Jean-Claude Valla est né le mai 1944 à Roanne.
Etudiant en histoire à Lyon, il est pendant l’année universitaire 1963-1964 président de la Corpo de Lettres et vice-président de la Fédération générale des étudiants de Lyon (FGEL), affiliée à la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF).
Membre de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), il est l’un des responsables de la section de Lyon en 1964 et 1965.
A partir de 1966, il collabore aux Cahiers universitaires et à Europe-Action, puis est directeur-gérant de L’Observateur européen et du Courrier international, publications du Centre des hautes études internationales, présidé par Georges Bonnet, ancien ministre et ambassadeur de France.
Cofondateur du GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne) en 1968, il en est d’abord le secrétaire « études et recherche » de 1971 à 1973, puis le secrétaire général de 1973 à 1978. Il n’est plus membre du GRECE depuis 1986, tout en restant proche de la Nouvelle droite.
Il est, tour à tour, journaliste à Valeurs actuelles de 1970 à1973, rédacteur en chef d’Éléments de 1973 à1978, rédacteur en chef, puis directeur de la rédaction du Figaro Magazine de sa création en 1978 à 1980, secrétaire général des rédactions de Biba, Enfants-magazine, Jacinte et Vingt ans de 1980 et 1982, directeur général de Magazine Hebdo, président-directeur général du mensuel Marianne en 1985et 1986, puis directeur de la rédaction de La Lettre de Magazine Hebdo de 1988 jusqu’en 1999 et de Minute de1993 à1999.
Il sera également directeur des Éditions Copernic et chroniqueur au Choc du mois.
Ancien collaborateur d’Historia, d’Historama, du Miroir de l’histoire et d’Enquête sur l’histoire, il a dirigé les Cahiers Libres d’Histoire et collabore à partir de 2002 à la Nouvelle Revue d’Histoire de Dominique Venner.
Jean-Claude Valla fut président d’honneur du Comité français des fils et filles de victimes des bombardements de la seconde guerre mondiale (2001-2005).
En janvier 1991, il se déclare favorable au révisionnisme, estimant que toute véritable recherche historique entraîne la révision des acquis de la connaissance.
Suite a une longue maladie, il décède à Pau le février 2010.
Ses ouvrages :
- Les Seigneurs de la guerre (avec Dominique Venner, André Brissaud, Jean Mabire, etc.), Famot, 1978.
- Affaire Touvier : la contre-enquête, Éd. du Camelot, Paris, 1996.
- La Cagoule : 1936-1937, Éd. de la Librairie Nationale, 2000.
- La France sous les bombes américaines : 1942-1945, Éd. de la Librairie nationale, 2001.
- L’Extrême droite dans la Résistance, 2 vol., Éd. de la Librairie nationale, 2000.
- La Gauche pétainiste, Éd. de la Librairie nationale, 2001.
- Le Pacte germano-sioniste, 7 août 1933, Éd. de la Librairie nationale, 2001.
- Ces Juifs de France qui ont collaboré, Éd. de la Librairie nationale, 2002.
- La Milice : Lyon, 1943-1944, Éd. de la Librairie nationale, 2002.
- Ledesma Ramos et la Phalange espagnole : 1931-1936, Éd. de la Librairie nationale, 2002.
- Georges Valois : de l’anarcho-syndicalisme au fascisme, Éd. de la Librairie nationale, 2003.
- Les Socialistes dans la Collaboration : de Jaurès à Hitler, Éd. de la Librairie nationale, 2006.
- Doriot, Pardès (coll. « Qui suis-je ? »), 2008
Jean-Claude Valla ?
Le petit sourire que l’on retrouve sur toutes ses photos correspondait chez lui à un sens de l’humour appliqué au militantisme avec une créativité étonnante.
Combien d’initiatives militantes ont elles été conçues par lui comme de « bonnes blagues » à faire subir au pouvoir ?
Telle cette expédition de secourisme en Italie destinée à obliger les médias à faire une publicité à au Rassemblement Européen des Libertés… pour ne découvir qu’après coup qu’il s’agissait d’un mouvement Nationaliste :
En début novembre 1966, DOMINIQUE VENNER, après avoir fondé le Mouvement Nationaliste du Progrès au mois de mai, décidait de créer le « REL » (Rassemblement Européen des Libertés). Pourquoi cette date ? Parce qu’elle correspondait à une inondation catastrophique de Florence, dont parlait toute la presse. Cette même presse qui refusait obstinément d’ouvrir ses colonnes au fondateur d’Europe Action, quoi qu’il fasse.
Mais l’entourage de notre chef, notamment l’inventif JEAN-CLAUDE VALLA, avait sa petite idée. Convoqué au 9 rue aux Ours, il me fut donc demandé d’organiser à grand bruit une réunion devant Notre-Dame avec des dizaines de militants du service d’ordre groupés autour de notre vieux break Peugeot bourré de pelles et de pioches. Pour la presse, de jeunes volontaires européens du REL – aussi politiquement corrects que possible, puisque le mouvement était inconnu ! – partaient de Notre-Dame pour porter secours à la ville sinistrée de Florence. Plus médiatique ? On n’imagine pas…
L’idée était que, lorsque les médias nous auraient offert le maximum de publicité, nos censeurs habituels découvriraient trop tard que le « REL » porté aux nues… était un mouvement nationaliste !
Belle idée… Mais comment trouver en quelques heures de quoi financer un voyage à Florence ? Me souvenant de l’époque où je vendais « Cordée » dans les rues, et le militantisme pouvant amener aux activités les plus saugrenues, je fis ronéotyper quelques centaines de feuilles expliquant le but de notre expédition. Pliées en deux, cela faisait un bulletin de quatre pages. Bulletin que, compte tenu de l’heure déjà avancée dans la nuit, quatre militants et moi-même, armés seulement de notre sourire, proposèrent aux centaines de péripatéticiennes animant les ruelles « chaudes » autour des Halles. Avec un incontestable succès…
Après avoir changé dans la nuit notre vieux break Peugeot contre une voiture anglaise un peu snob mais plus confortable, nous partions le lendemain pour l’Italie accompagnés d’un « interprète » de fortune, en réalité un élève de l’historien PILIPPE CONRAD, qui n’était alors que professeur d’Histoire dans le privé. Mais élève balbutiant à peine l’Italien, comme nous devions le réaliser sur place.
Afin de ramener un article de presse apportant la preuve de notre voyage, nous devions nous présenter à Rome, au journal de droite « Il Tempo » où nous devions rencontrer, nous avait dit DOMINIQUE VENNER, une certaine demoiselle COLONNA.
– Tenez… Copiez, m’indiqua-t-il, ouvrant son carnet d’adresses, C’est marqué là : « Journal Il TEMPO, PIA COLONNA »
Parvenus enfin à Rome, nous fûment quelque peu surpris par l’exubérance des journalistes Italiens que la recherche de l’inaccessible « PIA » semblait étrangement mettre en joie, tandis qu’ils nous promenaient de bureau en bureau, nous demandant de réitérer notre requête. Jusqu’au moment où, entre deux éclats de rire, ils nous révélèrent que, de toute évidence, la distinguée « PIA COLONNA» ne pouvait être que la « Piazza Colonna, autrement dit : la Place de la Colonne, où était situé le journal.
Pour faire court : Nous étions dans la situation d’un touriste qui serait assez nunuche pour demander, par exemple, au réceptionniste du prestigieux hôtel CRILLON situé au n°10 de ladite place, la possibilité de rencontrer mademoiselle Place de la Concorde !
De retour à Paris avec notre article de « Il Tempo », il s’est avéré que l’expédition avait été inutile. Bien que VENNER ait pris la précaution d’utiliser le pseudo de « LEBEL » son stratagème avait été mis à jour, de sorte que nous n’eûmes aucun article dans la presse parisienne.
Décidément, pour militer, il faut parfois s’armer d’une sacrée dose d’humour …
A propos d’humour, lorsque celui-ci se mêle à la pertinence, on passe un bon moment:
» Jean-Claude Valla fut président d’honneur du Comité français des fils et filles de victimes des bombardements de la seconde guerre mondiale »
Je maintiens cette ligne chaque mois de juin et je vois incompréhension dans le regard des interlocuteurs. 80 ans de conditionnement, c’est plus long que les goulags d’URSS et plus efficace.
Bonsoir Brunrouge…
C’est étrange que vous pensiez à souligner l’importance du « conditionnement » …
J’ai en effet devant les yeux le contrat que je viens de signer avec un éditeur pour un livre traitant de ce sujet. Livre qu’il veut intituler « Desintox », alors que je l’avais intitulé « Lettre ouverte aux chiens de Pavlov »…
Livre qui a précisément pour but de mettre en évidence les techniques de « conditionnement » afin de permettre aux moins stupides d’y échapper !
Je constate que vous ne ferez pas partie de mes lecteurs… puisque vous avez déjà tout compris !
Étant née après guerre je n’ ai pas vécu tous ces événements tragiques ….Mais je trouve que cette histoire de bombardements anglo saxons sur notre population civile abominable … combien de morts dont les noms mériteraient de figurer sur nos monuments à la mémoire de nos victimes de guerre ?….combien de temps va durer ce silence sur une injustice inqualifiable ? …..
En matière de crimes contre l’Humanité, il faut aussi garder à l’esprit les milliers de viols par les nègres américains, et notamment en Normandie.
Il en reste encore des traces, telle cette inscription dans un cimetière du lieu-dit QUIBOU :
« Louis Guérin tué par les noirs – 1913-1944 »
Il avait tenté de défendre sa femme contre la négritude US.
Ils l’ont tué et on violé son épouse !
Notion très particulière des « droits de l’homme »… sous uniforme US.