« Interdit, mais pas oublié » : Telle est la devise que nous avons choisie pour la Lukovmarch de cette année. Ce sont les mots qui résument l’organisation et le déroulement de la marche au cours de la dernière décennie.
Une décennie au cours de laquelle nous sommes devenus une épine dans le pied non seulement des dirigeants de notre pays, mais aussi de « l’élite » politique mondiale. Des années au cours desquelles libéraux, communistes, ONG, ambassades et même pays participant à des conflits militaires actifs ont chanté d’une seule voix qu’il ne fallait pas organiser de marche à la mémoire d’un héros bulgare méritant, brutalement assassiné par des terroristes communistes.
Mais ils ont échoué, car le souvenir du général Hristo Lukov demeure dans le cœur de la jeunesse nationale bulgare. Ainsi, malgré les interdictions et les répressions des institutions de l’État et les hurlements libéraux-communistes, chaque année dans les rues de Sofia, la jeunesse nationale défile en l’honneur du général.
Cette année, nous avons gagné plusieurs procès contre la municipalité métropolitaine concernant la tenue de la marche et il n’y a aucune raison juridique pour qu’elle n’ait pas lieu. Nous vous attendons donc le 17 février à partir de 17h00 aux piliers du Palais National de la Culture pour rendre hommage au Général.
Hristo Lukov montre ainsi que son nom peut être banni, mais jamais oublié.
Pour aller plus loin :
Une question. Les militants de la Lukovmarch 2024 sont-ils pro-Ukraine ou pro-Russie?
Question d’un néophyte
Comme un peu partout dans les mouvements natio en Europe, leurs avis sont partagés sur le conflit russo-ukrainien, mais ils sont tous bulgares d’abord.
Sur une question aussi importante, qui engage peut-être l’avenir du continent européen dans son ensemble, on attendrait une position claire des dirigeants des mouvements nationalistes. Dans le cas contraire et si la guerre s’étend, on peut craindre que des Bulgares d’abord en viennent à combattre d’autres Bulgares d’abord. Le nationalisme ne suffit pas en soi à définir l’homme qui s’en réclame. Il doit être complété par des principes, dont la source doit être intangible et sacrée. La tradition d’une nation n’est pas un critère suffisant à cet égard, car elle peut avoir subi des ruptures. Bien que je sois Breton, je ne sais personnellement pas concilier la tradition païenne des Celtes et sa tradition chrétienne dans un corps de principes unifié. À la racine de la guerre actuelle entre la Russie et l’Ukraine, je vois un affrontement de principes radicalement opposés, et c’est le président Poutine qui me paraît fidèle aux principes chrétiens.