Pour les afrocentristes et les décoloniaux, l’histoire n’est en effet pas une science avec ses règles, ses lois, sa méthodologie, mais un outil de l’impérialisme blanc colonial, un complot destiné à abaisser les Noirs afin de faire oublier qu’ils furent les moteurs de l’histoire humaine.
Afin de répondre à l’histoire blanche-coloniale, l’ « histoire » écrite par les afrocentristes et les décoloniaux prétend rétablir la vérité. Or, elle n’est en réalité qu’une tentative d’affirmation de visions valorisantes permettant de dépasser les frustrations de groupes déchirés par leurs complexes existentiels.
Voulant justifier leurs postulats, les afrocentristes et les décoloniaux ont donc définitivement renoncé à l’histoire science. Toute critique de leurs élucubrations est interdite car considérée comme « raciste » par les afrocentristes. Cela leur permet donc de mettre un terme au débat, tant leurs contradicteurs sont aussitôt désarmés et paralysés par une telle accusation…
Bernard Lugan
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On est dans l’ ère de l’inversion de tout. Et bien voilà qui remet les choses en place.
Bernard Lugan fait malheureusement partie des derniers dinosaures proclamant la vérité.
Les africains, ils peuvent être légitimement fier d’avoir inventé la machette !