Qui est Barbie ? Barbie, de son vrai nom Barbara Millicent Roberts, est cette poupée mannequin aujourd’hui mondialement connue qui a bercé l’enfance de nombreux enfants. Remise au goût du jour sous les traits de Margot Robbie, il nous a paru intéressant d’en connaitre l’origine.
Barbie est créée par Ruth Handler, la cadette d’une famille juive polonaise. En réalité, Barbara était le prénom de la fille de Ruth, et Ken était le prénom de son fils. Ruth constate le manque de diversité dans les jouets et surtout dans les jouets des petites filles. Dans les années 50, les petites filles ne jouent qu’avec des poupées exclusivement bébés, ce qui, pense Ruth, les empêche de grandir et « les limite au rôle de mère dès leur plus jeune âge ». C’est lors d’un voyage en Europe et plus particulièrement en Allemagne qu’elle se retrouve nez à nez avec une poupée adulte, Bild Lilli, dans une vitrine, tout comme celle qu’elle s’imaginait dans son esprit. Lilli était à l’origine une poupée séduisante destinée aux adultes et plus particulièrement aux hommes.
Cette dernière revient alors aux Etats-Unis avec plusieurs exemplaires de cette poupée. Travaillant chez Mattel, elle charge Jack Ryan, responsable du développement de s’inspirer de cette poupée afin d’en réaliser une adaptée aux enfants. Barbie est officiellement présentée lors d’un salon de jouets à New York en 1959. Elle est très mal reçue au début et inquiète les mamans ; ces dernières sont effrayées à l’idée que leurs filles ne trouvent pas de mari et deviennent frivoles comme Barbie.
Dans les magasins en revanche, c’est un franc succès : 300 000 figurines sont vendues la première année et au fil du temps, la poupée a su se renouveler pour coller aux évolutions de la société. Elle devient progressivement une icône de la mode, habillée par les plus grands : Dior, Balenciaga, Yves Saint Laurent…
La créatrice de la poupée blonde avait insisté pour donner à Barbie un corps d’adulte, avec des hanches et des seins, disant « qu’il permet d’explorer le monde adulte sous toutes ses facettes, y compris les plus intimes, à un âge qui est celui de la curiosité sexuelle ». Mais ce jouet s’adressant à de très jeunes enfants, c’est assez problématique !
En 2018, Mattel finance une chaire à l’université de New-York visant à lutter contre l’autocensure des filles.
Par ailleurs, sur sa chaîne YouTube, Barbie donne des conseils aux fillettes et aborde les sujets du harcèlement scolaire ou des discriminations raciales.
Comment Barbie a transformé la vie des petites filles ?
Avec l’arrivée de Barbie apparait une vision novatrice de la femme par rapport aux jouets de l’époque qui prônaient uniquement la femme en tant que « femme d’intérieur », comme c’était souvent le cas dans les années 60 aux USA. La jeune fille ou petite fille se voit désormais en tant que femme libre, dans le mauvais sens du terme, à qui s’offre la possibilité de séduire et de s’émanciper. Les petites filles alors abandonnent les poupées bébés au profit des Barbie qui leur donnent la possibilité d’être tout ce qu’elles souhaitent. Notons au passage le slogan de Mattel qui est : « Barbie, tu peux être tout ce que tu veux ». Selon Christine Castelain-Meunier, sociologue au CNRS, « Barbie est un symbole féministe ambivalent qui incarne à la fois la beauté et l’indépendance ».
Pour autant, nous ne voulons pas tomber dans l’excès inverse et briser les rêves des enfants ! Voir la femme seulement comme quelqu’un qui cuisine et fait la lessive est tout autant réducteur que de la comparer sans cesse aux hommes, faisant du tort aux deux sexes. Le problème n’est pas tant que Barbie soit agent secret ou vétérinaire mais c’est le côté émancipation et libération du patriarcat et tout ce qui en a découlé par la suite, nous pensons bien sûr au film « Barbie », actuellement dans nos cinémas.
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Chloé Rivière
De tous les avatars qu’a connus la gauche, de tout ce que nous devons à la gauche, le féminisme est ce qu’il y aura eu de pire.
Ce qui fait aujourd’hui crever l’occident plus sûrement que la submersion migratoire, c’est le féminisme.
Ordinairement considéré parmi nous, depuis ses origines dans les années 60 aux Etats-Unis, et puis en France dans les années 70 avec le MLF, comme un mouvement de « mal baisées », il est devenu une véritable idéologie qui est loin de se borner à réclamer l’égalité de salaires ou la parité dans le monde professionnel.
Le féminisme dont rien n’est venu endiguer ou freiner la progression a été une cause essentielle de la dénatalité ; partant, il a fourni le prétexte aux gouvernements pour ouvrir les vannes de l’immigration ; il a fait imploser la cellule familiale, et aujourd’hui on voit qu’il démasculinise les hommes réduits au rang de soumis qui bientôt devront s’excuser d’être des hommes, en attendant l’évolution vers une société qui sera devenue gynarchique. Des dizaines, si ce n’est des centaines de sites sur le net en témoignent.
A noter que les ressorts du féminisme sont les mêmes que ceux de la gauche pour faire passer l’immigration : culpabisation (les hommes ont maintenu les femmes dans un état d’infériorité), chantage (ils doivent réparer leur faute qu’ils ne peuvent pas contester, sinon…), et démagogie (cette évolution de la société, c’est le progrès, et c’est aussi l’intérêt des hommes).
Les ressorts sont les mêmes et la dangerosité également.