L’avortement était interdit en Russie sous le régime tsariste. La peine capitale a été supprimée par Pierre le Grand mais il reste puni de la perte des droits civiques, de l’exil et des travaux forcés comme un « acte de meurtre prémédité ».
Le 18 novembre 1920, avec le consentement et l’approbation de Lénine, le Commissariat du peuple à la santé et le Commissariat du peuple à la justice légalise l’avortement. L’URSS, cet empire du Mal, est le premier État du monde moderne à autoriser ou à légaliser l’avortement.

Le décret de 1920 fait partie d’une série de mesures contre l’institution familiale, « soutien de l’édifice bourgeois ». L’exposé des motifs du décret affirme hypocritement que l’État soviétique lutte contre l’avortement, et que ce n’est que parce que la répression est inefficace qu’il est autorisé, pour protéger la santé des femmes. Le gouvernement communiste permet donc aux femmes soviétiques de supprimer dans leur ventre l’enfant à naître, gratuitement. Pourtant, s’il ne peut avoir lieu, en théorie, qu’à l’hôpital, en l’absence de moyens de nombreux avortements sont malgré tout pratiqués dans des conditions désastreuses en dehors d’un milieu médical…

L’avortement connaîtra ensuite dans la Russie soviétique un parcours chaotique : légalisé donc en 1920, il est interdit à nouveau sous Staline en 1936, puis à nouveau autorisé et démocratisé comme méthode de contraception à partir de 1955. Pragmatisme révolutionnaire.
En conséquence, le nombre de ces crimes a explosé. S’il n’y avait pratiquement pas eu d’avortement avant la révolution d’Octobre, à Moscou le pourcentage d’avortements pour le nombre total de naissances vivantes est passé à 46% en 1926, (à 42% à Leningrad), c’est-à-dire que près de la moitié des enfants sont assassinés avant que de naître. Et si l’on comptabilise le nombre d’avortements en Russie sur ces 100 années écoulées, l’on obtient le nombre effarant de près de 310 millions de victimes… Nombre minimal, car pour certaines années, les chiffres sont encore tenus secrets.
Cependant, depuis plus de vingt ans, le gouvernement, poussé par le Patriarcat œcuménique de Moscou a cherché à réduire le nombre d’avortements, avec un succès certain, le nombre étant passé au-dessous du million depuis 2014.
Voir aussi :
L’effondrement des avortements en Russie en une décennie
Russie : l’Église orthodoxe réclame la fin du remboursement de l’avortement
« Et si l’on comptabilise le nombre d’avortements en Russie sur ces 100 années écoulées, l’on obtient le nombre effarant de près de 310 millions de victimes… Nombre minimal, car pour certaines années, les chiffres sont encore tenus secrets ».
100 années en arrière nous ramènent à 1923, c’est-à-dire au moment même ou l’avortement va donc commencer en URSS. Si l’on ajoute ce qu’ont pu coûter à la Russie la Première Guerre mondiale toute récente encore à ce moment-là, à laquelle il faut ajouter les dégâts humains de la guerre civile, de l’épidémie de typhus dont la révolution bolchévique sera assortie, pour aboutir vingt ans plus tard sur la saignée de la Deuxième Guerre mondiale, on comprend mieux le chiffre très modique de la population russe aujourd’hui…
Il faut espérer que les dirigeants russes d’aujourd’hui vont parvenir à re-dynamiser la démographie en Russie. Ils s’y emploient, mais avec des résultats encore bien trop timides.
Bien plus encore que l’encerclement en cours par l’otan, c’est le défi le plus important auquel la Russie doit faire face, et il faut qu’elle y parvienne, car si la Russie devait s’affaiblir au point de ne plus peser d’aucun poids sur l’échiquier mondial, c’est comme je l’ai déjà dit un obstacle de plus à la mondialisation menée par les USA qui sautera !
Notre sort est lié à celui de la Russie. Qu’elle meure, et nous mourrons avec ! Qu’elle vive, et il nous restera une chance de survivre.
Merci une fois de plus, cher GL, pour votre faculté d’élaguer les détails mettant ainsi en évidence l’essentiel… ce qui conditionne tout le reste : la démographie, qui est l’élément déterminant de l’histoire humaine.
Ce qui attire l’attention sur l’arme ultime qui favorisera définitivement celui qui l’utilisera le premier : l’arme GENETIQUE .
Une arme sur laquelle travaillent déjà Chinois et Américains, et qui s’attaquera sélectivement à une race dans le but de l’éliminer à titre définitif.
Ce qui prendra le relais de l’arme génétique actuelle utilisée contre nos peuples : le génocide par métissage.
Je crois à l’analyse de ce juif converti qui fut l’un des hommes les plus puissants de la planète, puisque Premier Ministre de la Reine Victoria à l’époque où l’Angleterre se partageait avec la France la domination coloniale du monde : Benjamin Disraeli.
« LA RACE EST TOUT – disait-il – IL N’Y A PAS D’AUTRE VERITE ! ET TOUTE NATION QUI ABANDONNE SON SANG A DES MELANGES EST DESTINEE A PERIR »
1936 suppression de l’avortement : Staline prépare la guerre à venir
Lénine en 1917 est opposé à la peine capitale : aussitôt sa prise du pouvoir effectuée il rétablit la mort pour tout crime… d’antisémitisme !