Depuis samedi, la Lituanie (qui n’a pas de frontière avec la Russie), par laquelle transitent la plupart des biens acheminés depuis la Russie vers Kaliningrad sur la mer Baltique, interdit le transport de certaines d’entre elles faisant l’objet de sanctions de l’Union européenne. Les marchandises circulaient jusque-là par le corridor de Suwalki (long de 35 km) qui relie l’oblast de Kaliningrad, l’enclave russe située entre le nord de la Pologne et le sud de la Lituanie, à la Biélorussie.
Selon le le gouverneur de la région, Anton Alikhanov, les chemins de fer lituaniens ont informé la région de Kaliningrad de la fin du transit d’un certain nombre de marchandises en raison des sanctions de l’UE. Il a précisé qu’environ 50 % des marchandises transportées entre la région de Kaliningrad et d’autres régions russes, y compris les matériaux de construction et les métaux, ainsi que les produits finis exportés de Kaliningrad, relèvent de l’interdiction.
Des journalistes et analystes russes soulignent que la garantie de la liberté du transit terrestre vers Kaliningrad avait été une condition à la ratification, par Moscou, du traité sur la frontière avec la Lituanie, en 2002-2003. Ainsi, la Lituanie, par ses actions, remet en cause la légitimité de sa propre frontière, sa souveraineté et, par conséquent, la légitimité de la frontière orientale de l’Union européenne.
Et le chef de la commission du Conseil de la Fédération de Russie pour la protection de la souveraineté de l’État a réagi au blocus partiel imposé par la Lituanie. Si l’Union européenne ne corrige pas la situation avec le blocus des transports de Kaliningrad, Moscou résoudra ce problème par tous les moyens disponibles, a déclaré Andrey Klimov :
« L’Union européenne, si elle ne corrige pas immédiatement l’astuce impudente de Vilnius, désavouera elle-même pour nous la légitimité de tous les documents sur l’adhésion de la Lituanie à l’UE et déliera les mains pour résoudre par tous les moyens le problème de transit de Kaliningrad créé par la Lituanie nous choisissons », estime Klimov.
Mais, autre inconnue dans le jeu, la Pologne pourrait être tentée de profiter de la querelle pour s’emparer de Kaliningrad. La réponse de la Russie pourrait ne pas plaire beaucoup à Varsovie.
Et voilà, Poutine peut-être bientôt obligé de faire comme Hitler et de désenclaver un territoire russe en Pologne : Kaliningrad. On voit d’ailleurs que Kaliningrad est très proche de Gdanks = Dantzig = corridor = Deuxième Guerre mondiale.
Tout va dépendre de la Pologne, est-ce qu’elle saura tirer les leçons de l’histoire et résister aux pressions américaines qui en 1939 l’avaient conduite à tenir une position intransigeante sur la question du Corridor vis-à-vis de l’Allemagne, entraînant l’invasion de la Pologne par l’Allemagne et l’URSS et la Seconde Guerre mondiale dans la foulée.
Mais attention, ce n’est pas tant la mèche qu’il faut surveiller que le baril de poudre autour, comme en 1939, il n’y aura guerre mondiale que si les plus grandes puissances (USA et URSS à l’époque) sont intéressées par une guerre mondiale.
Ironie de l’histoire, Kaliningrad était aussi une enclave germanique : anciennement Königsberg en Prusse-Orientale. La cathédrale de Königsberg est située sur l’île de Kant (appelée autrefois île de Kneiphof) et c’est là que se trouve le tombeau du philosophe allemand … auteur d’un projet de paix perpétuelle.
Voici les considérations qu’on trouve sur le site russe FAN, le 20 juin 2022 :
Les autorités polonaises ne devraient pas aggraver les relations avec la Russie en tentant de menacer d’une hypothétique saisie de la région de Kaliningrad, car ces spéculations pourraient avoir des conséquences inattendues pour la Pologne. Cette conclusion a été faite par le célèbre expert militaire russe, spécialiste de l’Institut des pays de la CEI Vladimir Evseev. Dans une interview accordée au portail d’information ukraina.ru, il a parlé en détail du comportement de la Pologne sur la scène internationale et a également expliqué comment la Russie pourrait répondre à la tentative de Varsovie de s’emparer de Kaliningrad.
Vladimir Yevseyev a tout d’abord rappelé que dans le contexte de l’opération spéciale de la Russie visant à « dénazifier » et à « démilitariser » l’Ukraine, le comportement de la Pologne est préoccupant. Ainsi, Varsovie montre certaines actions agressives dirigées contre la région de Kaliningrad. Le pays teste très probablement le terrain pour la mise en œuvre de provocations militaires spéciales à la frontière avec la Russie.
L’expert militaire est convaincu que les autorités polonaises peuvent prendre des mesures extrêmes, après avoir tenté d’attaquer le territoire russe. La réponse de la Russie à la tentative de la Pologne de s’emparer de Kaliningrad pourrait ne pas plaire beaucoup à Varsovie. Moscou est capable de réagir extrêmement durement à l’apparition de troupes de l’OTAN sur son territoire :
« Je n’exclus pas qu’à un moment donné, la Pologne exacerbe la situation à la frontière avec la région de Kaliningrad. Mais nous devons comprendre que si la Russie a le moindre doute que Kaliningrad sera saisie par les pays de l’OTAN, alors la Russie utilisera des armes nucléaires et créera un corridor terrestre à travers le territoire de la Lituanie », a expliqué l’expert.
Yevseyev a également suggéré qu’il est peu probable que les autorités polonaises osent commettre une provocation militaire aussi dangereuse. Cependant, ils peuvent tomber dans un piège rusé des États-Unis visant à aggraver la situation en Europe.
Solution: rendre Kaliningrad et la Prusse-Orientale à l’Allemagne:
bien mal acquis ne profite jamais.
Koenigsberg faisait partie du royaume de Prusse orientale et n’était pas une enclave germanique car sans discontinuité geographique . C’est un territoire annexé par l’union soviétique dont la population a été chassée puis remplacée par des soviétiques. Frédéric le Grand doit se retourner dans sa tombe . Sans parler de Kant .
für Freiheit
certes,
Und für Brot bricht an
(et pourquoi 2024?, le film Fahrenheit ne parle pas spécialement de 2024 …)
Et voilà le travail : l’engrenage est en marche ! IL faut d’urgence voter à l’AN nouvelle un renversement d’alliance au détriment des uSA et au bénéfice de la France avec donc respect de la Russie à la clef ! C’est ce que j’ai promis de faire si j’avais été élu ! MACRON doit être empêché de continuer sa politique opposée à la France et aux Français aux ordres du DEEP STATE communiste US !
Et pourquoi pas l’Alsace Lorraine, la Silésie et la Poméranie pendant qu’on y est ! Il ne faut tout de même pas oublier que malgré leurs certificats d’aryennité, les allemands, ils ont perdu la seconde guerre mondiale !
La meilleure solution serait de désenclaver l’enclave, en prenant un petit morceau de Pologne et de Lithuanie pour établir une continuité territoriale avec le Bélarus, en compensant, c’est à dire en rétrocédant une petite partie de l’enclave à la Pologne et à la Lithuanie. Il faudrait aussi dire aux polonais et aux lithuaniens, pour une fois de prendre exemple sur les français. Après tout, cela ne se passe pas trop mal, pour l’enclave monégasque ! Ces soviétiques, quels balourds, ils n’ont pas pensé une seconde qu’un jour la Lithuanie redeviendrait indépendante !
Pour ce qu’il reste comme Alsaciens et comme Lorrains, la question n’a plus guère de sens.
Du reste, concernant les Alsaciennes, je ne sais pas si leur petit cœur est resté français, mais leur petit cul, ça fait longtemps que non.
On ne peut être authentiquement nationaliste et ignorer que ce n’est pas seulement l’Allemagne Aryenne qui a perdu cette guerre, mais l’ensemble de l’Europe.
Et contre qui ? Relisez donc « Deux siècles ensemble » de Soljenitsyne…
Tout y est dit et vous replongera dans l’actualité.
Mais encore faut-il être capable de se documenter plutôt que de réciter la doxa bien pensante !
Je ne comprends pas ce que vous dites, je ne vois pas le rapport avec mon post.
Mais un conseil, il ne suffit pas de lire, il faut aussi se rendre sur place, en 40 ans, j’ai dû me rendre une dizaine de fois là-bas.
L’Alsace n’est plus alsacienne que sur les bocks de bière et les sous-bock et c’est à peu près tout.
Quand on lève les yeux, ce ne sont plus des cigognes que l’on voit (à part à Munster et dans quelques réserves complètement artificielles) mais des coupoles de mosquées.
En arrivant sur Colmar, après avoir revisité Turckheim où j’avais fait des vendanges étant jeune, déjà déçu par le côté décrépi du village qui à l’époque était très riche, j’ai renoncé à visiter le pourtant réputé centre de ville: la première chose qu’on voit en arrivant dans Colmar, au premier rond-point, c’est une mosquée.
Déjà vers 1980, mon hôte, le vigneron qui nous avait pris pour les vendanges, nous avait fait visiter une cité immigrée dans le secteur, comme un mauvais présage: on avait tous le même pressentiment, et on avait tous raison.
Reste encore la route des crêtes et ses auberges où on peut manger une super omelette au lard avec du vin blanc au petit déjeuner, à midi des pomme de terre dans la cheminée (j’ai oublié le nom) et de la tarte aux brimbelles.
Mais il faut faire vite, ça va disparaître, le personnel, déjà, va changer, d’ici à ce que comme les troquets à Paris ce soit repris par des Chinois (omniprésents à Saverne)