Pavel Durov, PDG de l’entreprise de messagerie instantanée Telegram, détenu quelques jours par les autorités françaises puis mis en examen pour de nombreux chefs d’accusation allant de « la complicité de terrorisme » à celle de « la pédophilie », a cédé.
Après avoir été relâché sous contrôle judiciaire strict (pointage, caution de 5 millions d’euros…), le patron de Telegram s’était étonné des allégations portées contre lui, surprenantes pour plusieurs raisons : Telegram a un représentant officiel dans l’UE qui reçoit et répond aux demandes et par ailleurs, les autorités françaises n’ont eu aucun obstacle à le contacter directement pour une demande d’assistance :
« En tant que citoyen français, je me suis souvent rendu au consulat de France à Dubaï. Il y a quelque temps, lorsqu’ils me l’ont demandé, je les ai personnellement aidés à mettre en place une ligne téléphonique Telegram pour lutter contre les menaces terroristes en France ».
Mais, un peu plus tard, dans deux messages publiés après sa « libération » (mais toujours mis en examen), Durov a informé avoir revu la politique de Telegram en réponse aux demandes des autorités, notamment françaises :
« Pour dissuader davantage les criminels d’utiliser la recherche Telegram de manière abusive, nous avons mis à jour nos conditions d’utilisation et notre politique de confidentialité, en veillant à ce qu’elles soient cohérentes dans le monde entier. Nous avons clairement indiqué que les adresses IP et les numéros de téléphone des personnes qui enfreignent nos règles peuvent être divulgués aux autorités compétentes en réponse à des demandes légales valides. »
Les autorités françaises et les médiats avaient annoncé quelques jours avant son deuxième message que « Telegram coopère avec la Justice depuis l’arrestation de Pavel Durov » :
« dès sa garde à vue, l’homme d’affaires et fondateur de la populaire messagerie a promis de coopérer – autant que les moyens humains de la plateforme le permettent – avec la justice française et de faire en sorte que ses réquisitions soient honorées » (Le Figaro, 20,09,2024)
Les médiats précisent que Telegram ne coopère pas seulement avec la France mais que son « nouvel état d’esprit » bénéficie non seulement « à tous les pays européens au sein d’Eurojust » mais également à d’autres pays non-européens et même « une grande puissance internationale »…
L’attaque franco-occidentale contre Pavel Durov a porté ses fruits. l’application divulguera désormais les adresses IP et les numéros de téléphone des utilisateurs sur demande valide des autorités compétentes.
Reste à faire confiance aux autorités, comme le note ironiquement Kompromat, pour que les « demandes légales » ne concernent que la lutte contre la pédophilie ou le terrorisme, dans un pays comme la France où la simple expression de certains propos ou opinions sont purement et simplement pénalement réprimées d’amendes et de prison…
Beaucoup s’étaient sentis pousser des ailes de dissident et de résistant grâce à des VPN comme Tor ou des sites comme Telegram ou Whatsapp qui leur permettaient – du moins le pensaient-ils – de discuter sans risque dans le confort du canapé de leur salon.
Mais la résistance, ce n’est pas cela.
En France, il n’y a de toute façon aucune résistance, et aucune vélléité de résistance à l’ordre établi.
J’ai fait l’expérience d’être exclu de telegram « téléphone banni » avant l’arrestation de Pavel Durov.
J’ai sans doute commis le crime de traîner sur des sites nationalistes, de fouiner sur des sites russes, ukrainiens, gazaouis et canadiens (PNC), pour connaître l’état de ce monde. J’ai suivi les sites « dits » abominables de civitas, porte latine, observatoire de la christianophobie (ce dernier est inaccessible sur telegram mais pas sur duck duck: allez comprendre).
Par contre les sites pornos, yes card se portent pas trop mal.
Je fais de la résistance avec mon chapelet, me disant que de toute façon aucune solution humaine n’est possible. Bien cordialement. Oremus Deum.