Le Bund germano-américain ou Fédération germano-américaine (German American Bund ou, en allemand, Amerikadeutscher Bund, ou Amerikadeutscher Volksbund, abrégé « AV ») est une organisation américaine nationale-socialiste active dans les années 1930. Son objectif principal est de promouvoir la nouvelle Allemagne nationale-socialiste aux États-Unis.
On apprend dans le dernier livre de Michael Benson, Gangsters vs. Nazis : How Jewish Mobsters Battled Nazis in Wartime America, que Stephen Wise, le célèbre Grand Rabbin, et Nathan D. Perlman – juge, conseiller municipal de New York et ancien congressman – se sont secrètement rapprochés du parrain de la mafia juive, Meyer Lansky, pour saboter par la violence et l’intimidation les réunions du Bund en y faisant débarquer des gangsters professionnels et les voyous les plus endurcis.
Lansky était tout à fait partant pour s’en prendre aux « nazis » à condition toutefois que rien ne filtre dans la presse au cas où il serait arrêté : « je ne veux rien trouver dans la presse juive [New York Times etc.] qui pourrait tomber sous les yeux de ma femme ».
La scène se passait en 1938. À l’époque, le Bund américain sous la houlette de Fritz Kuhn montait des camps pour lever des fonds et faire connaître la nouvelle Allemagne aux Américains sous un jour favorable. Pour la bagarre, Lansky emmenait avec lui des gars comme Abraham « Kid Twist » Reles et Charles « Bug » Workman, un de leurs premiers méfaits eut lieu au Yorkville Casino de New York.
Perlman jouait-il avec sa carrière ?
« Ces actions étaient bien sûr complètement contraire à la loi» explique Benson, «mais c’est comme s’il y avait eu une sorte d’accord tacite, une entente, de sorte que les policiers avaient toujours le dos tourné au mauvais moment et arrivaient toujours après la bataille, trop tard pour pouvoir faire quelque chose et attraper les coupables ».
Les bandits étaient largement en infériorité numérique, mais Lansky savait qu’ils auraient le dernier mot ; en face, il n’y avait pas comme en Allemagne des SA, et de fait, petit à petit, les gens du Bund prenaient peur et renonçaient à se montrer en public. D’un côté on était venu avec des poings américains et des chaînes de vélo, de l’autre, on était venu boire une bière et tripoter les serveuses.
Au-delà du plaisir de la bagarre, Lansky et ses acolytes pensaient qu’il était de leur devoir d’empêcher les militants nationaux-socialistes de venir prendre pied sur leur terrain, aux États-Unis. Cela a permis de limiter les effectifs du Bund à un niveau minimal et a contribué à prévenir les sabotages sur les quais une fois la guerre commencée.
En désespoir de cause, Kuhn décidait de faire venir des sympathisants de toute l’Amérique au Madison Square Garden, mais l’événement a viré à l’émeute et ce fut un désastre pour son organisateur et les participants. La presse quasi unanime dénonça les fauteurs de troubles et en particulier leur meneur, un certain Izzy Greenbaum, mais ce dernier recevait de Perlman – resté en coulisses – une chaleureuse lettre de félicitations.
[…]Mais le bund en question – « Friends of New Germany » – n’avait rien d’un bataillon de crânes rasés le fanion haut et les rangs serrés, dans ses effectifs, il s’agissait plutôt de timides employés de la classe moyenne qui avaient la témérité de faire connaître le miracle national-socialiste qui avait apporté la prospérité à leur pays natal.
Mais même ça c’était encore trop pour un certain nombre de Juifs qui avaient appelé à un boycott mondial de l’Allemagne, ils ne supportaient pas qu’en dépit de leur main de fer sur la presse, le grand public – ou même certaines personnalités – continuent de voir l’Allemagne sous un jour favorable.
Ils ont donc eu recours à la violence de rue, quitte à la mettre sur le dos de leurs adversaires – un scénario bien rodé dans les milieux du judéo-bolchevisme largement utilisé en Allemagne où elle a échoué et décrit en détail par Arthur Koestler en 1955 dans son livre, Hiéroglyphes : ça ne variait pas, chaque fois que les nazis ripostaient, ils étaient dépeints par la presse – encore aux mains de ceryains cénacles – en brutes de chemises brunes qui s’en prenaient à d’innocentes victimes juives qui n’aspiraient qu’à vivre paisiblement « en bons citoyens allemands ».
Traduction : Francis Goumain
Source : How the Jewish Mafia Took on the Nazis | Jewish & Israel News Algemeiner.com via When America’s Chief Rabbi Enlisted Myer Lansky To Have Peaceful German-Americans Beaten In the Streets – Christians for Truth
Voir aussi : IIIe Reich / USA : les échanges scolaires entre classes préparatoires
Bandit ou rabbin, croyant ou athée, communiste ou banquier capitaliste, sioniste ou non, un membre de la communauté agira partout et en tout temps pour les objectifs séculaires de sa communauté.
Et c’est ainsi qu’on se retrouve aujourd’hui avec une Elisabeth Borne premier ministre.
Une Borne qui ressemble plus à un boulet qu’à un canon, il faut bien le dire.
Borne, une politique laide dans une anatomie laide:
c’est l’inversion des valeurs qui se poursuit