Il y a des « faits d’armes » dans la « Résistance » qu’il faut commémorer, surtout si on a tendance à les laisser se faire oublier… On peut comprendre pourquoi d’ailleurs ! Une certaine bienpensance persiste de nos jours à encenser inconditionnellement les « Résistants » et à vouer aux gémonies les « Collabos » même à travers leurs descendants ! Et de tristes officines s’y emploient toujours !…
Là tous n’ont pas le même traitement : il y a des collabos moins stigmatisés que les autres (ceux de l’UGIF par exemple) et personne ne se permettrait de jeter l’opprobre sur leurs descendants…
Aucun des multiples collabos juifs n’a été inquiété après la guerre ! La judaïté leur a conféré l’amnistie ce que certains bons esprits ont appelé la « nazinistie ».
Prenez Abraham Drucker par exemple, le médecin certificateur en judaïté du camp de Drancy, qui envoya autant, sinon plus, de juifs dans les camps de la mort que Paul Touvier dont il sera aussi l’adjoint zélé lors des rafles juives, notamment sur la Côte d’Azur… (Il n’est pas impossible d’ailleurs qu’Abraham Drucker ait participé à l’opération qui conduira à l’arrestation de Simone Veil par exemple).
Personne n’irait reprocher sa conduite à son fils Michel qui a fait la carrière médiatique que l’on sait… Car personne ne peut reprocher à quiconque la conduite ou les options idéologiques et/ou politiques de ses parents.
Il y en a certains qui n’ont pas eu cette chance : en 1944 les massacres d’enfants n’ont fait peur à personne dans les rangs de la « résistance » quand il s’agissait évidemment d’enfants de « collabos »…
L’histoire qui suit est l’une des premières et des plus abjectes illustrations de ce propos : un prélude à la sauvagerie des représailles, tortures et exécutions sommaires perpétrées durant la « libération » et « l’épuration »…
De juin 1940 à novembre 1942, Voiron était située en zone libre puis, jusqu’en septembre 43, en zone d’occupation italienne. À cette époque, de nombreux juifs se réfugient dans le sud-est de la France, les Italiens ne les poursuivant pas. Après le retrait de l’Italie du conflit, les Allemands envahissent leur zone d’occupation. Toute cette région de l’Isère servait donc de refuge à de nombreux juifs, certains en attente de passage vers la Suisse ou l‘Italie suivant des itinéraires et des relais aléatoires.
La résistance y est active et la milice aussi car le contexte géographique et humain est explosif : c’est celui d’une guerre idéologique proprement civile entre une mouvance « collaborationniste » dont le bras armé est la Milice et une mouvance « résistante » très marquée par le communisme stalinien dont le bras armé est surtout constitué des maquisards FTP. Au milieu, la population locale rurale – souvent comme partout otage des maquisards – est très favorable à l’accueil des réfugiés : essentiellement les réfractaires au STO et des juifs, toujours bien accueillis quoi qu’en dise aujourd’hui une certain propagande victimaire… L’histoire peut trouver son origine dans la liquidation de Victor Basch par Joseph Lécussan
La Ligue française pour la défense des Droits de l’Homme et du citoyen, plus communément appelée Ligue des Droits de l’Homme ou LDH, est une association (devenue loi de 1901) visant à « l’observation, la défense et la promulgation des droits de l’homme au sein de la République française, dans tous les domaines de la vie publique ». Fondée en 1898 par le sénateur de la Gironde, Ludovic Trarieux, elle sera tous les combats de l’anti France socialo-communiste, de l’anticolonialisme, etc. et comptera dès l’origine de nombreux israélites dans ses rangs (dont le couple Basch).
Ses présidents seront tous de grandes figures politiques de la gauche socialo-communiste et maçonnique.
- Ludovic Trarieux (1898-1903)
- Francis de Pressensé (1903-1914)
- Ferdinand Buisson (1914-1926)
- Victor Basch (1926-1944)
La LDH, comme la maçonnerie, est dissoute par le gouvernement de Vichy. Ses archives sont confisquées par les Allemands, puis passeront aux mains des Soviétiques, avant d’être rapatriées en France à la fin du siècle.
La Ligue se reconstitue clandestinement en 1943, sous l’égide de son président d’alors le franc maçon Victor Basch, avec un comité central comprenant notamment Pierre Cot, René Cassin et Félix Gouin. (La LDH reconstituée sera officialisée à la Libération et portera Paul Langevin, qui vient alors d’adhérer au PCF, à sa présidence…)
En janvier 1944, Paul Touvier repère Victor Basch à Caluire-et-Cuire. Le 10 janvier 1944, accompagné d’une dizaine de miliciens, en particulier Lécussan, chef régional de la milice, et du lieutenant Moritz de la Gestapo, Touvier participera lui-même à l’arrestation de Victor Basch et de son épouse Hélène âgée de 79 ans, et son active collaboratrice à la LDH.
Lécussan, accompagné d’autres miliciens et de Moritz, conduira alors le couple à Neyron dans l’Ain où il décidera de son propre chef sans en référer à Touvier de liquider Victor et Hélène Basch qui seront abattus de plusieurs coups de feu, le soir même. (Lécussan reconnaîtra avoir abattu lui-même Victor Basch et un certain Gonnet, Hélène Basch.)
Les maquisards locaux lancèrent évidemment dans les semaines suivantes des représailles contre la milice. Si les responsables miliciens précités ne sont plus alors en cause (Lécussan est muté dans le Cher), on imagine sans peine le climat délétère qui s’installe dans la région de Chambéry.
A 90 Km de Lyon vers Chambéry, Voiron peut s’enorgueillir d’avoir eu l’une des toutes premières Ecoles Professionnelles créées en 1888 par le Conservatoire des Arts et Métiers (ce sont les ancêtres des lycées professionnels). La milice y compte une importante section dirigée par un industriel local, ancien chaudronnier, âgé de 43 ans Ernest Frédéric Joudan qui, a une villa précisément en face de l’Ecole Professionnelle.
La région est truffée de réfugiés, de réfractaires et de juifs, et de maquis résistants, et les autorités allemandes comme la milice y mènent de nombreuses opérations souvent conjointes, telle celle du hameau de la Martellière.
Dans la nuit du 22 au 23 mars 1944 vers 3 h du matin, la Gestapo et la milice fond une descente au hameau de la Martellière où des résistants ont été signalés. On n’y trouvera aucun résistant mais, cachés dans une maison, la Gestapo trouvera 18 Juifs dont une majorité d’enfants. Ils seront alors emmenés au QG de la Gestapo à Grenoble et trois jours plus tard, ils furent tous envoyés dans le camp de Drancy.
La rafle de la Martellière s’inscrit dans une série d’évènements se déroulant à Voiron sans forcément qu’il y ait de liens entre eux, mais où le rôle de la milice – qui ne dirigeait pourtant pas les opérations à la Martellière- est alors très largement pointé du doigt. Au point – selon Pierre Giolitto(1) – que Radio-Londres (par la bouche de Pierre Dac) aurait demandé d’assassiner Jourdan le 14 avril dans son émission « Honneur et Patrie » !
A l’école professionnelle de Voiron, une cellule activiste se constitue sous la houlette du maître d’internat Paul Durant, 27 ans, membre actif des Jeunesses communistes qui recrute le surveillant Soulé et 4 élèves, sur les indications d’un professeur de sciences, lui-même inscrit au parti communiste et courroie de transmission de la résistance. Deux élèves, Jean Colonna (20 ans) et Edmond Girard (19 ans), s’inscrivent dans la Milice, s’y infiltrent et participent aux stages, ce qui leur permet d’approcher le fils Maurice d’Ernest Jourdan et surtout d’être reçus dans la famille : Ernest Jourdan se sait menacé depuis un attentat raté le 12 mars (mitraillette enraillée). Il est toujours entouré de deux jeunes miliciens gardes du corps et ne laisse ouvrir sa porte le soir qu’après un signal convenu.
Le soir du 20 avril, tous les élèves de l’école professionnelle assistent à une conférence au théâtre municipal. Colonna et Girard s’y montrent avant de regagner l’école pour prendre leurs armes et préparer leur coup. Jourdan y est passé aussi en début de soirée, accompagnant son fils Maurice qui, vu l’heure tardive de la fin de la conférence passera ensuite la nuit chez une tante, ce qui lui sauvera la vie.
A 21h15, les deux élèves Colonna et Girard escaladent la légère clôture de la villa des Jourdan puis sonnent trois fois à la porte de la façon codée. On les accueille en amis. Dix minutes plus tard, c’est le carnage…
Jourdan et ses deux gardes du corps (Charles Gautier 28 ans et Maurice Micoud 23 ans, gareurs à Voiron) s’effondrent mortellement touchés. Madame Florentine Jourdan, âgée de 41 ans est abattue, puis Marie Lèche, la tante d’Ernst Jourdain âgée de 81 ans. Girard, blessé par inadvertance par son camarade Colonna qui tire n’importe comment, quitte alors les lieux. Colonna monte donc seul à l’étage où il tombe sur la grand-mère de soixante-cinq ans protégeant sa petite fille Danièle, attirée par le bruit. Il l’abat de deux balles tirées à bout portant puis, c’est au tour de la fillette sur laquelle il s’acharne : cinq balles dans la poitrine, et une derrière la tempe !
Henry Charbonneau témoigne :
« J’ai vu moi-même les sept cadavres de la famille Jourdan étendus sur une table à rallonge pour noces et banquets. Des bonnes sœurs poussaient avec des balais le sang mêlé à la sciure, comme dans un abattoir »
Lorsque le lendemain, aux alentours de 7h15, Maurice Jourdan sonne à la porte de la villa familiale, personne ne lui répondant, il découvrira l’effroyable carnage : 7 morts ! Sa sœur âgée de 14 ans, rescapée de la tuerie parce qu’alors chez des parents, sera désormais sa seule famille.
Paul Durant, Jean Colonna, Edmond Girard et Soulé font rapidement figure de suspects. Longuement interrogés, notamment par Lécussan, les trois jeunes garçons finissent par avouer être les auteurs du crime. (Le maître d’internat, Saoulé, a été tabassé par la foule et promené ensanglanté pour l’exemple. Curieusement il ne sera pas condamné à mort.)
Après avoir comparu devant la Cour martiale à Lyon, Colonna, Girard et Durant sont condamnés à mort le 3 mai. A 14 h 15, les trois assassins sont fusillés dans un fossé du fort de la Duchère à Lyon, nez sur le poteau, le dos tourné au peloton d’exécution, comme c’est l’usage pour les lâches qu’ils étaient, sous les yeux de vingt élèves de l’école, tous en fait plus ou moins alors compromis d’ailleurs avec la résistance FTP. On notera, cas rare, que des dizaines de personnes se sont alors portées volontaires pour faire partie des pelotons d’exécution ! Une réaction à la mesure de l’abjection que les coupables suscitaient.
Charles Maurras, qui connaissait Ernest Jourdan, se félicitera de ce que cette exécution ait revêtu « une forme exemplaire tant par la rigueur du châtiment que par les spectateurs qui ont été convoqués ». Personnellement, nous ne suivrons pas Charles Maurras dans ces conclusions : ces pseudos résistants ne sont avérés surtout être d’ignobles salopards, il n’y a pas d’autre mot ! Hormis les trois miliciens dont l’assassinat peu glorieux et sans risques pouvait à l’extrême rigueur dans le contexte du temps s’assimiler à des actes de résistance, le meurtre délibéré de 4 femmes sans défense dont une gamine de 3 ans était inexcusable !
La logique aurait voulu que ces assassins soient guillotinés, ou pendus si l’acheminement des bois de justice ne posait alors trop de problèmes : le peloton d’exécution (mêmes fusillés de dos comme les traitres) reste un honneur qu’ils ne le méritaient pas !
Mais la « résistance » n’allait pas s’embarrasser de ces considérations : elle préfèrera se raidir dans la terreur et l’épuration pour assurer durablement sa légitimité. Le 2 mars 1945, la Chambre des Révisions de la Cour d’Appel de Lyon va casser l’Arrêt de la Cour Martiale. Elle osera déclarer « Morts pour la France » les trois fusillés ! Dans ses attendus, il est même précisé que :
« La mise à mort de Jourdan et de ses acolytes, bien connus pour leur activité anti-française, fut un acte de Résistance ….la mort de l’entourage de Jourdan se justifie en quelque mesure pour la sécurité …au surplus, les Résistants faisaient la guerre pour répondre aux actes de terreur de l’ennemi …les circonstances exceptionnelles de lutte qui mettaient aux prises les miliciens anti-français coutumiers des actes les plus féroces vis à vis des patriotes, légitiment les faits reprochés. »
Pire, leurs noms figurent sur le « mémorial de la Résistance » au fort de la Duchère ! Ils figurent également sur le monument aux « victimes de la barbarie nazie et de la Milice » érigé en 1984 à Voiron. Un monument historiquement récent qui montre que la haine et l’acharnement n’ont en rien diminué au fil des décennies.
Oser faire figurer leur nom sur un monument dédié aux « victimes de la barbarie » pose la question de se demander si ce n’est pas une provocation idéologique car on ne peut tout de même pas là parler d’humour ! Mais il est vrai que la république a toujours aimé glorifier ses tueurs : cela doit faire partie de ses valeurs.
Ainsi les noms des massacreurs de la Vendée, Westermann et Turreau ne sont toujours pas effacés de l’arc de triomphe… Le 28 février 1794, le général Cordellier aborde les Lucs-sur-Boulogne afin de déloger les troupes vendéennes de François Athanase Charette de La Contrie qui bivouaquent dans les landes de la Vivantière au sud. Rapidement, les républicains se dispersent en petits groupes et commencent à incendier les fermes sur leur passage et à fusiller les habitants qu’ils rencontrent. L’opération militaire dégénère en massacre général au cours duquel des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont mis à mort par les colonnes républicaines.
Et cette sinistre affaire des martyrs des Lucs sur Boulogne est toujours largement occultée dans les manuels scolaires ! Les massacres du 28 février et du 1er mars 1794 font 564 morts. Parmi les 459 noms connus figurent 80 hommes et 127 femmes de 10 à 49 ans, 124 personnes de plus de 50 ans et 127 enfants de moins de 10 ans. Certains ont fait un parallèle avec l’affaire d’Ouradour sur Glane…D’autres s’en défendent. Ce n’est pas notre propos ici…
On conviendra seulement qu’aux Lucs sur Boulogne il ne s’agissait pas de représailles menées par une armée étrangère sur le sol national mais bien de Français fanatisés massacrant en pleine connaissance de cause leurs coreligionnaires.
Certains mauvais esprits ne manqueront pas là d’évoquer ces paroles de la marseillaise :
« Entendez-vous dans vos campagnes
Mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils et vos compagnes. »
Aux Lucs sur Boulogne, ces paroles ont été curieusement illustrées. C’est le moins qu’on puisse dire !
En ce jour où l’on a une pensée pour la petite martyre de Voiron, Danielle Jourdan, peut-on faire une suggestion ? L’édification d’un monument « Aux victimes de la Résistance ». Qu’il n’y ait pas d’équivoque : on parle bien ici d’un monument érigé à la mémoire des victimes innocentes des « résistants »…
Note :
(1) Histoire de la jeunesse sous Vichy – Pierre Giolitto – Ed. Perrin
Pas de pitié pour les traîtres !… de plus ils se sont infiltrés et ont dupé le ou les recruteurs de la milice .Pour bien faire ils seront être dû pendus sur des réverbères en place public ou sur des pics de boucher tout ca à la vue de la populace ..!
Il devrait y avoir des films et des livres pour nous enseigner ces versions cachées de l’histoire de la dite » libération ».
Les curseurs toujours entre les mains des mêmes, se sont certes déplacés au bénéfice de nouvelles catégories d’individus contre d’autres, mais ce même état d’esprit demeure et y travaille au quotidien pour hâter leur concrétisation. Il n’a même jamais été au florissant.
✅LE DROIT ET LES LOIS AU SERVICE DES SUPREMACISMES.
https://leblogdedanielmilan.wordpress.com/2024/04/21/%e2%9c%85%f0%9f%92%a5%f0%9f%94%b4le-droit-et-les-lois-au-service-des-supremacismes/
La pression ne se relâche pas, bien au contraire. Depuis la fin des années 70, les mythes résistancialistes et de la shoah sont agités de plus en plus frénétiquement par nos dirigeants. Certains ne sont plus dupes, mais, il faut reconnaître que beaucoup le sont encore. Que voulez vous c’est la guerre qui est terrible. Il me semble que les allemands liquidaient également la famille des commissaires politiques soviétiques. Pauvre enfant. On comprend mieux pourquoi la majorité de la population ne prend pas partie durant un conflit de type guerre civile et se range courageusement du coté des vainqueurs une fois le conflit terminé. Diable il faut d’abord penser à assurer la survie de sa famille.