Chine : le cardinal Zen dénonce les mauvais plans du Saint-Siège
Le cardinal Joseph Zen, archevêque émérite d’Hong Kong, a été déjà été signalé par Jeune Nation pour sa dénonciation de la ligne vaticane d’abandon des catholiques chinois qui refusent « l’Église officielle » contrôlée par le Parti communiste.
Le 30 juin, il a lancé un appel à l’objection de conscience à ces catholiques fidèles à leur foi, par rapport à l’accord que le Vatican s’apprête à conclure avec la Chine. Même s’il devait être approuvé par le pape François un tel accord irait « contre le principe de leur foi », a-t-il écrit récemment sur son blog. Cet homme courageux ne conçoit pas que l’Église catholique puisse approuver sa propre et entière mise sous tutelle par le gouvernement communiste chinois. Il réaffirme que c’est par fidélité à Rome qu’une Église clandestine a continué d’exister en Chine parallèlement à l’Église patriotique à travers laquelle le pouvoir communiste contrôle les croyants et qu’il ne faut pas oublier les nombreux sacrifices et les souffrances résultant de la répression que cela a entraîné.
En se fondant sur la lettre de Benoît XVI à l’Église de Chine en 2007 selon laquelle « les principes d’autonomie, d’indépendance, d’autogestion et d’administration démocratique de l’église patriotique de Chine sont « incompatibles » avec la doctrine catholique », il en appelle à la conscience des catholiques chinois pour juger du contenu de l’accord qui appellerait à rentrer dans le giron de « l’Église patriotique chinoise ».
François n’est jamais avare d’un mauvais coup contre son camp.