Né à une date inconnue (vraisemblablement durant l’année 742, voire 747 ou 748, peut-être le 2 avril), mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, Charlemagne, roi des Francs, appartient à la dynastie des Carolingiens. Fils de Pépin le Bref et de Bertrade de Laon, il accède au trône à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 24 ou 25 décembre 800, relevant une dignité disparue en Occident depuis la déposition, trois siècles auparavant, de Romulus Augustule en 476.
Charlemagne est, par tolérance du pape Benoît XIV, un bienheureux catholique fêté le 28 janvier. En effet, en 1165, l’empereur Frédéric Ier Barberousse obtient la canonisation de Charlemagne. De nombreux diocèses du nord de la France inscrivent alors Charlemagne à leur calendrier et, en 1661, l’université de Paris le choisit pour saint patron. Aujourd’hui encore, la cathédrale d’Aix-la-Chapelle fait vénérer ses reliques.
Charlemagne est l’héritier d’une illustre famille franque originaire des environs de Liège (Belgique actuelle), les Pippinides. Il va consolider et porter à son apogée le royaume reçu de son père Pépin le Bref, lui-même fils de Charles Martel.
En près d’un demi-siècle de règne, dont la moitié consacré à la guerre, Charlemagne, assisté par des clercs passionnés, va creuser les fondations d’un nouveau monde, le nôtre. À ce titre, il fait partie des rares personnalités qui ont pesé sur le cours de l’Histoire universelle.
Le 24 septembre 768, Charles 1er et son frère Carloman succèdent à leur père Pépin le Bref à la tête du « Royaume des Francs » qui s’étend de part et d’autre du Rhin. Après la mort de Carloman, trois ans plus tard, Charles entame une ascension qui lui vaudra le surnom glorieux de Charlemagne (du latin Carolus Magnus, Charles le Grand).
Au terme de quarante-six années de règne, dont 44 à la guerre, il va étendre son royaume de l’Èbre (Espagne) à l’Elbe (Allemagne) avec le souci de restaurer un État centré sur sa résidence d’Aix-la-Chapelle (Rhénanie).
Ses compagnons ou comtes quadrillent le territoire. Ils sont l’amorce de la société féodale à venir. Les clercs qui entourent l’empereur consolident quant à eux l’autorité de l’Église, représentée par les évêques. Ils réhabilitent l’usage de l’écrit, avec le latin pour langue véhiculaire.
Toutes ces raisons font à juste titre de Charlemagne (Karl der Grosse en allemand) un personnage majeur de l’Histoire. Il est devenu un mythe en Allemagne comme en France et un exemple pour les conquérants et les bâtisseurs d’empire…
Les grands hommes, l’histoire et l’actualité de notre Europe et des résistances aux forces mondialistes qui veulent la faire disparaître sont à retrouver en continu sur : FORTERESSE EUROPE
En effet les Pipinides sont originaires de la région de Liège, qui devait être encore à l’époque de langue germanique, à moins que dans cette zone frontière la plus septentrionale de la Romanité, seule l’aristocratie franque d’Austrasie était de langue tudesque et le peuple de langue romane (en l’occurrence un proto-roman d’oïl, qui deviendra dans cette zone le wallon, dont Liège est un bastion; à noter aussi que le patronyme Papin ou Pépin est très répandu en Belgique romane, l’ancien footballeur Jean-Pierre Papin par exemple). La question est très complexe, tous les toponymes autour de Liège, aujourd’hui en zone romane, sont d’origine germanique, sauf Jupille, nom d’une ancienne villa romaine (Villa Jovis, domaine de Jupiter, les villa étaient des grands domaines agricoles appartenant à un aristocrate gallo-romain ou germanique) et probablement lieu de naissance de Charlemagne et de son père Pépin le Bref.
Cependant l’origine géographique des Carolingiens, même si elle est à situer en grande partie dans toute la région entre Liège et Maastricht, il ne faut pas oublier la Lorraine et au premier chef cette belle ville de Metz. La père de Pépin de Herstal, Ansegisel est le fils de l’évêque de Metz Arnoul, de la dynastie messine des Arnoulfiens. Pépin de Herstal dit aussi Pépin le Jeune était donc l’arrière-grand-père de Charlemagne.
Je rappelle ici même que pas mal de conspis disent que Charlemagne est juif et que les carolingiens sont une dynastie juive (on fait quoi? On leur met une balle dans la tête?). Ca vous donne un aperçu de la haute culture de ces gens-là et de leur haute probité intellectuelle. Ils ont sans doute des hauts QI comme ils le proclament souvent, mais je ne comprends pas qu’avec leur haut QI, sans doute très supérieur au mien d’ailleurs, ils soient aussi stupides.
Pour revenir à des sujets plus sérieux, l’Europe de Charlemagne d’avant la rupture de 843 est un idéal qui peut nous aider à penser une Europe future. Ladite rupture de 843 au traité de Verdun augurait tous les maux qui ont affligé l’Europe de l’Ouest ensuite, maux qui ont trouvé leur aboutissement ultime dans la boucherie de 1914, qui fut la fin. Il faut prendre un peu de recul et faire fi des nationalités qui se sont formées ensuite. La France n’est que la partie de langue romane de cette ancien empire carolingien et l’Allemagne et les Pays-Bas actuels la partie de langue tudesque. Il faut considérer par exemple certains toponymes que nous ont laissés cette époque carolingienne où les nationalités commençaient à prendre conscience d’elles-mêmes: on a Audun-le-Tiche (romanisation de Diets, entendre allemand-germanophone) en Moselle et 15 km au sud Audun-le-Roman (entendre de langue romane, ici de langue d’oïl, futur français). Il n’existait pas cependant à l’époque de nationalisme agressif et Charlemagne, bien germanique comme toute l’aristocratie franque d’Austrasie et ayant conscience de son identité germanique également (je n’ai pas le temps de m’étendre, maints éléments l’attestent, il faut lire la biographie que lui a consacrée Eginhard, un des membres de sa cour) considérait ses sujets romans comme les siens et n’avaient aucune préférence. Le latin était en outre la langue administrative et la langue savante de cet empire, non le francique ou un autre dialecte haut ou bas allemand.
La France crève depuis très longtemps de son universalisme et il faudrait la réorienter vers son espace naturel qui est le centre de l’Europe autour du Rhin et de la Meuse.
C’est ce que j’avais commencé à démontrer dans un numéro des Ecrits de Paris intitulé L’imposture Zemmour où je démontrais que ce dernier était inculte et ne connaissait pas l’histoire de France comme il le prétendait. J’y ai attesté que la France était beaucoup plus germanique qu’on ne le pensait, notamment au nord de la Loire et encore plus au nord de la Seine. En gros Clovis, n’est pas venue en Gaule avec un truste de 3000 guerriers (lesquels cependant ont pris femme dans l’aristocratie gallo-romaine de Gaule, l’aristocratie française est née ici, l’évêque saint Médard de Noyon en est un bon exemple), mais avec un peuple qui a fini par se métisser et se fondre dans la population gallo-romaine majoritaire toutefois.
Je prépare actuellement une étude exhaustive sur cette question, mais c’est très long, j’ai beaucoup de sources en latin médiéval à lire. J’ai même traduit un livre d’allemand à ce sujet.
*une truste (je ne ne suis pas relu)
Et plus haut « à moins que dans cette zone frontière, seule l aristocratie franque fût de langue tudesque »
« Il est devenu un mythe en Allemagne comme en France et un exemple pour les conquérants et les bâtisseurs d’empire… » Un mythe soutenu par qui ?
Qui l´aurait cru ? Charlemagne, où l’âge d’or des juifs
Pour donner à « ses » juifs les moyens de s’instruire, Charlemagne fit venir de Narbonne deux savants juifs, Kolonymas et son fils Moïse. Il les autorisa à construire une sorte de village, schtetel avant la lettre. On y trouvait des maisons d’habitation mais aussi une synagogue et une yechiva (école talmudique). Les terrains ont été offerts par le souverain et la communauté avait droit à la jouissance totale de cet ensemble dont elle édictait les règles. Kolonymas porta alors le titre de prince et l’ensemble du domaine s’appela « la cour du roi des juifs ».
Isaac, ambassadeur de Charlemagne auprès d’Haroun-al-Rachid
Charlemagne, soucieux de se procurer des biens rares venus d’orient – parfums, épices ou bijoux-, mais aussi désireux de nouer des liens politiques, envoya deux ambassadeurs auprès du Calife Haroun-al-Rachid, à Damas. Il leur adjoignit le juif Isaac, qui parlait couramment l’arabe, pour traduire un dialogue espéré. Mais cette situation n’était que l’apparence des choses ! Avant de partir, Isaac avait été initié aux secrets diplomatiques de Charlemagne.
Les deux ambassadeurs officiels mourront en chemin (ben voyons !) et Isaac se trouva, ainsi, de fait, le seul interlocuteur du puissant Calife. A son retour, cinq ans après son départ, il passe par Jérusalem, puis passe en Égypte et longe la côte jusqu’à Carthage. Il retrouve Charlemagne en 802 devenu Empereur deux ans plus tôt. Ce dernier le reçoit, à Aix-la-Chapelle, en audience solennelle…
https://franceisrael.fr/2022/10/24/charlemagne-ou-lage-dor-des-juifs/
Ne représentant qu’une proportion infime de la population juive dans le monde, ils réapparaissent à la fin du viiie siècle au nord-ouest de l’Europe où, sous l’égide des Carolingiens, prendra naissance le judaïsme ashénaze… nous dit-on… dont le livre de chevet est le talmud. C’est en effet à l’initiative du roi des Francs Pépin le Bref (715-768) et de son fils Charlemagne (771-814) que des Juifs s’installent en Rhénanie. Deux des premières familles à s’y établir sont celles des célèbres rabbins Kalonymos de Lucques en Italie, et Aboun l’Ancien du Mans en France, à la fois très riches et grands érudits. Deux personnalités éminentes qui établissent rapidement des liens de mariage entre leurs familles et dont les descendants constitueront l’élite dirigeante des trois grandes cités rhénanes, Mayence, Worms et Spire…
https://www.cairn.info/histoire-des-juifs-de-la-genese-a-nos-jours–9782262042806-page-138.htm
Ainsi, Charlemagne, dans son désir de puissance et de richesse, aura largement contribué à l´implantation et au développement de ce peuple en Europe… Or, …
Très tôt l’Eglise s’est inquiétée du Talmud dont on pouvait constater l’influence nocive sur le comportement des populations juives, mais il fallut cependant attendre le XIIIe siècle pour qu’une véritable politique d’examen approfondi du contenu du texte soit entreprise afin de déterminer sa nature exacte, et surtout qu’en soient fermement condamnées les affirmations principales et les blasphèmes absolument scandaleux que l’on découvrit dans ses pages..
La première condamnation : Innocent IV Impia Judaeorum perfidia
C’est à Paris, en 1240, que le premier procès du Talmud se déroula, lorsque, après avoir été expulsé de l’école juive dans laquelle il se trouvait, Nicolas Donin (+ 1287), qui s’était converti en 1235 au christianismeet devint franciscain, dénonça les principaux passages antichrétiens du texte, ceci dans une confrontation publique avec le rabbin Yehiel de Paris (+1286) qui était alors le responsable de l’école talmudique (yeshiva), confrontation où furent présents Eudes de Châteauroux chancelier de la Sorbonne,ainsi que du côté juif, Moïse de Coucy, Juda ben David et Samuel ben Salomon. Faisant suite à sa démonstration, qui épouvanta les examinateurs et théologiens ecclésiastiques dans laquelle Donin cita des passages entiers du Talmud, dont il prouva qu’il était devenu pour les juifs une autre loi (alia lex) quasi supérieure à celle de la Torah, montrant qu’il contenait d’horribles blasphèmes, encourageait à la haine envers les chrétiens et autorisait les juifs à se jouer des « goyim », de les voler voire les tuer, 24 charrettes remplies de manuscrits talmudiques furent brûlées en place de Grève le 20 juin 1242…
https://lebloglaquestion.wordpress.com/2015/11/03/leglise-et-la-condamnation-du-talmud/
Merci, vous auriez pu proposer votre commentaire comme un article.
D’autant que son fils, Louis le Pieu, aura été encore pire, on connait la fameuse lettre d’Agobard sur « l’insolence des Juifs »:
https://jeune-nation.com/kultur/culture/il-y-a-12-siecles-la-lettre-dagobar-a-louis-le-pieux-sur-linsolence-des-juifs
Le problème est le suivant, soit on considère que Christianisme et nationalisme blanc sont une seule et même chose (ce qui se défend), soit on commence à avoir des doutes sur une religion née en Judée et on remarque que Charlemagne, plutôt que d’évincer l’islam d’Espagne et d’Europe, s’est essentiellement préoccupé d’étendre cette religion née sur les bords du Jourdain.