Madeleine Albright, née Korbelova, en Tchécoslovaquie le 15 mai 1937, d’origine juive, a été Secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique entre 1997 et 2001. Elle est décédé le 23 mars 2022 goûtant maintenant à la justice divine. Pendant son passage dans l’administration Clinton, alors que les Talibans envahissent Kaboul le 27 septembre 1996, elle est connue pour avoir fait étalage de son incompétence et son manque de vision en déclarant « c’est un pas positif ». Et fort de ce soutien politique, les fondamentalistes afghans s’emparent dès lors du pouvoir en Afghanistan avec les répercussions que l’on connaît y compris pour les États-Unis.
Elle fait aussi du renversement du président serbe Slobodan Milošević sa priorité, apportant aux organisations d’opposition des fonds considérables qui finissent souvent entre les mains des bandes armées terroristes de l’UCK pratiquant une campagne d’épuration ethnique anti-serbe au Kosovo.
Alors que la Serbie tente de rétablir l’ordre dans la province et de protéger les populations serbes, le 24 mars 1999 l’OTAN et sa coalition occidentale, sans aucun mandat du Conseil de Sécurité de l’ONU et en flagrante violation de leur propre droit international, lançait une campagne terrible de bombardements. Pendant près de 78 jours les raids aériens destructeurs et meurtriers frappent sur tous le territoire et le peuple serbe.
Les atlanto-sionistes et leurs affidés se sont ainsi lancés dans une véritable campagne terroriste d’envergure internationale : leur objectif était de forcer la main de la Serbie et du peuple serbe par le sang, les destructions et la terreur afin de créer la république bananière et mafieuse du Kosovo.
L’opération appelée « Force alliée » a été menée par 19 pays de l’OTAN pendant 78 jours, du 24 mars au 10 juin 1999. Les bombes ont été larguées sur plusieurs cibles à caractère militaire et industriel : 37 465 missions aériennes, soit 480 par jour en moyenne. Les cibles de l’OTAN furent principalement des infrastructures civiles : ponts, aéroports, centrales électriques, un hôpital pédiatrique, un train de voyageurs, la radio télévision serbe… Les américains admettent avoir utilisé plus de 30 000 projectiles à uranium appauvri radioactifs.
« L’OTAN a largué 15 tonnes de bombes à l’uranium appauvri sur la Serbie, laissant la mort et l’agonie pendant des générations après la guerre. Depuis 1999, de nombreux enfants en Serbie ont souffert de tumeurs et 366 soldats de l’OTAN sont morts du cancer », a récemment affirmé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.

Les estimations du nombre de victimes civiles divergent : entre 489 – 528 civils tués (selon l’Organisation non gouvernementale Human Rights Watch) et 1 700 civils tués selon les sources serbes dont presque 400 enfants, ainsi que 10 000 blessés… Parmi ces victimes, que les autorités américaines vont nommer d’une manière statistique – le « dommage collatéral », on trouve des passagers du train sur le pont de Grdelica, des réfugiés kosovars près de Djakovica, des civils du sanatorium de Surdulica, le personnel de l’immeuble de la RTS (Radio-télévision de Serbie), des journalistes de l’ambassade de Chine à Belgrade, des habitants de Luzane, de Korisa, de Nis, de Varvarin…

Quant à sa « légalité », cette opération a violé plusieurs lois et conventions internationales. Même sous une enseigne « humanitaire », elle a été commencée sans l’autorisation de l’ONU. Elle a violé les statuts de l’OTAN elle-même qui stipulaient que l’Alliance est une structure militaire défensive, et non offensive.
Joe Biden, alors membres du Comité des affaires étrangères du Sénat, avait déclaré être coauteur de cette décision d’utiliser la force.
Les conséquences de ces actes pour l’OTAN ? Aucune. Quelques excuses officielles timides demandées à la Serbie quelques années plus tard par le président de la Tchéquie Milos Zeman… Les conséquences de ces actes pour la Yougoslavie ? La destruction des infrastructures militaires, industrielles et civiles, des tués, des blessés, un traumatisme pour tout un peuple, un procès surmédiatisé de Milosevic, le morcèlement du pays par les principes ethniques et religieux… L’OTAN, là où elle intervient, apporte-elle la paix ?
Et surtout, le Kosovo reste une « plaie ouverte » de cette région des Balkans. La reconnaissance occidentale de l’indépendance du Kosovo en 2008 crée un terrain permanent de pression sur la Serbie ou de risque d’aggravation de la situation. Aujourd’hui, malgré plusieurs centaines de morts et de nombreux crimes de guerre, les assassins de l’OTAN courent toujours. Le Kosovo est devenue une pustule islamiste au cœur de l’Europe, son « indépendance » est toujours soutenue par les forces mondialistes en vue de son rattachement au projet de « Grande Albanie » pour servir les intérêts géostratégiques de Washington.
Cet épisode est l’illustration la plus convenable et évidente de l’impérialisme sans complexes de l’OTAN, façade militaire et masque hypocrite des États-Unis dans leur expansionionisme guerrier. Toujours sous couverture morale et prétexte humanitaire. On a ici à l’état pur toute l’histoire des Américains dans la mise en œuvre de leur prétendue DESTINÉE UNIVERSELLE DE NATION ÉLUE INDISPENSABLE À L’HUMANITÉ.
Cette notion qui explique et justifie TOUT permet de comprendre pourquoi en 250 ans d’existence les États-Unis n’eurent que 24 ans sans guerre.
Quelle autre nation au monde montre une telle prouesse mortelle ?