« Il n’y a sans doute pas de race latine. Et encore ! Et qui sait ! L’homo mediterraneus des anthropologistes ne correspondrait-il pas à cette ancienne idée ? L’essentiel est qu’il existe une civilisation latine, un esprit latin, véhicule et complément de l’hellénisme, interprète de la raison et de la beauté athénienne, durable monument de la force romaine » (Charles Maurras, L’étang de Berre)
Romulus et son frère jumeau Rémus sont les fils de la vestale Rhéa Silvia et du dieu Mars. Rhéa Silvia est la fille de Numitor, roi de la légendaire ville latine d’Albe la Longue (fondée par Ascagne, fils d’Énée) et dépossédé du trône par son frère Amulius. Celui-ci, craignant que ses petits-neveux devenus jeunes adultes ne réclament le trône de leur grand-père, prend prétexte qu’ils sont les fils d’une vestale, qui avait fait vœu de chasteté et ordonne qu’on les jette dans le Tibre.
Mais l’ordre est mal exécuté, les nouveau-nés sont abandonnés dans un panier sur le fleuve, survivent miraculeusement (protégés par les dieux, dit la légende), et sont découverts sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis) situé devant l’entrée de la grotte du Lupercale, au pied du mont Palatin, par une louve (lupa) qui les allaite et par un pivert, l’oiseau de Mars.
Les historiens latins Tite-Live et Plutarque rapportent une autre explication de la légende : les jumeaux auraient été nourris certes par une louve, mais au sens de prostituée. Ils sont découverts dans la grotte du Lupercale, par le berger Faustulus, gardien des troupeaux d’Amulius, et sa femme Larentia, une prostituée que les bergers surnommaient Lupa, « la Louve », qui les élève.
Plus tard, les jumeaux, à qui est révélé le secret de leur naissance, tueront Amulius (égorgé par Rémus selon certains, transpercé par l’épée de Romulus selon d’autres) et restaureront leur grand-père Numitor sur le trône d’Albe.
Selon la tradition, les deux jumeaux quittèrent Albe pour aller fonder une ville nouvelle. Romulus et Rémus prirent alors les auspices pour savoir où elle serait construite. Rémus fut le premier à voir des oiseaux : il vit 6 vautours venant de la droite. Mais juste après, Romulus en vit 12. Romulus fut donc désigné roi et fixa la nouvelle ville sur le mont Palatin.
Pour créer sa ville, Romulus creusa un fossé et décida que celui qui le franchirait sans sa permission serait exécuté. Son frère par défi le franchit et fut tué ou, selon d’autre personnes, ils se battirent, puis Rémus tomba et son frère le tua, mais pris de remords, Romulus enterra Remus sous l’Aventin. Selon la légende, Rome aurait été fondée le 21 avril 753 av. J.-C.
Romulus et ses guerriers n’ont pas de femmes, ils décident donc d’inviter le peuple voisin, les Sabins à une fête. Ils ferment les portes, saoulent les hommes, puis les tuent et gardent les femmes. Titus Tatius, roi des Sabins, déclare alors la guerre aux Romains. La guerre dure jusqu’à ce que les Sabines s’interposent entre leurs pères et les Romains. Titus Tatius et Romulus partageront alors la royauté pendant cinq années. À la mort de Titus Tatius, celui-ci est enterré solennellement sur le mont Aventin.
Tite-Live raconte aussi la mort de Romulus. En tant que Romain, il fait état que Romulus, dans un tourbillon de poussière, fut élevé vers les cieux : ce serait le phénomène de l’Apothéose. Mais en tant qu’historien, il ne fait pas omission de la rumeur de l’époque racontant que, profitant du mauvais temps, des Patriciens l’auraient assassiné
« Rome est notre point de départ et notre point d’aboutissement ; elle est notre symbole ou, si l’on veut, notre mythe. Nous rêvons d’une Italie romaine, sage et forte, disciplinée et impériale. Ce qui fut l’esprit immortel de Rome renaît en grande partie avec le fascisme : le faisceau de licteur est romain, notre organisation est romaine, notre orgueil et notre courage sont romains : civis romanus sum. » (Benito Mussolini, Il Popolo d’Italia, avril 1921)
Romaine par la religion, romaine par la culture, romaine par la politique, la France est trois fois romaine. Nous, soldats politiques français, appelons cette France de la triple romanité, la France catholique, dans son héritage helléno-chrétien et son État nationaliste qui est l’expression de l’universalité d’une Rome régénérée et rendue à son destin.
Sous le soleil d’une Rome retrouvée notre Révolution nationale triomphera. En avant la victoire, maître chez nous ! Qui vive ? France !
« Si notre nom de Nation est France, notre civilisation s’appelle romaine ; ne pas en convenir serait renier notre propre nature. Il y a donc une raison péremptoire à ce que la France se « refrancise » en dérivant chez elle la source de la civilisation générale. » Marcel Bucard
La Louve Capitoline du square Paul Painlevé, entre la Sorbonne et le Musée de Cluny, est une réplique en bronze offerte en signe d’amitié par la Ville de Rome à la Ville de Paris en 1962.
https://www.parisladouce.com/2021/04/louve-capitoline-square-paul-painleve.html