Après parution de l’article « Influences communautaires et décadence, les regrets tardifs du Kaiser » dans nos colonnes, un lecteur fidèle réagi et nous adresse les considérations suivantes :
On peut être surpris et étonné à la lecture de cet article par les relents peu ou prou conspis qu’il contient. On dirait que l’Allemagne de Guillaume II était complètement dominée par les sodomites et les juifs et que tous les maux qui l’ont affligée avaient pour origine lesdits juifs et lesdits sodomites. Je réprouve avec la dernière extrémité cette manière de faire de l’histoire, on néglige derechef tout un tas de causalités à l’origine de n’importe quel phénomène social et politique et on fait prévaloir ses propres causalités qui sont en fait ses propres obsessions.
Pour ce qui ressortit à l’homosexualité, elle est présente depuis toujours à la tête des Etats européens, en Allemagne comme ailleurs. Vous devriez savoir que Frédéric II de Prusse, dit aussi Frédéric le Grand dans l’historiographie allemande, le plus grand roi de Prusse de l’histoire, n’aimait guère les femmes et était vraisemblablement sodomite. Son père le Roi-Sergent (der Soldatenkönig) fut obligé de décoller son meilleur ami et sans doute amant Hermann von Kathe à Kustrin en 1730 avec lui à la fenêtre pour assister à cette exécution sordide et brutale. Reste à savoir si ces relations homo-érotiques se hasardaient jusqu’à la consommation charnelle.
Depuis l’intuition fondamentale et les travaux d’un des champions de la Révolution conservatrice Hans Blüher sur l’érotisme masculin sublimé à la base du Männerbund (ligues d’hommes à la base de la formation de l’Etat), on peut se demander s’il n’existe pas en effet une homosexualité latente dans certaines anciennes institutions indo-européennes et européennes. De la Kriegskameradschaft indo-européenne, la Gefolgschaft germanique (les trustes franques par exemple) aux armées achéennes de l’Iliade, aux mercenaires de l’Anabase, aux armées spartiates, aux bataillons thébains et aux phalanges macédoniennes, la vie en commun à l’intérieur de ces sociétés aristocratiques fermées favorisait des relations et des amitiés très étroites entre ces hommes se mouvant dans un danger permanent. Achille et Patrocle forment peu ou prou le premier couple connu, emblématique de cette Kriegskameradschaft antique affermie par une amitié inébranlable.
Beaucoup se sont interrogés sur la nature de leur relation, les plus hardis ont voulu y voir un commerce homosexuel, alors qu’il s’agissait sans doute d’une amitié virile et indéfectible confinant sans doute à une forme d’homo-érotisme inconscient et sublimée en tout cas. Les nations européennes se pacifiant peu à peu, on a retrouvé cet homo-érotisme dans certains cénacles de poètes et de penseurs, comme un cercle humaniste de la Renaissance italienne au XVe siècle. Blüher a écrit un petit livre assez intéressant sur l’académie néo-platonicienne de Florence (Pic de la Mirandole, Ange Politien, Marsile Ficin), il y avait déjà à l’époque certains bruits qui se répandaient, mais il est difficile de leur donner créance, nous en sommes réduits à des conjectures. On est plus assuré en revanche sur le cercle de Stefan George, un des cénacles les plus influents de la Révolution conservatrice. Il est constant que Stefan George était sodomite, mais beaucoup de ses disciples, dont certains font partie des plus grands esprits du siècle, l’étaient aussi, ils étaient au moins bisexuels comme le germaniste Gundolf ou simplement homosexuels comme Kantorowicz (l’auteur du Frédéric II). Le biographe de George Thomas Karlauf, qui a hanté pas mal de membres de ce cercle, est catégorique : on y couchait régulièrement pour sacrifier au vice contre-nature. L’armée prussienne avec son code d’honneur, son élitisme a dû donc connaître aussi ces pratiques.
Il n’étonnera donc personne que dans la haute aristocratie prussienne il y eût aussi des uranistes. Le scandale du prince Eulenburg fut simplement l’événement qui a révélé au public l’existence de cette orientation sexuelle au plus haut sommet de l’Etat.
Mais quelle relation entre ces sociétés guerrières aristocratiques et les ébats du sodomite Eulenburg, pourront me repartir d’aucuns ? C’est que l’homosexualité du prince Eulenburg fut simplement récréative et frivole, alors que l’homosexualité antique avait vraisemblablement une valeur initiatique, et encore une fois, nous ignorons s’il s’agissait ici d’homosexualité véritable ou d’homo-érotisme sublimé par des rites. Et il n’est pas besoin en outre de regarder au-delà du Rhin, considérons l’armée du grand Louis XIV. Je n’ai pas besoin de parler de son frère Monsieur, le duc d’Orléans (Louis XIV l’aimait beaucoup cependant), efféminé, travelo et pédéraste patenté. Le Grand Condé, Louis II de Bourbon était pédéraste (ou plutôt bisexuel), le duc de Vendôme aussi (il faut lire les anecdotes croustillantes narrées par Saint-Simon). Je n’ai pas eu le temps de vérifier pour Villars, Turenne, le prince Eugène de Savoie.
Je ne vois donc pas ce que veut prouver l’auteur de cet article. S’il y a un complot homosexuel, il existe depuis la nuit des temps, sauf que l’homosexualité est devenue avec le temps de moins en moins initiatique et de plus en plus récréative.
Quant aux juifs, éternel serpent de mer des conspis, il faut bien faire le départ pour l’Allemagne entre juifs allemands et juifs de l’Est, du Yiddischland, c’est-à-dire la Pologne, la Russie, la Lituanie, l’Ukraine, la Roumanie, etc. Profitons de cette occasion pour réfléchir à la question juive rationnellement.
L’histoire des juifs allemands est une tragédie dans la mesure où beaucoup furent de fervents nationalistes. Les juifs vivaient dans les territoires germanophones depuis très longtemps, on a commencé à les émanciper au XIXe siècle, la Prusse inaugura le processus en 1812. Beaucoup de juifs ont enfin commencé à sortir de leur ghetto, au plan physique comme intellectuel et au lieu de rédiger des commentaires de commentaires de la Torah et autres livres obscurs, ils ont commencé à faire leur la culture universelle de l’époque (science et humanisme) présente en Allemagne comme ailleurs en Europe de l’Ouest, mais qui allait connaître dans ce pays après 1860 un acmé que l’on n’avait pas vu encore ailleurs. Les juifs n’étant pas plus sots que les autres y ont aussi excellé aussi. Les juifs allemands ont partant commencé à être de plus en plus visible dans l’espace public.
L’Allemagne commençait en outre à devenir méconnaissable dans la mesure où elle est passée en très peu de temps de la nation romantique, universitaire, rurale et paisible décrite par Madame de Staël dans De l’Allemagne à première puissance mondiale, excellant dans tous les domaines et pas uniquement en philologie, en linguistique et en histoire. Le pays s’est très vite industrialisé, en 1913, son indice de production dépassait le Royaume-Uni, l’exode rural fut important et le pays est devenu un pays majoritairement urbain. Cependant, comme dans toute transformation, il y a des perdants et des gagnants. Beaucoup d’Allemands des milieux ruraux, voyant leurs moyens d’existence menacés, ont commencé à rendre les juifs responsables de tous ces changements, alors que ces mêmes changements étaient en train de faire de l’Allemagne une nation respectée et la première puissance mondiale. Le succès des campagnes antisémites d’Otto Böckel en Hesse l’atteste par exemple, on l’appelait d’ailleurs le hessiche Bauernkönig (le roi des paysans de Hesse), les paysans de ces contrées rendaient les juifs responsables de toutes leurs difficultés économiques. C’est complètement absurde dans la mesure où les Allemands d’origine juive émancipés prenaient l’ascenseur social comme tous leurs compatriotes chrétiens pendant ces années. Et contrairement à ce que l’on colporte sans arrêt, les juifs n’étaient pas tous banquiers, beaucoup étaient de grands scientifiques et des chefs d’entreprise remarquables, des industriels créateurs de richesses.
L’Allemagne a partant connu dans les dernières années du XIXe siècle un antisémitisme très virulent et beaucoup plus important qu’en France. L’énergumène susnommé Theodor Fritsch est un des ces professionnels de l’antisémitisme ultra-conspi qui a su profiter de cette tendance avec le gros succès de son livre Handbuch der Judenfrage (Manuel de la question juive). Aussi le fameux brûlot d’August Rohling Der Talmudjude (le juif talmudique) publié en 1871 avait même été traduit en français et préfacé par Edouard Drumont et fut retraduit en allemand à partir de cette traduction française (il n’est pas exclu que Drumont ait pris beaucoup de ses idées chez Rohling et dans toute cette littérature d’exaltés). La littérature antisémite en Allemagne à partir de la fondation de l’Empire allemand fut prolifique, on ne peut pas en mesurer l’étendue. Vu aussi l’excellence du système scolaire allemand à partir de 1815, la population allemande était en moyenne bien plus instruite et cultivée que la population française, tout le monde écrivait, éditait des revues, écrivait des livres. Si vous en voulez une preuve, le grand archéologue Schliemann (celui qui a fouillé Troie) raconte dans sa biographie qu’un soir dans les années 1880, alors qu’il était apprenti-épicier dans un village perdu au fin fond de la campagne du Brandebourg a vu dans rentrer dans son épicerie un jeune meunier ivre qui déclamait par cœur et en langue originale des vers de l’Iliade d’Homère. Sa vocation est née ici.
J’ai vraiment du mal à comprendre cette folie. Où les antisémites allemands avaient raison cependant, c’est dans leur volonté d’interdire l’installation des juifs d’Europe de l’Est (on les appelait Ostjuden) en Allemagne. Ils parlaient quasiment la même langue (le yiddisch est du moyen haut allemand mélangé à quelques mots hébreux et slaves) et l’Allemagne devenant un pays très développé, ces derniers voulant fuir la misère des shtetl d’Europe de l’Est souhaitaient trouver une vie meilleure en Allemagne. Ces juifs-ci étaient cependant beaucoup moins évolués, moraux et civilisés que leurs coreligionnaires d’Allemagne. C’est le genre de juif que nous avons en France, auxquels s’ajoutent les rastaquouères séfarades. La grande erreur des Allemands de l’entre-deux-guerres est de ne pas avoir su faire la différence entre les juifs allemand et ces juifs sans scrupules d’Europe de l’Est. Ce fut une erreur inexpiable, c’est ici qu’on a commencé à dire que le peuple allemand était un peuple sans coeur, bête et obéissant.
C’est aussi une des causes de la défaite, l’injustice porte malheur et ils se sont aliéné leurs propres juifs, les juifs allemands qui nourrissaient très souvent les mêmes sentiments qu’eux à l’endroit de leur patrie. Citons quelques intellectuels juifs allemands d’inclination national-allemande : Ernst Kantorowicz, Karl Wolfskehl, Rudolf Borchard, Paul Nicolaus Cossmann, Arnolt Bronnen et même l’auteur völkisch Ernst Wachler (les Völkisch étaient la branche la racialiste de la Révolution conservatrice), le magnifique linguiste et puriste, défenseur de la pureté de la langue allemande, le juif prussien Edouard Engel, auteur de l’éternel Deutsche Stilkunst, etc. Il y en a beaucoup d’autres, ils ont tous été persécutés. Contrairement à ce que l’on pense, les lois raciales n’étaient pas zoologiques, il fallait produire un arbre généalogique en bonne et due forme pour attester sa germanité. Même les demi-juifs (Halbjuden) et les quarts de juif (Vierteljuden) blonds aux yeux bleus pouvaient subir des vexations et des restrictions à leurs droits.
Pendant la Première Guerre mondiale, les responsables principaux du ravitaillement des armées allemandes furent quatre juifs : Walther Rathenau que l’on peut considérer comme un national-Allemand (il fut assassiné par les nervis des corps francs en 1922 à cause de théories peu ou prou conspis sur son attitude pas assez ferme face à l’Entente pour les négociations du traité de Rappalo, ces abrutis le qualifiait d’Erfüllungsgehilfe, auxiliaire d’exécution de l’Entente), Albert Balin (national-allemand aussi, armateur de Hambourg que Guillaume II qualifiait de « génial juif), le banquier Max Warburg et son mandataire Carl Melchior.
Alléguer donc trois citations du Kaiser défavorables aux juifs, propos tenus vraisemblablement sous l’empire des circonstances, quand la plupart des tentatives révolutionnaires ayant eu lieu après l’armistice de 1918 en Allemagne avaient pour instigateurs des juifs, par exemple Kurt Eisner à Munich, Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht à Berlin, ne me parait pas du meilleur aloi et très probe. Ces citations peuvent être contrebalancées par d’autres beaucoup plus favorables, comme lors de la nuit de cristal en 1938 où Guillaume II a écrit dans un télégramme qu’il avait honte d’être allemand. Guillaume II n’a jamais été hostile aux juifs. Bismarck était parfois mauvais coucheur, mais son banquier principal Bleischröder était juif également et Bismarck l’aimait beaucoup.
Eu égard à l’état de l’Europe de l’Ouest actuel, je pense donc, quand on voit le résultat, que les Allemands auraient mieux fait de ne pas vexer et persécuter leurs juifs, de les laisser tranquilles, et de les honorer selon leurs mérites. Ils auraient eu en revanche toute licence de se défendre contre les autres juifs en les empêchant de s’installer chez eux sans encourir la désapprobation du monde entier. Bernanos disait à raison que Hitler avait déshonoré l’antisémitisme, il s’est mis simplement le monde à dos avec ses outrances et son fanatisme. Le résultat est sous nos yeux aujourd’hui. Je préfère une Allemagne avec 400 000 juifs allemands assimilés dont une bonne partie est nationaliste que l’Allemagne actuelle en train de devenir la poubelle du monde comme le France, la Belgique, la Suisse et la Scandinavie.
Je le répète, les juifs allemands étaient d’une qualité supérieure à tous les autres juifs du monde entier. Il suffit de voir ce qu’a donné en France la branche familiale des Reinach. C’est une dynastie de banquiers juifs de Francfort comme les Rothschild, une partie s’est installée en France au XIXe siècle et s’est francisée. Les 3 enfants sont des miracles du genre humain, Théodore, Salomon et Joseph. Il faut être un raté et une nullité pour considérer ces individus comme nuisibles. Ils ont mis toute leur fortune au service de la science et de la culture et outre moult ouvrages intéressants qu’ils ont écrits, Théodore a laissé la villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer sur la côte d’Azur, un des plus beaux musées sur la Grèce antique de France. Voilà le type de juif que pouvait enfanter l’Allemagne, l’Autriche et tous les pays germanophones, c’est quand même autre chose que les juifs du Yiddischland (juifs de Pologne, de Roumanie, de Lituanie, de Russie et d’Ukraine) dont nous avons eu en France quelques spécimens avec l’escroc Stavisky à l’origine des émeutes du 6 février 34, l’escroc Bernard Nathan, aujourd’hui feu André Glucksmann et son fils à la tête du PS, tous juifs ashkénazes d’Europe de l’Est.
La plupart des juifs allemands nourrissaient donc des sentiments identiques envers leur patrie à leurs homologues chrétiens. En outre, les escrocs ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Si Nietzsche exécrait beaucoup d’antisémites, c’est qu’ils étaient aussi escrocs et malhonnêtes que ceux qu’ils faisaient profession de stigmatiser à longueur de journée. L’énergumène Fritsch avait entrepris d’envoyer à Nietzsche ses écrits, ce dernier rebuté par tant d’inepties l’a éconduit poliment en lui priant de ne plus lui écrire. Fritsch est d’un niveau… bas de plafond on va dire. Beaucoup étaient de fieffés menteurs, les fausses accusations et les calomnies leur étaient familières. Je vous renvoie par exemple à l’affaire des Judenflinten (« fusils des juifs ») d’un autre antisémite professionnel Hermann Ahlwardt. Ce vibrion absolument méprisable avait diffamé la fabrique de fusils Ludwig Löwe, Ahlwardt protestait que le patron juif fournissait des fusils défectueux à l’armée prussienne dans le but d’affaiblir l’Allemagne, car un patron juif d’une usine d’armement ne peut être bien entendu que pro-français, ce qui était complètement faux, les fusils fonctionnaient très bien et Löwe était un bon patriote allemand n’ayant aucune affinité particulière avec la France. La rivalité franco-allemande était encore très importante dans les années 1880. Ahlwardt (surnom der Rektor aller Deutschen, il était directeur d’une école primaire) fut condamné à 5 mois de prison pour diffamation.
Quant au beau-frère de Nietzsche, Bernhardt Förster, antisémite consommé également, il a abusé tout le monde pour attirer des colons allemands au Paraguay et y fonder une colonie allemande et aryenne non corrompue par les juifs : Neu-Germanien (cette colonie existe toujours et elle s’appelle Nueva Germania, il reste 20% d’Allemands, ce sont simplement les descendants de ceux qui n’ont pu revenir en Allemagne à la fin du XIXe siècle par impécuniosité, ils n’avaient pas d’argent pour payer le voyage retour en bateau). Tout était plus ou moins faux, Förster et Elisabeth Nietzsche vivait dans un luxe tout oriental dans une grande maison au milieu des terres qu’ils avaient achetées et les autres colons allemands dans des huttes. Mais les moustiques, le climat, les terres incultes ont eu raison de cette petite colonie. Förster a fini par se suicider et un colon allemand de retour en Allemagne Julius Klingbeil a dit le reste dans Enthüllungen über die Dr. Bernhard Förster’sche Ansiedelung Neu-Germanien in Paraguay (« Révélations sur la colonie du Dr Förster Nouvelle Germanie au Paraguay). Le grand Aryen Förster s’est révélé être un escroc de bas étage.
Attention aux contrefaçons et aux grands discours, ils ne datent pas d’aujourd’hui. Un autre antisémite allemand professionnel de la fin du XIXe siècle Wilhelm Marr, celui qui a inventé d’ailleurs le mot « antisémite », a avoué à la fin de sa vie qu’il s’était complètement fourvoyé, que la transformation radicale de l’Allemagne et sa modernisation n’étaient pas le fait des juifs, mais du progrès humain tout simplement, de l’industrialisation et de la science, et il a eu l’humilité de demander pardon à tous les juifs allemands pour ses insultes. Il vaudrait donc être plus modéré en paroles et plus mâle et noble dans ses actes.
Soit dit en passant, ces colonies allemandes d’Amérique latine constituées à des fins d’hygiène raciale (le terme est d’origine allemande Rassenhygiene) n’ont pas toutes été bien heureuses. Paul Schäfer, le chef de la colonie Dignidad au Chili était un pédophile. Quant à Alfredo Strossner, l’ancien président-dictateur d’extrême droite du Paraguay, moitié allemand, favorable à « l’ordre », la « discipline », la « tranquillité », il aimait bien les petites filles et a eu une dizaine d’enfants avec plusieurs gamines de 15 ans.
Les seules colonies allemandes (en fait mélange d’Allemands, de Néerlandais et de Suisses alémaniques) d’Amérique latine qui fonctionnent et qui rayonnent même sont les colonies mennonites (anabaptistes), mais on y voit moins en effet de matamores, d’histrions et de guignols qui racontent n’importent quoi pour se rendre intéressants.
Dernier exemple d’imposture et de mensonge, mais il y en a d’autres, j’ai parlé plus haut du puriste Edouard Engel et de son chef-d’œuvre Deutsche Stilkunst (l’art d’écrire en allemand) maintes fois réédité. Il fut plagié éhontément par un bon nazi Ludwig Reiner en 1944 qui s’est attribué tous les mérites de Engel. Vu les exemples donnés ci-dessus, mentir, diffamer, escroquer les autres n’est pas très aryen je crois et ces insignes qualités ne sont pas toujours l’apanage des mêmes.
D.V.
1 – Les exemples donnés d’homosexuels dans l’histoire sont connus et donné dans l’article de Rosa Waldeck.
2 – La traduction de l’article de Rosa paraîtra peut-être le 29 septembre, date anniversaire de sa parution (le 29 septembre 1960).
3 – On verra alors comment elle articule le problème de l’homosexualité individuelle (car pour elle, c’est un problème) avec l’homosexualité qui se constitue en minorité et en réseau de pouvoir.
Son raisonnement est clair comme de l’eau de roche: l’homosexualité est un mal, et sa constitution en réseau décuple X décuple X décuple sa nocivité.
4 – Au fond, tout le problème est de savoir si on croit à l’existence du mal.
Si le mal n’existe pas (position de Leibnitz, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles), alors il n’y a bien sûr aucune raison de chercher des complots et des réseaux occultes.
En revanche, si le mal existe, on est sûr qu’il y en a, c’est là un corollaire immédiat de l’existence du mal qui n’appelle, à mon avis, pas de plus ample démonstration.
5 – Corollaire du corollaire, l’existence du mal peut forcer le bien, en fonction des circonstances et du rapport de forces, a lui-même ourdir des complots et à constituer des réseaux souterrains.
Au fait, sait-on ce que c’est qu’un bardache?
Dans la Rome antique, il s’agit d’un sodomite passif.
Concernant les Juifs en Allemagne, le cas de Chaïm Weizmann est intéressant:
Il a étudié la chimie en Allemagne, puis il est parti en Angleterre, et là, il a découvert une bactérie pour accélérer la production d’acétone nécessaire à la production de poudre pour l’artillerie navale britannique.
https://jeune-nation.com/kultur/culture/la-bacterie-weizmann-%D7%97%D7%99%D7%99%D7%9D-%D7%A2%D7%96%D7%A8%D7%99%D7%90%D7%9C-%D7%95%D7%99%D7%A6%D7%9E%D7%9F-et-le-probleme-de-la-double-loyaute
Pour le remercier, le gouvernement de SM lui a concédé la déclaration de Balfour.
Autrement dit, Chaïm Weizmann, futur premier président d’Israël, n’a toujours travaillé que pour son groupe, n’hésitant pas à se dresser contre ses anciens pays hôtes, Russie, Allemagne, et même, au moment de la déclaration d’indépendance, contre le Royaume-Uni.
Ce texte, dont j’ai reconnu instantanément la plume, ne présente pour moi absolument aucun intérêt, contrairement à l’article auquel il prétend s’attaquer !
Ce monsieur a un besoin irrépressible d' »exister », quoi qu’il en coûte, envers et contre tout ! Quitte à sombrer constamment dans le hors-sujet ! Mais comment faire autrement lorsque l’on désire à tout prix étaler sa pseudo-culture aux yeux de tous ?!
Toutefois j’avoue que je ne comprends guère la raison qui pousse ce monsieur à s’obstiner à écrire dans un cadre de type militant… Le militantisme implique une façon d’agir qui recherche l’efficacité dans la simplicité et l’aspect percutant dans la présentation des idées. Monsieur DV est tout l’inverse ! Il veut juste briller ! Tous ses écrits le montrent abondament ! Il ne fait pas du militantisme, il fait de l’étalage de ses connaissances, dont il estime qu’elle sont une forme de critère absolu !
Peu importe les opinions et les arguments : de cela il est toujours possible de discuter ! En revanche le texte de M. DV est-il vraiment de nature à contribuer à la la lutte nationaliste authentique ?
Pour ma part je ne le crois pas !
Ses arguments, en dépit d’une érudition supérieure à celle d’un Rudy Reichstadt, sont du même tonneau : discréditer le « conspirationnisme », terme vague et creux qui recouvre des argumentations de valeur excessivement variée… afin de se faire valoir soi-même !
Et sinon nous abreuver de platitudes sur la diversité des Juifs, dont la direction est dans tous les cas, bien décider à tordre le cou aux valeurs traditionnelles de la France, a minima !
Quant à ses théories sur la prétendue homosexualité de figures historiques éminentes, qui est pour le moins mal établie pour plusieurs d’entre elles, que doit on en tirer pour nous-même ?! Faut-il être philo-juif et « gay friendly » pour être suffisamment raffiné et digne aux yeux de M. DV ?
Pour ma part je ne vois là que la tentative désespérée de quelqu’un qui crève de ne pouvoir être mieux et plus considéré ! Un petit bourgeois pénible, et non pas un militant de la cause nationale !