« Parti populaire – Notre Slovaquie » a réélu Marian Kotleba à l’unanimité à sa présidence.
Le 30 avril, l’assemblée panslovaque du mouvement s’est tenue à Brodzany. Après la condamnation (illégale) et la perte (anticonstitutionnelle) de son mandat parlementaire, le président Marian Kotleba avait démissionné de son poste afin que les délégués du mouvement décident eux-mêmes s’ils veulent toujours qu’il les conduise à la victoire. La démission de Marian Kotleba avait mis fin également aux fonctions des autres membres de la direction du parti.
Ainsi, près de 70 délégués de toute la Slovaquie se sont réunis pour élire une nouvelle direction.
Les délégués ont désigné Marian Kotleba comme président du mouvement et son mandat a été confirmé à l’unanimité par l’assemblée. Par ce vote, Marian Kotleba, leader nationaliste emblématique, acquiert une confiance totale de la base des adhérents du mouvement.
Il reste ainsi le seul véritable parti d’opposition en Slovaquie ce dont témoigne les nombreuses tentatives du pouvoir pour s’en débarrasser par tous les moyens, sous des prétextes qui ressemblent furieusement à ceux en usage dans notre Europe contre tous les mouvements nationalistes qui ne veulent pas acter la fin des nations, la dissolution ethnique des peuples autochtones, et leur droit à être maîtres chez eux : « délits de haine », « heures sombres », « extrémisme »… c’est-à-dire en quelque sorte des infractions aux « standards de la communauté » hors des mondes virtuels.
En 2006, « Slovenská pospolitosť – národná strana » (Communauté slovaque – parti national) dont il était président, est dissous par le gouvernement slovaque pour incitation à la haine raciale, nationale et religieuse.
Au moment des manifestations organisées pour le 70e anniversaire de l’indépendance de la République slovaque de Mgr Tiso en 1939, Marian Kotleba entonne le cri de ralliement « Na stráž! » (« garde à vous ») de l’État slovaque allié au Reich allemand ainsi que des slogans pour la libération de la patrie et rendre la Slovaquie aux Slovaques pour lesquels il est interpellé par la police.
Aux élections régionales de 2013, il obtient un score de 21,30 % au premier tour et à la surprise générale il est élu président de la région de Banská Bystrica au second tour. Ses positions sans concession contre l’immigration et contre les méfaits des minorités tziganes endémiques en Slovaquie ont contribué à son élection.
Aux élections législatives slovaques de 2016, son parti obtient 8 % des voix.
En juillet 2017 il est poursuivi pour « promotion de sentiments de sympathie à l’égard d’un mouvement dont l’objectif est d’abolir des droits fondamentaux et des libertés » et il risque trois ans d’incarcération pour avoir organisé des « patrouilles civiques » dans les transports pour faire face à la « criminalité des itinérants ».
En octobre 2020, il est condamné en première instance à quatre ans et quatre mois de prison pour promotion d’une « idéologie extrémiste » : on lui reproche d’avoir fait usage d’un « symbole néonazi » en ayant remis en l’espèce des chèques de 1488 € (les chiffres maudits horresco referens !) lors d’un événement caritatif datant de 2017.
Aujourd’hui « Parti populaire – Notre Slovaquie » étant en bon ordre de marche, Marian Kotleba se dit pleinement préparé à promouvoir et proposer aux Slovaques une politique chrétienne, nationale et sociale radicale et sans concession.