Air France : menace terroriste après d’inquiétants incidents passés sous silence
La compagnie Air France et les services de renseignement sont sur le qui-vive après la multiplication d’incidents qui pourraient révéler la présence de nombreux agents radicalisés dans les rangs de l’entreprise. Si pour l’heure, aucune de ses anomalies n’a entraîné d’accidents, ces dernières posent question. « Concernant Air France, nous avons constaté plusieurs anomalies avant le départ de vol commerciaux, détaille un fonctionnaire du Renseignement. Elles s’apparentent à des tentatives de sabordage ». Si la compagnie se veut rassurante sur la sécurité de son personnel et de ses clients, un commandant de bord a refusé faire décoller son avion en faisant valoir son droit de retrait après un énième incident. Air France a récemment déposé plainte après que les trappes de remplissage en kérosène sur une quarantaine de ses avions ont été taguées d’un « Allahou akbar » (« Dieu est le plus grand », NDLR). Et d’autres anomalies ont été repérées ces derniers mois. Ainsi, au moment de la check-list, les essais réalisés avant le décollage, plusieurs pilotes ont détecté une panne récurrente sur le moteur relais, qui permet de contrôler les réacteurs depuis le cockpit. Il s’est avéré après enquête, qu’un Français inverti à l’islam, employé par Air France, a été identifié comme suspect. Rapidement, il a pris la fuite et a été repéré au Yémen. Deux autres salariés de la compagnie, des connaissances du premier, sont eux soupçonnés d’avoir trafiqué plusieurs toboggans d’évacuation destinés aux appareils de la compagnie aérienne française. Une opération réalisée dans leur atelier de maintenance. A cela s’ajoutent, ce qu’appelle les services de renseignements, des « signaux faibles » c’est à dire des comportements ou des anomalies sans risque mais inquiétants. Ainsi début août 2016 un agent de piste a refusé de laisser atterrir un avion au prétexte qu’une femme le pilotait.
Les services de sécurité le reconnaissent : les entreprises sous-traitantes apparaissent comme une faille. Comment les contrôler et vérifier les activités de leurs employés quand elles ne sont pas situées sur la zone aéroportuaire de Roissy ? En attendant, les services de renseignement, dont 30 policiers ont été placés en renfort, ont en charge la surveillance de 90 000 salariés répartis dans 900 entreprises. Mission impossible…