Noël de Tissot est né le 22 décembre 1914, à Versailles.
Professeur de mathématiques et journaliste de métier, ii devient le secrétaire général de la Légion des Combattants dans les Alpes maritimes en 1940. C’est là qu’il rencontre Joseph Darnand, dont il devient le bras droit « intellectuel » , Pierre Cance en étant le bras « muscle », malgré le fait que Tissot soit un ancien membre du PPF.
Noël de Tissot est, avec Jean Bassompierre et le docteur Paul Durandy, à l’ origine de la doctrine du S0L et de la Milice Française.
II est nommé secrétaire général de la Milice Française, à partir du 4 février 1943. On doit d’ailleurs à Tissot le célèbre emblème milicien : le gamma stylisé.
II est l’un des cinq cosignataires du « Plan de redressement français » de septembre 1943 : Rapport sur la situation politique en France, envoyé en plusieurs exemplaires au Chancelier Hitler, Himmler et Rosenberg.
Le 18 octobre 1943, ii fait partie des cadres miliciens qui s’engagent dans la Waffen-SS, il est alors marié avec un enfant. Tissot fait partie de la promotion de français à Bad Tölz, du 10 janvier au 4 mars 1944, dont il sort Obersturmfuhrer, ce qui est assez exceptionnel, Noel De Tissot n’étant que Maréchal des logis dans l’armée française. II est nommé chef de la 1ere compagnie de la 8. Franz. SS-Freiwilligen-Sturmbrigade.
En Galicie, il est isolé de ses camarades à l’aube du 21 août 1944, lors d’une attaque venant d’un convoi soviétique, que Tissot et ses hommes avait abordé, croyant avoir à faire à un convoi civil. Noël de Tissot a probablement été fait prisonnier et exécuté. Certains rescapés relatent qu’il a peut-être été tué par une rafale de mitrailleuse du convoi, durant la confusion qui suivit l’attaque.
En tout cas, on ne le reverra plus après ce 21 août 1944.
A nouveau, merci d’évoquer ces camarades qui ont donné leurs vies pour la survie de l’Europe des patries charnelles.
Amitiés sociales et nationales
En janvier 1943, le SOL devient la Milice française, qui aidera l’occupant nazi à traquer les résistants, les Juifs et les réfractaires au Service du travail obligatoire (STO). Noël de Tissot est alors un dirigeant important de cette organisation supplétive de la Gestapo. Il en conçoit même l’emblème, un gamma stylisé.
En septembre de la même année, Joseph Darnand, Noël de Tissot et Marcel Déat signent un « plan de redressement » adressé aux responsables du Reich, dans lequel ils affirment qu’il n’est pas de relèvement français « possible hors d’une Europe libérée par la victoire allemande ».
Le milicien Tissot ne s’arrête pas en si bon chemin: il s’engage dans la Waffen-SS et y sera nommé chef de la 1re compagnie de la brigade d’assaut des volontaires français. Le 21 août 1944, il tombera en Galicie, exécuté par des soldats de l’Armée rouge.