Le président des États-Unis, Joe Biden, vient d’annuler la réforme du Conseil de Sécurité nationale (NSC) entreprise par son prédécesseur, le président Donald Trump.
Dès son entrée en fonction, celui-ci avait exclu des réunions régulières du Conseil le directeur de la CIA et le président du Comité des chefs d’État-major.
Ce faisant, il avait soustrait cet organe aux leaders de l’impérialisme américain. Cette réforme lui avait permis d’être le second président depuis la Seconde Guerre mondiale à ne pas entreprendre de nouvelle guerre. L’autre président fut le démocrate Jimmy Carter, élu dans la foulée des révélations sur les coups d’État et assassinats politiques entrepris par l’Agence un peu partout dans le monde.
La réforme du président Biden annonce clairement son intention de renouer avec les coups tordus de l’Agence. Le directeur de la CIA et le président du Comité des chefs d’État-major assisteront à toutes les réunions du Conseil de Sécurité nationale, mais pas obligatoirement aux réunions des Principals, les principaux responsables gouvernementaux.
On a donc pas fini de voir des GI au moyen orient pour, entre autre, défendre nos meilleurs alliés. Un ménage intérieur pour un retour à des traditions belliqueuses de politique extérieure. Nul doute que Dick Cheney, membre du gouvernement Biden et néoconservateur créateur du think tank PNAC (Projet pour un nouveau siècle américain) dont le but est de promouvoir le leadership global des États-Unis au xxie siècle, aura eu son mot à dire sur le sujet. Plus de doute, c’est bien la démocratie qui a gagné les élections et elle n’a pas fini de faire couler le sang. En toute humanité, cela va de soi.
Source : E&R