Hervé Ryssen, écrivain français nationaliste, auteur de nombreux ouvrages, nous a accordé un entretien exclusif. Incarcéré pour ses écrits pendant la période Covid, il est désormais dehors et nous raconte son expérience carcérale à travers son nouveau livre : Le coup de la loi.
Qu’est-ce que la prison lorsqu’on est un écrivain français nationaliste ? Quel est le « coût » de la loi ? Il répond à nos questions dans cet entretien exceptionnel.
Pour soutenir Hervé Ryssen et sa liberté d’expression, vous pouvez vous procurer ses ouvrages en cliquant sur ce lien : herveryssen-leslivres.hautetfort.com
Source : Culture Populaire
Hervé Ryssen, que je salue au passage, n’a pas été emprisonné parce qu’il était nationaliste. En France, on peut être ce qu’on veut. Ce qui est férocement réprimé, et le plus pire est toujours à venir, c’est de toucher, ou même d’être coupable de vouloir peut-être » toucher » ( mettre en cause) certains individus considérés comme intouchables. Il est fondamental de comprendre cet essentiel, qui fait que de macron à une partie de la gauche, tout le monde est aligné sur ce dogme.
C’est certain, c’est ce qui s’est produit récemment encore pour civitas et Pierre hillard pour une simple évidence. Cela étant dit, être nationaliste implique de toucher à ce qui est intouchable.
Message d’Hervé Ryssen depuis la prison : « Quand je pense à tout ce que l’on m’a fait subir, c’est le sentiment d’injustice qui domine »
Texte rédigé le 26 décembre 2020
Voilà, ça fait 100 jours que je suis incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis. Quand je pense à tout ce que l’on m’a fait subir, tout bien pesé, c’est quand même le sentiment d’injustice qui domine.
Donc : homme violent, armé, et prêt à tuer. Voilà le portrait que l’on fait de moi au début d’un procès.
Ensuite, c’est une pluie de condamnations pour « provocation à la haine », à la « violence ou à la discrimination raciale », « injure publique à caractère raciste », toujours sur des petites phrases de conclusion.
Parce que la réalité c’est quinze années de travail acharné : onze livres qui correspondent à six ou sept thèses de doctorat, neuf montages de documentaires, sans compter les articles et les vidéos. Même quand je ne dis rien, que je me contente de montrer au public des documents et des témoignages (sur l’inceste et l’hystérie par exemple), je suis quand même condamné : « Il ne produit aucun élément susceptible de justifier d’une enquête sérieuse ».
Je risque maintenant d’être condamné pour « négationnisme », alors même que je n’ai jamais abordé cette question dans aucun de mes livres, dans aucun de mes documentaires, dans aucune de mes vidéos, dans aucun de mes articles ; simplement parce que j’ai cliqué sur le bouton « Partage » d’un photomontage pour me moquer d’une certaine inclination au lamento victimaire dénoncée par Shmuel Trigano ou Esther Benbassa, entre autres.
Avec les deux nouvelles procédures, je peux être condamné demain pour appel au meurtre, apologie de terrorisme, atteinte à la sûreté de l’État, ou je ne sais quoi d’autre, moi qui suis toujours resté sur le terrain des idées. Je me prépare au pire, et je sais que toutes les prières du monde sont totalement inopérantes dans ces cas-là.
Je me rassure en pensant que mes livres sont maintenant traduits ou en train d’être traduits et publiés en anglais, en portugais, en espagnol, en allemand, en italien, en arabe, en turc et en farsi. Je n’aurai donc pas fait tout cela en vain.
Dans toute communauté humaine, il y a des gens probes, honnêtes, droits, dignes, généreux, empathiques, tolérants ; et d’autres, qui le sont moins. Dans toute communauté humaine, il y a aussi des salauds, des hypocrites, des gens malhonnêtes ou fanatiques… Mais pour les avoir vu de près, je puis vous dire que les avocats des parties civiles (la LICRA, l’UEJF, SOS Racisme, la Ligue des droits de l’homme, J’accuse, Avocats sans frontières) ne font de toute évidence pas partie des plus modérés des « associations » qu’ils représentent. Ce sont au contraire les plus fanatiques. Au procès du 2 décembre, ils étaient en face de moi. J’ai vu la haine dans leurs yeux. J’ai aussi vu quelques-uns des symptômes de cette maladie qu’avait étudiée Sigmund Freud : l’hyper-émotivité, une forme de paranoïa plus ou moins feinte, une grande intolérance à la frustration qui a amené l’un des avocats à me traiter publiquement de « faussaire » (on lui souhaite bon courage pour le démontrer).
Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est leur capacité à nier brutalement et entièrement – devant le tribunal, qui plus est – le rôle de certains juifs dans l’aventure bolchévique, alors même que c’est de notoriété publique, au moins pour les gens un peu cultivés. Tenez : à la bibliothèque de la prison, j’ai emprunté ce livre pour les esprits simples : Christophe Bourseiller, Voyage dans la tête des conspirationnistes (JC Lattès, 2016). Et voici ce qu’il écrit, à la page 53 :
« Il est vrai que nombre de juifs russes militent pour l’émancipation sociale et politique. Beaucoup d’entre eux rejoindront l’opposition communiste. »
Voilà. Il y a des brouettes de preuves et de témoignages, dont beaucoup viennent d’intellectuels de la communauté juive (ceux qui sont honnêtes, on va dire ça comme ça). Mais quand on leur demande d’admettre le minimum, ces avocats qui me poursuivent de leur haine restent cois. Ils nient tout en bloc, comme s’ils étaient victimes de cette « amnésie sélective » si caractéristique. Et cependant, vous allez voir que c’est moi qui serai condamné pour « négationnisme ». C’est ce qui s’appelle une inversion accusatoire….
J’ai été professeur d’histoire-géographie pendant trois ans, dans l’Éducation nationale. Et pendant ces trois années, je n’ai jamais, jamais, jamais sous-noté ou sur-noté un élève en fonction de son origine raciale ou religieuse. Bref, quand je me regarde dans la petite glace de ma cellule, je suis assez fier de moi, finalement, et de ce que j’ai accompli. J’espère que cette confidence ne sera pas retenue contre moi comme une nouvelle provocation à la « haine ».
Je vous souhaite une bonne année 2021, mes amis, en espérant que vous ferez tout votre possible pour faire progresser le beau, le bien et la vérité autour de vous. Soyez heureux de vivre (ou faites semblant, c’est pareil). Et profitez-en bien, parce que la vie est courte !
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Message-d-Herve-Ryssen-depuis-la-prison-Quand-je-pense-a-tout-ce-que-l-on-m-a-fait-subir-c-est-le-62276.html
Il y a plusieurs années ,J’étais allée à une dédicace de Laurent Obertone pour son premier ouvrage La France orange mécanique et c’était à la librairie Facta d’Emmanuel Ratier. J’ai demandé à un jeune homme de l’établissement ce qu’il pensait d’Hervé Ryssen . Il m’a répondu qu’Hervé Ryssen ne restait jamais au même endroit plus de trois heures , en extérieur. Robert Faurisson avait bien dit qu’il vivait lui-même dans la peur , c’était dans le documentaire « Un homme « . Hervé Ryssen s’est un peu mis en retrait mais la prison lui a donné une expérience supplémentaire qui a encore enrichi son savoir . Avec l’épisode du Guadeloupéen, il a subi le racisme anti-Blancs dont il avait parlé dans l’un de ses livres . Ce qui me fait souffrir, pourtant, c’est le temps qui passe … Depuis le départ de Robert Faurisson, trois conflits sont apparus : L’Arménie , l’Ukraine et l’Israel . J’ai remarqué que quand une bagarre éclate près de soi, généralement on est pris à partie .