Bill de Blasio a annoncé vouloir supprimer le symbole de granite situé à Broadway et inauguré en 1931. Un objet de « haine » qui n’a pas lieu d’être sur la place publique, selon la terminologie antiraciste en vigueur qu’on tente de nous imposer jusque dans le discours.
Le terrorisme raciste des « Black Lives Matter »
Suite aux événements de Charlottesville où les groupes racistes anti-blancs « antifas » et autres « Black Lives Matter », ont fait œuvre d’intimidation terroriste à l’égard des défenseurs de la statue du général sudiste Lee, les autorités de plusieurs villes, cédant à la panique, ont décidé de retirer des monuments confédérés. À New York, le maire démocrate Bill de Blasio a annoncé vouloir supprimer « tous les symboles de haine au sein de la ville ». Parmi eux, une plaque commémorative du maréchal Pétain, dont l’histoire actuelle tente schyzophréniquement de faire oublier qu’il fut le héros de Verdun, pour retenir qu’il devint chef de l’État français pendant l’Occupation allemande, qui reçu au demeurant les pleins pouvoirs constituants à la quasi-unanimité du Parlement réuni à Vichy !
L’emballement antiraciste
« La plaque de commémoration du collaborateur nazi Philippe Pétain sur la promenade du « Canyon of Heroes », serait une des premières que nous retirerons », a déclaré Bill de Blasio sur Twitter. Le porte-parole de la mairie, Eric Phillips, a déclaré à un quotidien américain : « Nous sommes au début d’une opération que nous souhaitons organiser sur le long-terme et qui consistera à étudier les structures publiques et les œuvres d’art controversées ». En attendant, la « Big Apple » a fait appel à des experts afin de déterminer les critères sur lesquels reposerait la suppression des objets.
« L’insupportable police juive de la pensée »(*) aux méthodes staliniennes !
La plaque du maréchal Pétain se situe en plein cœur du quartier de Broadway. Quelques mètres plus loin se trouve également celle de Pierre Laval, président du Conseil sous l’Occupation. Le quotidien américain rappelle qu’un des membres de l’Assemblée de Brooklyn, le député Dov Hikind, avait déjà demandé la suppression des deux plaques :
« Ceci n’a rien à voir avec la liberté de parole. Des symboles douloureux et évidents de haine, comme les statues et plaques commémorant les collaborateurs nazis ou les partisans de l’esclavage, sont à l’opposé de tout ce que la ville de New York défend. Les statues et plaques de ces criminels n’ont pas leur place dans l’espace public de New York »
En effet, la caractéristique principale et manifeste de cette « insupportable police juive de la pensée »(*) est quelle s’attribue toujours implicitement et arbitrairement toute légitimité pour distinguer paroles criminelles et paroles autorisées…
Cependant, comme le rappelle un journal israélien, la plaque du maréchal Pétain a été inaugurée avant la Seconde Guerre mondiale. En 1931 précisément, lors d’une parade militaire à New York célébrant le rôle qu’eut le maréchal durant la bataille de Verdun, en 1916. Voilà 86 ans que la plaque de granite n’a pas bougé de sa place. Depuis 1886, la promenade du « Canyon of Heroes » accueille sur son trottoir le nom de figures historiques, considérées comme ayant accompli des actes héroïques. On peut y trouver le nom du Général de Gaulle, Winston Churchill ou encore, de John F. Kennedy.
Alors, à Jeune Nation, dans la continuité de notre campagne lancée en 2016, Justice pour le maréchal, Pétain à Verdun, nous disons : Soutien au Maréchal, chef de l’État français ! Honneur et fidélité !
Il est le héros vainqueur et sauveur de la France, en 1916 comme de 1940 à 1944 ! Ce n’est pas au député Dov Hikind où à cette « insupportable police juive de la pensée » de décider quel héros français doit être honoré !
(*) « En confiant au pouvoir judiciaire la tâche détestable de paraître traquer le délit d’opinion et d’expression, en espérant de la concurrence entre organisations « antiracistes », une obsessionnelle chasse aux sorcières qui présente les mêmes excès que n’importe quelle chasse de cette nature, en s’abritant derrière des institutions juives inquiètes pour légitimer une insupportable police juive de la pensée, Michel Rocard devrait s’interroger en conscience s’il ne se prête pas à une assez répugnante instrumentalisation des concepts de racisme et d’antisémitisme en vue d’objectifs peu avouables. » (Annie Kriegel, Le Figaro, 3 avril 1990)