Selon une étude du ministère de la Santé, plus de 4 300 lits ont été supprimés sur l’année 2021. Rien que sur le premier mandat d’Emmanuel Macron, environ 21 000 lits d’hôpitaux ont été fermés, plus que sous Hollande mais moins que sous Sarkozy.
En plus de l’épidémie de Covid, qui a encore conduit l’an dernier à fermer des services et des chambres doubles, les capacités hospitalières ont aussi subi des « contraintes de personnel ne permettant pas de maintenir les lits », explique la direction statistique des ministères sociaux (Drees).
Au 31 décembre 2021, les 2 984 hôpitaux publics et privés disposaient très exactement de 382 587 lits d’hospitalisation complète, soit 4 316 de moins en un an. Un chiffre provisoire en léger repli par rapport à 2020 (-4 900) mais encore supérieur aux baisses constatées avant la crise sanitaire.
Au total, plus de 21 000 lits ont été supprimés sur la période fin 2016 – fin 2021 correspondant en majeure partie au premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Soit deux fois plus que sous son prédécesseur François Hollande (-10 000) mais nettement moins que durant le mandat de Nicolas Sarkozy (-37 000). Cette tendance au long cours est expliquée par « la volonté de réorganiser l’offre dans un contexte de virage ambulatoire », expression consacrée pour désigner la part croissante des soins sans nuit à l’hôpital, notamment en chirurgie.
Une explication qui est de la poudre aux yeux et qui ne trompent personne !
Tout le monde se souvient que les pouvoirs publics ont brandi « le risque de saturation hospitalière en soin général ou intensif » c’est-à-dire le manque de place hospitalière pour prendre soin des personnes atteintes plus ou moins sévèrement du Rhume 19 pour imposer les mesures les plus tyrannisantes de la population jamais vues en temps de paix. Les Français ont été « confinés » assignés à résidence, contraint au port du masque-muselière, QR codés comme du bétail, contraints à la piquouse sous peine d’être suspendus de leur emploi et laissés sans ressources ou empêchés de vaquer aux plus simples de leurs occupations professionnelles ou de loisirs à partir de mars 2020.
Pourtant le saccage ne s’est jamais arrêté. La Macronie a continué et continue toujours de supprimer des lits hospitaliers.
Les peuples et leurs intérêts ne pèsent rien dans les équations de la « bonne gouvernance » des progressistes et euro-mondialistes.