Un 13 – 14 janvier 1797, la France remporte contre l’Autriche, avec bravoure et abnégation la bataille de Rivoli, dans le nord de l’Italie !
Cette victoire, nous la devons au génie militaire du jeune Bonaparte, 27 ans, mais aussi à la pugnacité d’André Masséna qui amènera, après douze heures de marche forcée, la division sur le champ de bataille et changera ainsi le cours des événements.
Napoléon dira plus tard à Sainte-Hélène : « Il était décidé, brave, intrépide, plein d’ambition et d’amour-propre, son caractère distinctif était l’opiniâtreté. Il n’était jamais découragé. Il négligeait la discipline, soignait mal l’administration et, pour cette raison, était peu aimé du soldat. Il faisait assez mal les dispositions d’une attaque. Sa conversation était peu intéressante ; mais au premier coup de canon, au milieu des boulets et des dangers, sa pensée acquérait de la force et de la clarté. »
[Illustration : détail de Napoléon Bonaparte à la bataille de Rivoli (Italie) 14 Janvier 1797 – par Henri-Félix-Emmanuel PHILIPPOTEAUX (Musée national du château de Versailles et des Trianons)]
Napoléon Bonaparte, l’orgre qui a mis à feu et à sang l’Europe, qui a saigné à blanc la France dans ses conquetes. De plus c’est un fils de la Révolution qui écrase impitoyablement les mouvements royalistes! Voilà un sujet de fierté pour la France! Non Napoléon Bonaparte est une catastrophe pour la France et pour l’Europe!
Ça c’est sûr, le parangon même de la révolution et de toutes ces ascensions sociales extrêmement rapides (c’est aussi ce que dit Bainville dans sa biographie célèbre sur Napoléon) sans les supériorités propres à l’ancien monde. Et je ne parle pas des maréchaux d’empire encore plus répugnants, à l’instar du parjure Ney (il avait le sens de l’honneur lui au moins…). Je préfère de loin Villard, d’Harcourt, Condé et Turenne.
Toutes nos nullités actuelles, nos ploucs incultes et sans honneur Macron, Sarkozy-Mallah et Hollande sont les épigones, mais encore plus dégénérés de toute la lie susdite. La Comédie humaine de Balzac est une critique acerbe et assassine de ces parvenus. Les protagonistes de tous ces romans sont tous des parvenus (le père Grandet, César Birotteau, Célestin Crevel, Popinot commis de magasin qui va finir ministre, etc.).
La France a mis le feu à l’Europe à partir de cette date, partout le sous-prolétaire a commencé à rêver de devenir roi très vite, sans la conscience de certaines exigences à cette fin.
Dans la plus grande partie de l’Europe de l’Ouest, ledit rêve a commencé à s’accomplir après la Première Guerre mondiale avec la disparitions des empires centraux qui étaient des formes de κατέχον contre la folie révolutionnaire française, son tropisme de la table rase et partant son prurit destructeur du passé.
On en est encore là aujourd’hui.