Le 6 septembre 1990, près de 100 000 militaires de la coalition sont installés dans les États de la péninsule Arabique. Le 8 novembre 1990, ce sont 140 000 militaires, des centaines d’avions militaires de tous types et des dizaines de navires de guerre qui sont sur zone. L’éventualité d’une intervention se faisant plus précise, des renforts affluent jusqu’au premier jour de l’offensive alliée le 16 janvier 1991.
À cette date, environ 400 000 militaires des forces armées des États-Unis, 100 000 de l’armée saoudienne, 28 000 de l’armée britannique, 18 000 de l’armée française et des forces de dizaines d’autres nations étaient sur place, pour l’opération « Bouclier du désert »
A partir du 24 février 1991, moins de 17 heures après la fin de l’ultimatum de l’ONU, la force americano-internationale lance l’opération « Tempête du désert ». Les États-Unis en profitent pour tester leurs nouveaux matériels, prétendant pratiquer des « frappes chirurgicales ». Il s’agit, en réalité, d’un feu roulant de tous les types de bombes imaginables qui fera plus de 150 000 morts. En quatre jours d’offensives terrestres, la Coalition balaye l’armée irakienne et l’expulse du Koweït.
C’est dans ce cadre, dans la nuit du 26 au 27 février 1991 puis le 2 mars 1991, que des unités de l’armée irakienne qui se repliaient ont été attaquées et détruites par des avions américains puis par des forces terrestres (notamment par la 24e division d’infanterie mécanisée des États-Unis) au cours de l’offensive de la Coalition.
Quand le jour se lève, on peut observer les dégâts : des véhicules abandonnés sur les bas-côtés, des corps calcinés, des camions encore en feu, des civils et militaires effarés d’avoir survécu. L’opération entraîna la destruction de centaines de véhicules (les estimations vont de 1 800 à 2 700 véhicules détruits) et la mort de plus de 10 000 soldats et civils irakiens donnant lieu à des scènes de carnage qui ont été qualifiées de « crimes de guerre les plus atroces de l’histoire contemporaine ». Ces attaques, fortement critiquées et médiatisées, ont été considérées comme des violations des Conventions de Genève de 1949.
Les jours suivants, les soldats américains ont secrètement enterré des centaines de cadavres irakiens carbonisés. Les corps ont été jetés dans des charniers sans le moindre respect. L’autoroute 80 qui va de Koweït City à la frontière, aux villes frontalières de Abdali et Safwan, puis à Bassora est aujourd’hui connue comme « l’autoroute de la mort ».
Les mots « frappes chirurgicales », « intervention humanitaire » et « armes de destructions massives »… résonnent aujourd’hui aux oreilles de tout homme sensé comme les trompettes de la mort et de la duperie…
Mais le monde ne se doutait pas encore que les États-Unis et leurs alliés atlanto-sionistes avaient commis là comme une répétition en miniature de leurs futures exactions massives et sanglantes aux quatre points de la planète sous les prétextes fallacieux les plus divers : de l’Afghanistan au Yémen, de la Libye à la Syrie…
Voir aussi :
De l’intervention en Irak au procès de Saddam Hussein, tout n’était que mensonges…
Avec Trump tout change et les européens en soutenant zelenski contre la Russie agressée et non agresseur sont de parfaits criminels à commencer par les journalistes occidentaux et leurs mensonges
Mais qui en parle aujourd’hui ? Qui seulement s’en souvient ?
Dresde, St Lo, Hiroshima, défoliant, napalm et mines individuelles au Vietnam, Somalie, Libye, Irak, Syrie, Gaza par financement et armement interposés. La démocratie des libérateurs.
Encore un monstrueux crime de guerre US! Mais pourquoi se generaient-ils les Ricains? C’est dans leurs habitudes de massacrer les ennemis en fuite ou vaincu comme lors de WWII ou encore avec les Indiens! Les States, c’est un Etat moderne édifié sur un génocide!