Éditions saint-Agobard, 104 pages, 10 €
Dans l’histoire de l’humanité, nul bien de consommation n’a colonisé la vie des hommes aussi prestement que la télévision. En un quart de siècle, la proportion d’individus lisant 20 livres par an a fléchi de près de 50 % tandis que le nombre de spectateurs consacrant 3 heures par jour à la télévision s’est accru de plus d’un tiers.
Fait plus préoccupant encore, la consommation audiovisuelle précoce engendre une altération de la formation du cerveau infantile avec des conséquences sur sa santé, sa scolarité et ses relations sociales… Si la télévision est dangereuse pour les enfants, elle l’est aussi pour les adultes. Et le phénomène s’amplifie avec l’utilisation toujours plus importante d’Internet, de la tablette, du smartphone, de l’Iphone, etc. La lumière directe de l’écran, quel qu’il soit, et quel que soit son contenu, met le téléspectateur dans un état de “sommeil éveillé” qui rend son cerveau plus “malléable”…
A la fin des années 1950, Pie XII pressentait que derrière « les moyens audiovisuels » pouvait se cacher une « forme sournoise et nouvelle de persécution religieuse. » À la même époque, Louis-Ferdinand Céline considérait « la télé » comme « dangereuse pour les hommes » et prévoyait que « demain, on pensera sans effort, puis on ne pensera plus et on crèvera enfin de la plus triste vie. »
Cinquante ans plus tard, le président de TF1 confiait que « ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible… » et des membres du corps médical répètent régulièrement que « les médias » sont « un problème majeur de santé publique. »
La présente étude offre une synthèse des connaissances nécessaires pour estimer à sa juste valeur ce phénomène moderne. Ces conclusions sont basées sur les résultats de nombreuses expériences scientifiques, sur les principes de la saine philosophie et de la théologique catholique classique. Ce livre nous aidera, nous et nos enfants, à réfléchir à deux fois avant d’allumer un écran…
Disponible sur la boutique des nationalistes
Réduire notre réflexion à la télévision serait réductionniste, le problème concernant l’audiovisuel en général, devenu une arme de décérébration massive !
Massive ? Oui et on ne saurait dire mieux, car utilisée massivement à l’échelle de toute l’Europe par les mondialistes Américains dans le cadre de la colonisation culturelle de l’Europe à partir de 1945.
Car serait-ce prendre une fois de plus le risque d’être taxé de « conspirationnisme » que de rappeler l’existence des accords dits « BLUM-BYRNES » signés à Washington le 28 mai 1946 et réduisant à 4 semaines par trimestre la projection des films français dans les salles françaises, au bénéfice du déferlement des films américains nous imposant ainsi les bienfaits de « l’American way of life » ?
– Le Monde parlera de « l’agonie du cinéma français ».
– « L’altération du goût, commentera Louis Jouvet, devient irrémédiable. Cela revient à abdiquer sa qualité de Français ».
– Un « Comité de défense du cinéma français » organisera, le dimanche 4 janvier 1948, une manifestation sur les boulevards.
– Moins de 22% des films présentés étaient désormais français.
– Les acteurs français sont, à l’époque, dramatiquement sous employés et plus de 50% des techniciens sont réduits au chômage.
Le traumatisme aura été tel qu’en 1981, encore, Jacques Lang refusera de cautionner un « Festival du film américain » organisé à Deauville.
Et c’est notamment cette colonisation de notre opinion publique qui aura été l’un des éléments ayant amené François Mitterrand à dénoncer « LA GUERRE SANS MORTS APPARENTS MAIS POURTANT GUERRE A MORT » que nous imposent les Américains depuis 1945.