Rudolf Walter Richard Hess est né le 26 avril 1894 à Alexandrie en Égypte.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Rudolf Hess est jugé au procès de Nuremberg pour complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
Au cours du procès, il ne se reconnaît coupable d’aucun de ces crimes et se dit même fier d’avoir servi son Chef, Adolf Hitler, et le peuple allemand. Il va invoquer son action en Écosse où il avait tenté de mettre fin à la guerre entre l’Allemagne et le Royaume-Uni au péril de sa vie.
Des quatre chefs d’accusation, seuls sont finalement retenus le complot et les crimes contre la paix. Il est condamné à la prison à perpétuité, sanction qui sera appliquée sans remise de peine.
Pendant les années qui suivent, il est le prisonnier « numéro 7 », étant donné qu’il occupe la cellule portant ce numéro.
Après les libérations de Baldur von Schirach et d’Albert Speer, qui ont purgé leurs peines de vingt ans en octobre 1966, il reste le dernier et unique prisonnier de la prison de Spandau de 1966 à 1987. Après le départ de ces deux derniers prisonniers, la cellule numéro 7, qui ne mesurait que deux mètres par trois, devint le logement à un seul lit le plus dispendieux du monde, avec son coût journalier de deux mille huit cents Marks, entièrement financé par l’Allemagne de l’Ouest.
Les forces alliées, les États-Unis, l’URSS, la France et le Royaume-Uni, trouvaient important de garder Rudolf Hess dans la prison de Spandau, notamment en tant que dernier symbole de leur alliance, qui commençait à s’effriter.
Ses aumôniers (Charles Gabel de 1977 à 1986, Michel Roehrig de 1986 à 1987) affirment que, contrairement aux idées reçues, Hess n’avait rien d’un fou, ou d’une personne psychologiquement fragile. Une pratique initiée en 1947 consistait à retirer les articles concernant le nazisme ou les personnalités du troisième Reich des journaux qui était remis aux prisonniers afin d’éviter qu’ils ne puissent se considérer comme étant des figures ayant marqué l’histoire.
Durant tout le temps de son emprisonnement, Rudolf Hess ne fut pas autorisé à parler avec la presse et n’eut droit qu’à une seule visite par mois, d’une durée maximale de trente minutes, le visiteur devait être un membre de sa famille immédiate. De plus, les quatre directeurs de la prison devaient être présents lors de ces visites.
Rudolf Hess avait le droit de recevoir des cahiers en prison, mais seulement pour écrire des lettres ou des notes ; une fois remplis, ces cahiers étaient détruits par les gardiens afin d’éviter qu’il puisse écrire ses mémoires, et de ne pas risquer qu’il soit glorifié par la suite.
Le 17 août 1987, âgé de quatre-vingt-treize ans, il est retrouvé pendu à un fil électrique. Sa mort est officiellement classée comme un suicide… Son fils Wolf Rüdiger Hess a toujours défendu la thèse d’un assassinat perpétré par les SAS (Spécial Air Service). L’un des brancardiers de la prison de 1982 à 1987, Abdallah Melaouhi, défend aussi la thèse de l’assassinat dans son livre Ich sah seinen Mördern in die Augen.
L’épitaphe « Ich habe gewagt » (« J’ai osé ») ornera sa tombe.
Après la mort de Hess, la prison de Spandau fut détruite sur décision des forces d’occupation de Berlin, les soviétiques voulant notamment éviter d’en faire un lieu de « pèlerinage ».
Cependant, des Allemands et d’autres Européens se retrouvent à Wunsiedel, ville d’origine de sa famille paternelle où il est enterré, pour une « marche de la mémoire ». Ces manifestations se renouvèlent chaque année, le jour anniversaire de la mort de Hess. Elles sont interdites de 1991 à 2000, mais les marches ont quand même lieu dans différentes villes des alentours. En 2002, les marches sont de nouveau autorisées.
Le 17 août 2010, le conseil municipal de Karlsruhe interdit une manifestation organisée par une association nationaliste et prévue pour le 21 août en mémoire de Hess.
La commune a finalement décidé de ne pas renouveler la concession, qui arrive à échéance le 5 octobre 2011.
Ses descendants avaient pourtant déposé une demande pour renouveler la concession de vingt ans. Mais la petite-fille de Rudolf Hess a assuré au cours d’un entretien avec des représentants de la paroisse qu’elle souhaitait désormais que la tombe soit détruite (n’y a-t-il pas là une contradiction?) afin d’éviter qu’elle ne demeure un lieu de pèlerinage des milieux d’extrême droite. « Elle a dit qu’ils ne voulaient plus rien avoir avec ça », a souligné l’ancien élu du canton. « Nous étions tous très soulagés », a-t-il ajouté.
Le 21 juillet 2011, le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung rapporte que les restes de Hess ont été exhumés et sa tombe détruite, notamment pour empêcher d’éventuels rassemblements néo-nazis (SIC).
Ses restes ont été incinérés puis ses cendres dispersées.
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Désolé, mais à 93 ans, ce n’est plus de l’assassinat … et c’est à peine un suicide.
ça reste l’histoire terrible d’un homme condamné à être témoin pendant 40 ans de sa défaite, de celle de son pays et de sa race.
Argument absurde! Il fut bien assassiné comme en témoigne son médecin tunisien qui s’est occupé de lui durant toutes ces années. Il n’avait pas le choix que de le tuer étant sur le point d’être libéré, et, en liberté, il aurait tjs pu faire des révélations gênantes même dans un état de faiblesse cognitive. Il suffit de regarder nos grands-parents. Un moment on les entend dire des choses parfaitement cohérentes et parfois même pertinentes, pour ensuite, les entendre dire des choses qui n’ont ni queue ni tête. Vous n’avez jamais approché des vieilles personnes, monsieur X?
Que voulez vous dire « ce n’est plus de l’assassinat » il faut un âge minimum pour être assassiné? et la phrase suivante tout aussi stupide?
Un minimum de respect pour ce martyr qui n’a jamais trahi la mémoire de siens et qui a subi une des plus longues incarcérations de l’Histoire pour ne pas qu’il dévoile qu’Hitler l’avait envoyé proposer la paix.
Enfin , ce n’est pas la première fois que vos commentaires polluent cette rubrique ; On devrait vous bloquer
tout à fait d’accord avec vous !
Après quarante-six années de détention, le détenu n° 7 de la prison de Spandau à Berlin-Ouest, Rudolf Hess, décédait le 17 août 1987 à l’âge de 93 ans. Dernier grand dignitaire nazi, l’ancien dauphin d’Adolf Hitler avait joué un rôle important dans l’établissement et la promotion de l’image de chef du Führer.
Jusqu’au bout, Hess est d’ailleurs resté fidèle au Führer. Sur les bancs du tribunal de Nuremberg où il répondait du crime d’agression contre des puissances étrangères, il affirma encore sa totale adhésion à la personne d’Hitler, et à ses initiatives pour redonner à l’Allemagne sa grandeur.
Jusqu’à sa mort à l’hôpital militaire britannique de Berlin, Rudolph Hess est resté le détenu n° 7 de cette prison de briques rouges qui, au fil des décennies, avait acquis une signification presque mythique. Elle avait de quoi exciter la curiosité et alimenter la fantaisie : n’est-ce pas là que les plus grands criminels de l’histoire purgeaient leurs peines ?
mort à l’hôpital militaire britannique de Berlin?
Il a été assassiné par les services secrets britanniques qui ont maquillé sa mort en suicide par pendaison.
Rudolf Hess condamné pour « complot contre la paix », alors qu’il s’était, au contraire, rendu au Royaume Uni pour tenter de négocier la paix ! Cela donne une idée du cynisme et du mépris de toute justice, de la part des vainqueurs de 1945.
Quant aux incroyables précautions pour s’assurer de son silence, elle ne suggèrent qu’une seule question : Quel témoignage, quelle vérité gênante, voulait-on lui interdire d’exprimer ?
Le degré d’ignominie de ceux qui, contre le volonté de l’Allemagne et du Japon, ont déclenché ce conflit mondial en Europe et dans le Pacifique, puis l’ont prolongé, encore contre la volonté de leurs adversaires, avant d’y mettre fin après avoir multiplié les crimes contre l’humanité : bombardement de civils, vieillards, femmes et enfants, à Dresden Hambourg, Nagasaki et Hiroshima… Ce degré d’ignominie – dis-je – n’a pas d’exemple dans la longue histoire de la planète.
Je suis tout à fait d’accord avec le président d’ADIMAD.
Il est évident que son témoignage aurait bien gêné certains cercles britanniques , qu’il devait rencontrer.
Il est connu aussi, que ce ne sont pas les russes, comme on l’a toujours laissé entendre, qui ont refusé son élargissement, mais bel et bien les anglais .
Ce « pauvre » Adolf, il préférait les britanniques aux français, c’est d’ailleurs pour cela qu’il n’a pas fait autant de prisonniers qu’il aurait pu à Dunkerque. Faire partie d’une race méprisée par cet homme là me convient parfaitement. C’est dommage pour ce Monsieur Rudolf HESS qui est mort en prison, mais ceux qui nous gouvernent ne sont pas magnanimes. Cette attitude doit être un défaut rédhibitoire, empêchant l’accès à un poste de pouvoir.
Rudolf Heß… quand se sacrifier pour la paix devient un crime !
Geheimakte Hess est un documentaire réalisé en 2004 par Olaf Rose et Prof. Dr. Michael Friedrich Vogt sur l’adjoint d’Hitler Rudolf Hess, son vol en Écosse en 1941 et les circonstances de sa mort en 1987. Le film, qui s’appuie en partie sur le livre du publiciste et révisionniste historique britannique Martin Allen sur « Le piège de la paix de Churchill », affirme que Winston Churchill porte la responsabilité de la poursuite de la Seconde Guerre mondiale après 1940 et que Hess ne s’est pas suicidé dans la prison pour criminels de guerre de Spandau, mais a été assassiné. (Wiki… non traduit en francais. Pourquoi ?)
Ce documentaire fait état des évènements qui accompagnèrent la mort de Hess, entre autre sur son état de santé lors des faits :
» À 93 ans, Hess ne pouvait plus se lever ni se lacer ses chaussures seul, ne pouvait se déplacer qu´à l´aide d´une canne et tirait de la jambe droite. Il fallait toujours que deux personnes le soutiennent lors de ses déplacements. Il était aveugle de l´oeil droit et ne possédait plus qu´un tiers de vision à l´oeil gauche. Hess souffrait tellement d´arthrite qu´il ne pouvait séparer les pouces des autres doigts. Il fallait former littéralement un trou dans sa main pour qu´il puisse tenir une cuillère pour manger. Et il ne pouvait, typique dans ce cas, lever les bras plus haut que les épaules…
RÉSULTATS DE L´AUTOPSIE demandée par la famille de Hess au pathologue indépendant Prof. Wolfgang Spann, un des plus grands médecins légistes d´Allemagne : Les traces de strangulation (parallèles) parlent sans recours contre une pendaison…
À traduire impérativement en francais :
Geheimakte Rudolf Hess – Die Wahrheit
https://www.youtube.com/watch?v=GlLryQZWgyg
Prof. Dr. Michael Vogt – Geheimakte Hess
https://www.youtube.com/watch?v=ovp88BDzPM4
2022 – Un homme de 101 ans emprisonné pour complicité de meurtre dans un camp de concentration
Un ancien gardien du camp de concentration de Sachsenhausen a été condamné à cinq ans de prison pour complicité de meurtre de milliers de détenus.
https://www.epochtimes.de/politik/deutschland/haft-fuer-101-jaehrigen-wegen-beihilfe-zum-mord-im-kz-a3876935.html
PS : Hitler se serait également suicidé… Or, jamais cet homme aurait abandonné son peuple à son sort !