John Amery est né à Chelsea le 14 mars 1912, de Leo Amery, membre du Parlement et ministre de gouvernements conservateurs.
Après ses études, il se lance dans une carrière dans la production cinématographique. Il créé un certain nombre de sociétés indépendantes, qui l’ont rapidement conduit à la faillite.
Il quitte la Grande-Bretagne de manière permanente pour vivre en France après avoir été déclarée en faillite en 1936. A Paris, il rencontre Jacques Doriot, avec qui il voyage en Autriche, en Italie et en Allemagne pour assister aux résultats du fascisme dans ces pays.
En Septembre 1942, Hauptmann Werner Plack fourni a Amery le passeport dont il a besoin pour quitter la France. Amery va à Berlin pour parler au Comité des Anglais en Allemagne. C’est à cette époque que Amery suggère aux Allemands la création d’une légion antibolchévique britannique.
Adolf Hitler est impressionné par Amery et lui permet de rester en Allemagne en tant qu’invité du Reich. Pendant cette période, Amery fait une série d’émissions de radio de propagande, en demandant aux prisonniers de guerre Britanniques de se joindre à la guerre contre le communisme.
La première campagne de recrutement de Amery pour ce qui est initialement appelé la Légion britannique de Saint-Georges l’emmène à Saint-Denis, ou se trouve un camp de prisonniers de guerre. Amery s’adresse à 50 détenus de divers pays du Commonwealth britannique. Mais ce premier effort de recrutement est un échec. Néanmoins, une unité est finalement formée en octobre 1943, et officiellement rebaptisée SS British Free Corps.
Amery continue à diffuser de la propagande et à écrire de Berlin jusqu’à la fin de 1944. Il se rend en l’Italie du Nord pour apporter son soutien à la République de Salò. Amery est capturé dans les dernières semaines de la guerre par des partisans italiens qui le livrent aux autorités britanniques.
En novembre 1945, Amery est jugé pour trahison. Lors d’une audience préliminaire, il fait valoir qu’il n’avait jamais attaqué la Grande-Bretagne et était un anti-communiste. Amery plaide coupable de huit chefs d’accusation de trahison. Il est immédiatement condamné à mort. L’ensemble des procédures ont duré huit minutes. Amery est pendu par Albert Pierrepoint, assisté par Henry E. Critchell, dans la prison de Wandsworth à 09h00 le mercredi 19 Décembre 1945.
Quelques heures plus tard, le même jour, le corps de Amery est enterré dans une tombe anonyme dans le cimetière de la prison de Wandsworth.
En 1996, après la mort de sa mère, la famille fait exhumer et incinérer son corps et disperse ses cendres en France selon la demande d’Amery lui-même…