La Nouvelle-Calédonie subit depuis le printemps 2024 — mi-mai précisément — une insurrection larvée des populations canaques. Elles représentent 40 % de la population de l’archipel ; si tous les Canaques ne sont pas séparatistes, et tous les séparatistes ne soutiennent d’ailleurs pas le mouvement violent actuel, existe néanmoins une forte solidarité communautaire, encadrée par le FLNKS — Front de Libération Nationale Kanake et Socialiste, depuis 1984 —, et sa probable émanation — d’aucuns parlent de dissidence, mais ce n’est pas clair —, la CCAT — Cellule de Coordination des Actions de Terrain —.
Cette solidarité se manifeste immédiatement face aux fort timides tentatives de répression de l’État français. Christian Tein, jouissant du prestige immense pour les séparatistes canaques d’être un « prisonnier politique » en métropole, a ainsi été élu le 1er septembre 2024 président du FLNKS ! il s’agit d’un poste avant tout symbolique, vacant depuis 2001. Mais la complicité, revendiquée, est pour le moins évidente. La CCAT a obtenu rapidement satisfaction quant à son premier objectif affiché, l’abandon, en à peine deux semaines, de la réforme constitutionnelle française mettant fin au corps électoral spécial de Nouvelle-Calédonie. Ce dernier exclut des votes pour les élections locales, et les référendums, les citoyens français installés sur l’archipel depuis 1998. C’est d’ailleurs un vrai scandale, et cela permet, en conservant ce corps électoral restreint, excluant des Français, d’assurer potentiellement une majorité pour l’indépendance, enfin, dans un hypothétique 4e référendum, souhaité par les séparatistes canaques, tout comme par LFI et Marine Le Pen — alors qu’en 2017, voire en 2022, elle prétendait être la championne de la Nouvelle- Calédonie française ! —.
La CCAT, percevant la faiblesse de la France de Macron, a refusé d’arrêter, ou même simplement de suspendre, sa lutte violente après cette victoire politique d’importance. Une certaine reprise en main, avec des renforts reçus de métropole pour les forces de l’ordre, a eu lieu en juin. Elle a été toutefois insuffisante. Quelques meneurs, une dizaine — soit tout sauf des arrestations de masse, qui auraient été pourtant nécessaires compte tenu de la situation insurrectionnelle —, ont été arrêtés, et transférés dans des prisons de métropole, dont le probable leader du mouvement, Christian Tein. Cela n’a pas mis fin au mouvement. Ils sont devenus des “martyrs” de la cause, et leur libération immédiate et définitive a été ajoutée au catalogue des revendications.
Les quartiers insurgés canaques dans Nouméa le sont toujours, et des barricades sont régulièrement rétablies. De même les routes dans la brousse sont-elles toujours systématiquement coupées, ce qui crée de grosses difficultés pour la population, à commencer paradoxalement par les Canaques, qui s’isolent d’eux-mêmes. Les malades peinent à se rendre dans les hôpitaux, ce qui a eu des conséquences dramatiques, avec quelques décès, au nombre sous-estimé : des cancéreux ou des diabétiques, et une femme enceinte à la grossesse difficile. Les enfants et les adolescents éprouvent des difficultés semblables pour se rendre dans les écoles, en particulier pour les collèges et lycées, et à l’université de Nouméa. Parfois, des services d’urgence sont mis en place, comme des navettes de bateaux reliant les grandes banlieues de Nouméa au centre de la ville, où se trouvent la plupart des établissements scolaires et des hôpitaux. Mais il ne s’agit que de solutions très partielles. Les bus scolaires sont arrêtés aux barrages des insurgés, exactement comme les ambulances. Des milliers d’adolescents vont probablement perdre une grande partie de l’année scolaire.
Le bilan humain direct — sans compter les malades décédés prématurément, plusieurs centaines probablement — de cette insurrection, a été, jusqu’ici, étonnamment faible, avec une vingtaine de morts, tant chez les insurgés canaques que parmi les forces de l’ordre et quelques Européens locaux armés légèrement et dans l’urgence pour défendre leurs familles et leurs biens. La situation ne s’apaisant absolument pas, le bilan macabre devrait s’accroître. Une reprise en main de l’archipel, par hypothèse, passerait probablement par des dizaines de victimes dans le camp canaque, parmi les plus excités et haineux sur les barrages ; il y a tout lieu de croire que le gouvernement Macron-Barnier s’y refuse, par principe gauchiste pseudo-humaniste et faiblesse évidente. Ou par volonté sournoise de se diriger vers l’indépendance.
Cette situation permet à la CCAT d’imposer sa volonté sur une bonne partie de l’archipel : elle y pratique la politique de la terre brûlée, détruisant systématiquement toutes les infrastructures, y compris celles, vitales pour l’économie locale, des mines, les locaux des entreprises, les voitures, les maisons particulières des “colons”, les églises — une nouveauté, rejet de la religion “coloniale” oblige, chose impensable il y a encore une génération !
L’économie calédonienne, déjà en difficulté avant ces événements, car très impactée par les variations considérables des cours du nickel, a été tout simplement détruite. Faute de circulation possible entre les agglomérations, voire entre les quartiers, les entreprises industrielles et commerciales ne peuvent tout simplement plus compter sur l’arrivée régulière de leurs salariés, de leurs fournisseurs, de leurs clients. Ainsi, même lorsqu’elles n’ont pas été incendiées, les entreprises ferment en masse. Ce désastre est parfaitement voulu par la CCAT. Détruire l’économie relève de la stratégie délibérée pour pousser tous les non-Canaques, ou une bonne partie d’entre eux, à partir. Qui voudrait vivre dans un pays en quasi-guerre, à l’économie sinistrée, s’il a le choix de partir en métropole ? La CCAT compte sur le départ d’une partie significative des Européens, y compris ceux d’implantation ancienne, ce qui lui assurerait dans les faits une majorité sur place pour le 4e référendum pour l’indépendance.
La solution immédiate pour la Nouvelle-Calédonie serait une intervention énergique des forces de l’ordre, avec probablement l’aide de certaines unités de l’armée, face à une situation insurrectionnelle larvée, pour rétablir enfin l’ordre et le calme. La Nouvelle-Calédonie dispose d’une importante population européenne et possède des ressources stratégiques de nickel ; bien administrée, et en paix, elle pourrait être autosuffisante économiquement, et rentable sur les plans économique comme géostratégique.
Mais encore faudrait-il que notre pays soit dirigé par de vrais hommes d’État conscients des intérêts de la France et désireux d’œuvrer à son rayonnement et à sa grandeur.
Source : Rivarol n°3629 du 25/09/2024
L’insurrection des canaques dans le territoire français de Nouvelle-Calédonie n’est pas « larvée » : elle est OUVERTE, totale et quotidienne.
Et ce ne sont plus les forces de l’ordre avec leurs grenades lacry (les LBD 40 qui avaient éborgné tant de nos Gilets Jaunes ne sont même pas utilisés…) qui pourraient régler le problème, mais l’armée.
Malheureusement, la France ne fera rien.
La poignée de xxxxxx et d’xxxxxxxxxxx canaques qui nous nargue chaque jour, et dont les ancêtres pas si lointains pratiquaient encore le cannibalisme (c’était il n’y a même pas un siècle et demi…), peut se vanter d’avoir d’ores-et-déjà gagner la guerre contre la France.
Quant aux Français de Nouvelle-Calédonie, ils devront comme deux d’Algérie il y a un demi-siècle faire le valise s’ils ne veulent pas y rester – mais dans un cercueil.
Certains ont compris et sont déjà partis.
Encore une fois, BRAVO la France !