L’on nous parle de plus en plus souvent de la post-modernité, du post-humain ou de la post-démocratie, pour pudiquement éviter de souligner une démarche profondément anti-civilisationnelle, menée par un pouvoir qui cache de moins en moins gouverner pour d’autres intérêts que ceux des peuples et des nations concernées. Macron est en France l’incarnation parfaite de ce phénomène de globalisation de la gouvernance, dont nous voyons les effets délétères détruire notre pays. Mais ne le lui dites pas, sinon vous serez interpellés, comme ces Français libres d’Alsace il y a quelques jours de cela.
L’on ne plaisante pas avec le Corps du Roi, enfin de la République, en tout cas de l’individu qui s’en habille depuis quelques années. Trois personnes, sans aucun antécédent judiciaire, de simples citoyens, des habitants de notre pays, exaspérés comme tant d’autres de voir ce qui se passe sous ce « Président », l’ont exprimé directement et simplement par un doigt d’honneur.
« Trois personnes seront jugées en septembre pour avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers Emmanuel Macron lors de la visite du président à Sélestat, en Alsace », a confirmé samedi à l’AFP la procureure de Colmar. Ces trois manifestants sans antécédents judiciaires, deux hommes et une femme, comparaîtront sur reconnaissance préalable de culpabilité pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, a indiqué la procureure, Catherine Sorita-Minard. Une quatrième personne avait été interpellée et placée en garde à vue mais son dossier a fait l’objet d’un classement sans suite car l’infraction était insuffisamment caractérisée.
Ah si seulement l’on pouvait « interpeller » de même la personne qui occupe la fonction présidentielle, à chaque fois qu’elle inflige un outrage, non seulement à la fonction présidentielle, mais surtout au pays qu’elle est censée gouverner… Mais ne rêvons pas. Ces rappels à l’ordre viennent du peuple. Et Macron a décidément été particulièrement bien accueilli dans sa tournée royale en Alsace.
Attentat à la poule contre la poulette…
Crime de lèse majesté ! pic.twitter.com/VWSIwDwNFY— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) April 22, 2023
« Un beau jour, vous allez tomber ! » Macron a du mal à gérer le retour à la réalité de sa popularité.
Bon, il va falloir les aider un peu — à tomber. En attendant, s’en était trop, il fallait interpeller quelques personnes. Pour le principe. Pour l’intimidation. Pour que d’autres réfléchissent avant de suivre cet exemple. Car le potentiel est grand : « le chef de l’Etat perd au total 15 points par rapport à avril 2022, date de sa réélection. Sur les 72 % des Français qui se disent mécontents du président de la République, 47 % sont « très mécontents », une hausse de sept points traduisant une accentuation de la colère après la promulgation de la loi sur les retraites le 15 avril. »
La légitimité de Macron ne vient pas du peuple — il gouverne contre le peuple, contre le pays.
Il gouverne dans l’intérêt de la globalisation. Son maintien en place dépend de sa capacité à faire passer sans trop de mécontentement social les réformes mondialistes, qui sont contraires à l’intérêt national. S’il ne veut pas tomber et être remplacé par un nouveau visage destiné à calmer la population pour un temps, il doit alterner entre la répression et l’opération de charme. Ainsi, tout en imposant un maintien de l’ordre de plus en plus agressif, il tente la « com » (communication), comme avec le très docile Parisien.
Il importe à Macron que le pays avance. Certes. Mais où ?
Sur la voie de la récession, après une telle constance politique de destruction de l’économie nationale ?
Sur la voie de la guerre, suite à cette politique aveugle de soutien des intérêts atlantistes en Ukraine contre la Russie ?
Sur la voie de dissolution de la culture française, en conséquence d’une immigration massive impossible à absorber, d’une mise à néant du système éducatif, d’un rejet des valeurs traditionnelles de notre pays, d’un déni de culture française ?
Macron n’a en effet de cesse de conduire la France toujours plus loin — dans l’impasse de la globalisation, qui est une forme de néocolonialisme mondial.
Mais est-ce cela, l’avenir dont nous voulons ?
Pour nous, il n’y a qu’une réponse. Non.
Librement inspiré de Karine Bechet-Golovko
L’élite hostile, comme disent les Américains, ça remonte à loin,
voir ici sur JN
https://jeune-nation.com/kultur/culture/il-y-a-12-siecles-la-lettre-dagobar-a-louis-le-pieux-sur-linsolence-des-juifs
Ou ici sur TOO
https://www.theoccidentalobserver.net/2023/04/17/823-2023-1200-years-ago-agobards-letter-to-louis-the-pious-about-the-insolence-of-the-jews/
… Sans compter l’épisode d’Esther à Babylone, bien sûr …
MACRON INFLUENCE PAR LES ECONOMISTES JUIFS?
Friedrich Hayek (1899-1992) a publié en 1944 ‘’La route de la servitude’’ qui sera la première étape pour qui verra un noyau dur d’économistes, d’intellectuels et de journalistes se réunir le 10 avril 1947 au Mont Pèlerin en Suisse pour défendre les valeurs libérales telles que la liberté d’expression, l’économie de marché et la société ouverte à l’échelle mondiale. Ces gens ont en fait mis au point le cadre idéologique destiné à servir les intérêts des élites économiques, faisant coïncider les intérêts des forces les plus puissantes du capitalisme avec les intérêts du capitalisme mondial. Le think tank, la Société du Mont Pèlerin, qui y verra le jour, sera la source de trois courants libéraux : l’école autrichienne de Friedrich Hayek, qui sera surtout la version économique du libertarianisme ; l’école de Chicago de Milton Friedman ; et l’Ordolibéralisme d’essence protestante développé par Wilhelm Ropke (1899-1966) et Walter Eucken (1891-1950).
Notons qu’en cette même année 1947 a eu lieu la réunion interreligieuse de Seelisberg, qui affinera le futur coup de maître de Satan concernant le Convent Vatican II (1962-1965), en vidant les dogmes catholiques de leur substance pour leur substituer le poison de la franc-maçonnerie et préparer lentement mais surement les esprits à une religion Mondiale : le Noachisme du rabbin Elie Benamozegh (1823-1900), dont le socle a été imposé aux américains par George H. Bush en 1992 par le biais de l’Education day.
La doctrine développée par Hayek
• L’esclavage, c’est la liberté (oxymore orwellien) : A l’Etat centralisé, à la coercition généralisée, au collectivisme conservateur et distributeur de privilèges, Hayek préfère non l’anarchie mais l’État de droit limitant, par des règles fixées et annoncées d’avance, les pouvoirs des gouvernements. Rappelant que Mussolini avançait fièrement : « Nous avons été les premiers à affirmer que plus les formes de la civilisation sont compliquées, plus la liberté individuelle doit être restreinte », Hayek a tracé dans « La route de la servitude » la voie d’une alternative forte, qui deviendra un concept central dans son œuvre : la préférence pour l’individualisme (au sens philosophique de respect des Droits de l’homme), par opposition au collectivisme, et surtout l’ordre chrétien vu par les scholastiques espagnols qui reconnaissaient les Droits de Dieu (Il s’agit en fait de la véritable cible, puisque le Marxisme et le gauchisme sont d’essence juive et par conséquent des alliés objectifs des Juifs hostiles au Christianisme et à la pensée économique chrétienne).
• Le sac de nœuds des sociétés contemporaines interdit selon lui, à l’homme politique, si doué soit-il, de voir clair, de penser juste et de décider efficacement à notre place (on devine le Gouvernement mondial). Le politicien, qui a de surcroît son propre agenda, ne peut être ce surhomme capable d’anticiper tous les paramètres pour dessiner le plan qui mènera au bien-être des populations. Au contraire, il perturbe, voire anéantit par ses interventions les mécanismes naturels d’adaptation et de choix de chacun, qui, dans un contexte de liberté, façonnent la coordination des actions humaines, elles-mêmes guidées par la boussole de la responsabilité. Bref, les marchés seraient capables de se réguler par eux-mêmes (on en a vu le résultat en 2008…). Le mathématicien David X. Li de la J.P. Morgan fut le nouvel Andersen auteur des ‘’Habits neufs de l’Empereur’’, il a trouvé une formule sensée transformer le papier en or ; ce fut la cause de la crise des ‘’subprimes’’, non pas à cause de l’indice de corrélation du calcul de risques, mais tout simplement parce qu’il avait négligé, semble-t-il, la cupidité des actionnaires qui ont mis au chômage par le biais des délocalisations des millions d’emprunteurs qui se sont retrouvés en défaut de paiement…
• La concurrence ‘’libre et non faussée’’ : La concurrence, qu’il définira comme un « processus de découverte » (rêverie de gauchiste), contribue selon lui bien mieux que le planisme (Organisation) à la meilleure allocation des ressources et incite à l’innovation et au progrès d’une société qui a moins à attendre des ordres du pouvoir que de la libre initiative de chacun. Comme par magie, le sujet devenu citoyen n’est plus un pion ni un être infantilisé, mais un être autonome respecté et responsable, Herbert Marcuse (1898-1979), un des fondateurs de l’École de Francfort, dans son livre ‘’L’homme unidimensionnel’’, le voit plutôt comme un être conditionné à produire et à consommer, un homo-faber bergsonien qui aurait muté en homo-festivus.
Certes, Hayek n’est pas responsable des irresponsables, qui retranchés derrière le slogan ‘’Too Big to fail’’, ont précipité le monde dans le chaos, mais il est responsable de défier le bon sens.
• ‘’La seule riposte’’ est une expression de la Margaret Thatcher, la ‘’Dame de fer’’, qui aurait sauvé l’Angleterre comme l’a affirmé David Cameron, pays tombé sous la coupe de financiers juifs, lorsque Cromwell, pour remercier les banquiers apatrides d’Amsterdam (pour leur participation au génocide des Catholiques Irlandais), leur a permis de créer la Banque d’Angleterre le 27 juillet 1694 [ceux-ci se sont aussitôt mis au travail en émettant plus de pounds (adossé à l’or) qu’il était permis d’en émettre…].
Hayek a réussi son coup face à Keynes dans un célèbre débat où l’on a pu mesurer l’art de la manipulation mise au point par Edward Barnays (dans Propaganda), le gendre de Freud.
• Hayek et les encycliques de Pie XI. Hayek a identifié spécifiquement les encycliques Quadragesimo Anno et Divini Redemptoris de Pie XI comme exemples de « mirage de la justice sociale ».
Voici quelques extraits des deux Encycliques mentionnés qui illustrent les principes de Pie XI qui conduisent à une redistribution à grande échelle organisée par un État coercitif et omniprésent :
– De Divini Redemptoris :
51. C’est précisément la fonction de la justice sociale d’imposer aux membres de la communauté tout ce qui est nécessaire au bien commun.
– De Quadragesimo Anno :
25. L’État n’est pas seulement le gardien de l’ordre et du droit, mais […] il doit travailler énergiquement à ce que, par tout l’ensemble des lois et des institutions, la constitution et l’administration de la société fassent fleurir naturellement la prospérité tant publique que privée.
49. L’autorité publique peut donc, s’inspirant des véritables nécessités du bien commun, déterminer, à la lumière de la loi naturelle et divine, l’usage que les propriétaires pourront ou ne pourront pas faire de leurs biens.
50. L’homme n’est pas non plus autorisé à disposer au gré de son caprice de ses revenus disponibles.
57. Les ressources que ne cessent d’accumuler les progrès de l’économie sociale doivent donc être réparties de telle manière entre les individus et les diverses classes de la société […] que soit respecté le bien commun de la société tout entière.
Hayek a déclaré : « Ce à quoi nous avons affaire dans le cas de la « justice sociale » c’est tout simplement à une superstition quasi-religieuse que nous devrions laisser tranquille tant qu’elle ne fait que rendre heureux ceux qui y croient mais que nous devons combattre lorsqu’elle devient un prétexte à la coercition d’autres hommes ».
On a prétendu que Hayek ne condamnait pas la version Pie XI de la justice sociale, or dans les circonstances on peut affirmer que cela n’est tout simplement pas conforme à la réalité. Les tenants de la justice sociale considèrent qu’une inégalité, même lorsqu’elle résulte de décisions prises sans coercition, est le symptôme d’une injustice que l’État doit corriger alors que Hayek explique que la justice, c’est un attribut de la conduite humaine et rien d’autre. Si, au meilleur de leurs connaissances et sans coercition, deux personnes prennent des décisions qui en amènent une à la faillite et l’autre à la prospérité, l’inégalité qui en résulte n’est pas une injustice. « C’est la façon dont la compétition est menée qui compte et non le résultat de cette compétition ». La redistribution systématique par l’État au nom de la justice sociale punit ceux qui par leur inventivité et leurs efforts réussissent et récompense ceux qui échouent.
(suite)
Milton Friedman et l’École de Chicago
Milton Friedman (1913-2016), prix Nobel d’économie en 1976, à l’origine conseiller au Département du Trésor des Etats-Unis et défenseur du Keynésianisme, devenu en 1946 professeur d’économie à l’Université de Chicago, a fini par se tourner vers l’ultralibéralisme et par développer avec d’autres économistes de renom un courant de pensée baptisé l’école monétariste dite « de Chicago ». Auteur de nombreux ouvrages, il a publié en 1962 Capitalisme et liberté où il explique sa théorie selon laquelle la réduction du rôle de l’État dans une économie de marché est le seul moyen d’atteindre la liberté politique et la liberté économique. Il y critique le New Deal et l’État providence et y défend avec ferveur le capitalisme, ce qui va lui valoir une grande notoriété. Plus tard, Milton Friedman s’est efforcé de démontrer la supériorité du Libéralisme économique sur les autres systèmes économiques.
Il est considéré comme l’un des économistes les plus influents du XXème siècle.
Milton Friedman a marqué une pensée économique dont les prescriptions s’opposent de front à celle du Keynésianisme.
Il est à l’origine de l’idée d’une hiérarchisation dans les types de liberté. Selon lui, la liberté économique est plus importante que la liberté politique. Dans certaines circonstances la liberté politique joue en faveur des libertés économiques et civiques mais dans d’autres, elle les entrave. Selon lui, à quoi bon avoir le droit de vote si on ne dispose pas de la liberté de produire ou d’acheter quelque chose ? Si l’autorité politique détient l’ensemble des moyens de production et l’ensemble des biens de consommation, et si cette autorité ne souhaite pas vous en céder quoi que ce soit, alors votre droit de vote, votre droit d’éligibilité, votre liberté ne vous seront d’aucune aide pour survivre. Aussi la liberté économique l’emporte-t-elle, pour lui, en importance sur la liberté politique puisque cette dernière peut avoir des conséquences nuisibles pour les individus. Il faut bien saisir que la liberté économique est une composante de la liberté au sens large, aussi est-elle pour lui une fin en soi. De fait, elle est indispensable comme moyen d’obtenir la liberté politique. L’accroissement même de la liberté économique renforce la liberté politique des individus.
Pour Friedman, l’accroissement de la liberté économique va de pair avec l’accroissement des libertés civiles et politiques. Il a développé cette thèse dans une « théorie du pouvoir et de la balance des pouvoirs ». Pour lui, la préservation de la liberté requiert l’élimination la plus complète possible de la concentration du pouvoir, en même temps il faut dispenser et partager la partie du pouvoir qui ne peut être éliminée. Cela exige un système de contrôle et de contrepoids. En enlevant à l’autorité politique tout droit de regard sur l’organisation de l’activité économique, le marché supprime une source de pouvoir coercitifs, il permet à la puissance économique de servir de frein à l’action du pouvoir politique. Il est donc nécessaire de séparer et opposer le pouvoir politique et le pouvoir économique plutôt que de chercher à les concentrer.
Friedman a par ailleurs développé la théorie du « revenu permanent » selon laquelle les gens prennent des décisions (politiques, économiques, ou autres) en fonction de leurs revenus, et notamment des revenus qu’ils anticipent sur le long terme. Cela, dit-il, favorise la politique de relance de l’économie, que Keynes considère comme inefficace, car elle ne permet pas une croissance de la consommation. Avec cette théorie et l’introduction du taux de « chômage naturel », Friedman a remis en cause le bien-fondé des politiques de relance qui, pour lui, ne permet que de provoquer de l’inflation contre laquelle il faut lutter. Et dans cette perspective il a proposé l’instauration d’un taux constant de croissance de la masse monétaire. Comme nous l’avons compris, l’économiste américain s’oppose totalement à l’intervention de l’État dans l’économie. Pour lui, l’État possède un pouvoir arbitraire sur l’économie. Son l’intervention notamment sur la masse monétaire conduit à des perturbations inopportunes par les répercussions inflationnistes qu’une telle politique favorise. L’augmentation de la masse monétaire est selon lui responsable de l’inflation, qui est comme une drogue car si elle stimule dans un premier temps l’activité économique elle le fait au détriment des mécanismes naturels, ce qui provoque un emballement qui nécessite alors une purge. Il rejette par ailleurs tout pouvoir d’action des gouvernements sur le marché des changes, préférant l’enterrement du Système de Bretton Woods et son remplacement, avec la fin des barrières protectionnistes, par un système de changes flottants, qu’il justifie par l’ajustement que ce système permet entre les devises des pays inflationnistes et des pays non inflationnistes :
• Système de changes flottants (depuis 1971) : Le système de changes flottants ne comporte pas pour l’instant d’étalon monétaire international auquel chaque devise pourrait faire référence. Le cours des monnaies varie au jour le jour, s’appréciant ou se dépréciant, mais sans instrument de mesure commun de cette appréciation ou dépréciation.
• La fin des barrières protectionnistes : Selon son étymologie, ce terme vient du latin protegere qui signifie protéger, abriter, couvrir, garantir. Le protectionnisme désigne la politique et les pratiques d’un État qui intervient dans la Chrématistique afin de défendre ses intérêts et ceux de ses entreprises face à la concurrence étrangère et de maintenir ou développer ses propres forces de production. Le protectionnisme peut se mettre en place sur un ou des secteurs particuliers de l’économie.
Pour Friedman, l’État doit intervenir de manière très modérée dans l’économie et se contenter de fixer les règles du jeu et de se faire l’arbitre de ces règles.
Friedman a cependant quelques doutes sur la liberté économique. Celle-ci incite les individus à se spécialiser dans le domaine de production où ils sont les meilleurs, ce qui a pour conséquence de les rendre de plus en plus interdépendants les uns des autres.
L’interdépendance interindividuelle seule, quant à elle représente effectivement une baisse de liberté en un certain sens pour les individus. Mais si on prend l’ensemble des autres implications de la spécialisation et de l’interdépendance on se rend compte alors que loin de réduire la liberté des individus elles l’accroissent. En effet, en se spécialisant dans les domaines où il est le plus performant, chacun acquiert la possibilité de pratiquer davantage ce en quoi il est le meilleur. Or, si on postule un lien entre intérêt et motivation et un lien entre motivation et performance alors cela signifie que l’individu est plus performant dans le domaine qui l’intéresse. La liberté économique et l’interdépendance qu’elle implique renforcent la liberté individuelle au lieu de la réduire.
L’École de Chicago a trouvé un laboratoire géant dans la mise en pratique de sa doctrine au Chili grâce au coup d’Etat du Général Augusto Pinochet en septembre 1973(aidé par la CIA et financé par ITT Oceanic). Puis le modèle sera appliqué au monde anglo-saxon, aux Etats-Unis par Ronald Reagan et au Royaume-Uni par Margaret Thatcher. En France, elle influence des politiciens ambitieux comme Emmanuel Macron, François Fillon, Valéry Giscard d’Estaing qui sera élu Président de la République française sur le thème :’’La société Libérale avancée’’, juste après la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France qui a précisé les conditions autorisant l’État à emprunter à la Banque de France, loi élaborée à l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing et appelée par l’extrême droite française loi Pompidou-Giscard Rothschild.
Friedman est en fait un Libertarien , qui nous présente sa déformation du réel, un libéralisme avec une ‘’philosophie’’ qui par définition est la recherche de la Vérité, mais qui chez lui est une propension à l’erreur avec un gouvernement limité et très peu centralisé (Ceux qui gouvernement vraiment sont ‘’invisibles’’).
L’Église catholique nous enseigne par le biais de l’Encyclique de Léon XIII Rerum Novarum une position diamétralement opposée sur l’entreprise et à cette perversion (qu’elle ne connaissait pas encore) à cette approche libérale libertarienne de Milton Friedman. Sa vision serait même utopique et pourquoi pas fouriériste ?
Excellent article et excellents commentaires.
Je ne sais pas si les gens du pouvoir peuvent avoir des sentiments pour ou même contre la France. Ils sont dans une autre dimension et fonctionnent comme des robots programmés. Par contre, ils nourrissent une grande détestation à l’égard des hommes libres et sont là pour traquer les moindres espaces de liberté et réprimer toute pensée libre.