Nous venons en effet d’apprendre que la direction nationale d’Auchan, après avoir résisté pendant près de six mois, a hélas cédé à son tour et a donc décidé de ne plus vendre RIVAROL dans aucun de ses magasins en France. C’est un coup dur, un de plus, pour notre hebdomadaire déjà interdit depuis la fin de l’été dernier à Cultura, à Carrefour, à Monoprix, à Cora et dans les Relay et qui est de surcroît refusé dans une partie non négligeable (mais une partie seulement pour le moment) des Super U, des maisons de la presse et des Mac Presse. Ne reste aujourd’hui quasiment que le réseau indépendant pour accepter de vendre et d’exposer l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne.
Toutefois, même si de nombreux magasins Auchan ont retiré ces derniers jours RIVAROL des rayons presse, ce n’est pas encore le cas partout. Il est encore en vente dans certains Auchan en province, mais on peut craindre que cela ne dure pas. N’hésitez pas à nous informer en nous disant par courriel (à jeromebourbon@yahoo. fr), ou par téléphone si vous avez trouvé ou non RIVAROL dans le magasin Auchan où vous aviez l’habitude de le voir, et éventuellement de l’acheter.
Devant cette nouvelle situation, nous allons essayer de réimplanter le journal dans des commerces à proximité des magasins Auchan qui n’en veulent plus. N’hésitez pas à nous demander par courriel ou par téléphone la liste actualisée chaque fin de semaine des points de vente en France où l’on peut encore actuellement trouver RIVAROL, une liste qui évolue sans cesse, comme vous le comprenez aisément. Nous aimerions pouvoir mettre cette liste détaillée et exhaustive à votre disposition dans le journal ou sur notre site rivarol.com mais nous ne pouvons malheureusement pas le faire car nous renseignerions ainsi l’ennemi qui ferait pression sur les marchands et distributeurs qui acceptent encore de vendre notre hebdomadaire. Les Sleeping Giants (les Géants endormis en français) se vantent en effet de continuer leur campagne active, agressive et incessante pour la totale disparition de RIVAROL des points de vente de la presse en France, leur objectif parfaitement assumé étant d’entraîner notre faillite. Ils ont d’ailleurs déclaré sans vergogne sur leur compte Twitter au début de l’année : RIVAROL bouge encore, il faut l’achever. Ils encouragent donc les internautes à leur signaler les endroits où on le trouve encore pour pouvoir faire pression sur la direction des enseignes, sur les gérants, sur les marchands de journaux. Et leur activisme, même s’il ne rencontre pas toujours un succès aussi rapide, total et foudroyant qu’ils le souhaiteraient, n’est hélas pas dénué d’une certaine efficacité. Du fait de leurs méthodes de chantage et de délation (si vous vendez RIVAROL, vous vous faites complice d’un organe raciste, antisémite et homophobe, opposé aux valeurs de la République, et nous vous dénoncerons donc comme tel), nous avons déjà perdu depuis septembre 2022 environ 30 % de nos ventes hebdomadaires, et la décision de la direction d’Auchan de nous retirer définitivement de leurs rayons presse risque d’aggraver considérablement nos difficultés puisque nous vendions plusieurs centaines d’exemplaires par semaine dans les magasins de cette enseigne. C’est pourquoi nous vous encourageons à nous demander très régulièrement la liste détaillée des points de vente de RIVAROL près de chez vous, près de là où vous l’achetiez jusque-là. Et nous exhortons toutes les personnes qui le peuvent à s’abonner, ce qui est la ressource la plus précieuse et la plus sûre du journal. Tous les tarifs et toutes les durées d’abonnement existent. Vous les trouvez dans le bulletin d’abonnement que nous reproduisons chaque semaine dans le journal (il est en bas de la page 4 de ce numéro) et également sur notre site Internet rivarol.com. Le journal est reçu sous pli discret, plié en deux dans une grande enveloppe blanche parfaitement opaque. On ne peut pas deviner ce qu’il y a à l’intérieur. Vous ne prenez donc aucun risque.
Nous devons regarder la vérité en face : si ce retrait forcé et unilatéral des magasins Auchan contre lequel nous ne pouvons légalement rien faire (ayant perdu le 4 mai 2022 l’agrément de la commission paritaire, nous ne pouvons plus contraindre les distributeurs et vendeurs de presse à nous exposer et à nous vendre ; et c’est d’ailleurs pour cela que l’on a tout fait pour nous faire perdre cet agrément car nos persécuteurs en connaissaient les conséquences et savaient pertinemment ce qu’ils allaient faire pour essayer de nous étouffer et de nous tuer) n’est pas compensé dans les jours et les semaines qui viennent par un afflux de nouveaux abonnements à RIVAROL, nous nous verrons alors dans l’obligation, pour assurer la survie et la pérennité du titre, d’augmenter à nouveau, d’ici un mois ou deux, le prix de vente au numéro (de 10 %, soit 50 centimes) et le tarif des abonnements papier (d’environ deux euros par mois, ce qui correspond à deux cafés au comptoir et ce qui mettrait les abonnements et le prix du numéro à des tarifs encore inférieurs à la plupart des hebdomadaires, dont Valeurs actuelles et Le Point qui, eux, contrairement à nous, bénéficient des avantages postaux et fiscaux de la commission paritaire). En revanche, nous ne toucherons pas au tarif des abonnements numériques (qui, par définition, ne sont pas concernés par l’augmentation des tarifs postaux, non plus que par la persécution dans les points de vente de la presse) et nous maintiendrons un abonnement papier à prix réduit pour les personnes en difficulté qui ne peuvent pas consentir à un effort financier supplémentaire pour se procurer le dernier (et le plus ancien) hebdomadaire nationaliste existant.
Quand nous avions augmenté les tarifs en juillet dernier, à la suite de notre exclusion des registres de la CPPAP (commission paritaire des publications et agences de presse) rattachée au ministère de la Culture, nous avions calculé au plus juste, au centime près, ne tenant compte que de l’augmentation des tarifs postaux consécutive à la perte de notre certificat. Nous n’avions pas imaginé à l’époque (comme quoi on n’est finalement jamais assez prévoyant !) que nous serions quasi immédiatement exclus d’un très grand nombre de points de vente de la presse. Ce qui a commencé dès la mi-août avec Carrefour, de telle manière que nous ne pouvions plus dire, contrairement au célèbre slogan de l’enseigne, « Avec Carrefour je positive » ! Nous n’avions pas non plus anticipé (en tout cas, pas à ce point) la forte augmentation du prix du papier, et donc des tarifs d’impression qui, en l’espace d’un an, ont crû de plus de 30 %. Depuis le 1er novembre 2022, nos factures d’imprimerie ont à nouveau fortement augmenté. Entre les frais postaux supplémentaires (encore accrus de 9 % depuis le 1er janvier 2023 !) depuis le retrait de notre agrément par la CPPAP et le fort accroissement des frais d’impression, nos charges fixes ont augmenté de près de 100 000 euros en moins d’un an, ce qui est considérable pour une petite entreprise comme la nôtre. Cela représente environ 20 % de notre chiffre d’affaires annuel ! Et le manque à gagner, lui, s’aggrave avec notre exclusion d’un nombre grandissant de points de vente. La décision de la direction d’Auchan de nous exclure de tous ses magasins (même si certains localement résistent encore à l’heure où nous rédigeons ces lignes, tenez-nous au courant) constitue d’évidence pour nous une difficulté supplémentaire.
Grâce à votre fidélité et à votre générosité, nous avons pu tenir jusque-là, faire face. Nous vous en remercions chaleureusement. Mais la vérité oblige à dire que les nouveaux abonnements (200 abonnements papier en plus et 50 abonnements numériques supplémentaires) enregistrés depuis six mois, pour essentiels qu’ils aient été (merci encore !) ne suffisent pas, ne suffisent plus à compenser les pertes en kiosques, en supermarchés, en hypermarchés et dans les maisons de la presse, non plus que les nouvelles dépenses engendrées par la forte augmentation des frais d’impression et des tarifs postaux. Sans même parler de la hausse considérable de la TVA (multipliée par 10, de 2,1 à 20 % !) sur chaque vente.
C’est pourquoi nous encourageons tous ceux qui le peuvent à s’abonner rapidement et en masse à RIVAROL, ou à abonner leur famille, leurs amis, leurs connaissances, leurs relations. Il est possible aussi de nous faire des dons soit directement en page accueil de notre site rivarol.com en cliquant sur l’onglet « Pour faire un don », soit en nous envoyant un chèque à l’ordre des Editions des Tuileries ou des Amis de RIVAROL à l’adresse de notre siège social (19 avenue d’Italie, 75013 Paris). Il est possible enfin de cotiser à l’Association des Amis de RIVAROL (voir toutes les indications en bas de la page 4 de ce numéro). Avec vous, grâce à vous, grâce à votre mobilisation militante et ardente, nous sommes convaincus de pouvoir encore triompher de ces nouvelles difficultés, de tenir bon, de résister, d’être et de durer. Merci d’avance à tous. Haut les cœurs ! Courage et persévérance !
L’équipe RIVAROL
Afin de parler toute censure organisée, pourquoi ne pas en revenir à la vente militante sur la voie publique ou à l’occasion de réunions ou de manifestations ; c’est ainsi que procédait de nombreux titres de publications d’extrême gauche. Par ailleurs, plusieurs quotidiens de la grande presse, furent vendus à la criée, jusque dans les années 70. Il y a aussi la solution des dépôts.