🇨🇵❗✡️ Affaire Dreyfus
Malgre la cassation du premier jugement, malgré les pressions politiques et journalistiques, le 9 septembre 1899, le Conseil de Guerre de Rennes rend son verdict : Dreyfus est reconnu coupable de trahison mais « avec circonstances atténuantes » (par 5 voix contre 2), condamné à dix ans de réclusion et à une nouvelle dégradation.
Préférant éviter un troisième procès, le gouvernement décida plutôt de gracier Dreyfus : le président Émile Loubet le 19 septembre 1899 signe le décret après de multiples tergiversations.
Il faut attendre le 12 juillet 1906 pour que la Cour de cassation, toutes chambres réunies, annule sans renvoi le jugement rendu à Rennes en 1899 et prononce « l’arrêt de réhabilitation du capitaine Dreyfus ».
Aucune juridiction militaire ne l’a donc jamais acquitté.
La France en est sortie divisée et meurtrie.
#DreyfusÉtaitCoupable
Auteur de l’article : Pierre-Marie Bonneau
Le Livre à lire sur le sujet est « Dreyfus-Esterhazy » sous titre : « réfutation de la vulgate ».
Ceux qui commentent le livre sur internet et qui – comme souvent ! – sont aussi mal renseignés que possible, présentent l’auteur, Monique Delcroix, comme professeur de mathématiques. Ce qui est exact. Mais ils oublient de préciser ou ignorent qu’elle est à la ville Madame Delcroix, épouse de Maître Eric Delcroix, qui fut le meilleur avocat spécialisé dans la défense de la presse nationaliste de sa génération. Et notamment avocat de « Minute ». Surnommé stupidement « Delcroix gammée » par les trotskystes du Palais de Justice en raisons de ses succès face à la XVIIème Chambre, qui furent tels que certains textes de lois ont été remaniés pour lui faire obstacle.
L’un des intérêts de ce livre est la démonstration d’un fait inattendu : Si certains ont souligné l’antisémitisme des accusateurs de Dreyfus, faisant semblant de confondre les causes et les effets ; personne, avant Monique Delcroix, n’avait mis en lumière le racisme exacerbé de Dreyfus lui-même,
menaçant carrément certains de ses accusateurs : « Vous allez mesurer la puissance de ma communauté ! »
Effectivement… on n’a pas fini de mesurer !
Je ne suis pas sûr qu’il soit utile de revenir sur cette affaire en exhumant et en exhibant comme un calice les obsessions de la droite réactionnaire d’alors. On encourt derechef beaucoup plus l’opprobre que l’honneur. Le jugement d’un conseil de guerre ne vaut pas vérité. La justice n’est ni de droite ni de gauche, elle est au-dessus des hommes, quels que soient leur appartenance religieuse, culturelle, ethnique. Il est constant que Dreyfus est innocent et qu’il fut victime de la cabale d’un état-major d’officiers aigris n’ayant pas encore surmonté la défaite de 1870. Ce sont d’ailleurs deux alsaciens comme Dreyfus qui se sont le plus engagés pour démontrer son innocence.
Quand on prétend gouverner, il faut être accessible à l’objectivité. La question juive bien réelle est une chose, l’honneur bafoué d’un innocent et les condamnations iniques subséquentes une autre.
« JUSTICE NI DE DROITE NI DE GAUCHE » ET « AU DESSUS DES HOMMMES » ?
Qu’est-ce que c’est encore que ce cliché ? De quelle « Justice » fantasmée parlez-vous ?
– La « Justice » sévissant contre l’hérésie Cathare : Tuez-les tous. Dieu reconnaitra les siens ?
– Les « Justices » dites populaires condamnant, à quelques décennies d’intervalle, la famille Royale de France puis la famille Impériale de Russie ?
– La « Justice » de Nuremberg, condamnant Rudolf Hess pour crime de guerre… alors qu’il offrait la paix aux Anglais ?
– La « Justice » gaulliste, laissant vivre Salan et Jouhaud, chefs de l’OAS, mais fusillant ceux qui avaient agit sous leurs ordres ?
Ce n’est – direz-vous – que la justice des hommes… Alors parlons de celle rendue au nom de Dieu !
N’avez-vous pas remarqué qu’elle n’est pas tout à fait la même, selon qu’elle se réfère au même Dieu… mais conditionnée par les approches opposées des Juifs, des Musulmans ou des Chrétiens, sans parler des hérésies Protestantes ou Chiites ?
Comment ne pas comprendre que rien n’est moins objectif, que rien n’est plus subjectif, que la notion de « Justice ». Laquelle n’exprime à court terme que la suprématie du vainqueur, puis la même suprématie parmi les historiens auxquels ce même vainqueur donnera la parole au fil des décennies, voire des siècles.
Dans une rubrique d’abord politique, donc ancrée dans le réel – que ce réel nous plaise ou ne nous plaise pas – ! nous n’avons que faire d’une « justice » virtuelle.
Et ce qui nous intéresse dans la notion de justice admise aujourd’hui, c’est qu’elle révèle l’identité collective de « QUI » s’arroge le droit de nous imposer sa notion de ce qui est juste ou ne l’est pas.
Chuuuttttt………!!!!!!!!
Il y a un livre d’Adrien ABAUZIT « L’affaire DREYFUS, entre farce et grosses ficelles » qui défend la thèse de la culpabilité de DREYFUS avec un argument difficilement parable : peu de personnes étaient au courant des résultats des tirs balistiques des canons de 75, dont DREYFUS. Il me semble que c’était la même chose pour la bombe A, à part OPPENHEIMER, peu de personnes étaient au courant de tout. Alfred, il avait de grosses dépenses. La communauté de lumière avait les mêmes intérêts que les frères trois point, il était de la plus haute importance d’infiltrer l’armée, qui a l’époque comptait encore beaucoup d’officiers supérieurs et de généraux catholiques (rassurez vous, ce n’est plus la cas depuis belle lurette). Discréditer l’institution militaire s’avérait donc un prétexte pour retirer à l’armée, au profit du pouvoir politique, la nomination des officiers généraux (avec les brillants résultats que l’on a connu en 14 qui ont permis l’invention du mot limogeage). Quand à Dreyfus, il a toujours été du coté des puissants, il était soutenu par le grand journal l’aurore.
Il y a un siècle, tout comme aujourd’hui, les médias créaient notre réalité. L’innocence d´un Dreyfus ou d´un Leo Frank étant proclamée dans le pays presque à l’unanimité, les gens se sont laissés convaincre d’exiger un nouveau procès…
Ce sont là des conséquences importantes du contrôle de la narration des faits et du flux d’informations, qui permettent que des meurtriers soient transformés en martyrs, et des crapules en héros. L’Anti-Defamation League (ADL) a été fondée il y a un peu plus d’un siècle avec pour objectif principal d’empêcher qu’un violeur et meurtrier juif soit tenu légalement responsable de ses crimes. Au fil des décennies, elle s’est transformée en une force de police politique secrète, peu différente dans ses méthodes de l’ancienne Stasi d’Allemagne de l’Est, mais avec pour objectif central de maintenir un contrôle juif écrasant dans une société non-juive à 98%.
De même, déclaré coupable et condamné, le capitaine Dreyfus est finalement « lavé de ses péchés » par les médias et des personnalités de l´époque… Cette affaire donne naissance à « La Ligue des Droits de l´homme » (HDL), une NGO des plus influentes en France…
Nous devrions nous demander s’il est approprié qu’une organisation ayant de telles origines et un tel passé bénéficie d’une influence énorme sur la diffusion de l’information sur notre Internet (ADL)… ou les décisions politiques en France (HDL)
« L’affaire Leo Frank. »… Les origines de l´Anti-Defamation League (ADL)
En 1913, Mary Phagan, âgée de 13 ans, ouvrière dans une compagnie de crayons de couleur, a été vue vivante pour la dernière fois lorsqu’elle se rendait au bureau du directeur de l’usine, Leo Frank, un samedi matin, afin de récupérer son salaire hebdomadaire. Son corps a été retrouvé tôt le lendemain matin dans le sous-sol de l’usine, avec des traces de viol, et Frank a rapidement été arrêté pour le crime. Homme fortuné, et jeune président de la loge du B’nai B’rith d’Atlanta, Frank était l’un des hommes juifs les plus en vue de l’État de Géorgie. De grandes ressources ont été déployées pour sa défense légale, mais après le procès le plus long et le plus coûteux de histoire de l’État, il a été reconnu coupable et condamné à mort…
À bien des égards, l’épisode le plus important de l’affaire Frank a commencé après sa condamnation à mort, lorsqu’un grand nombre de dirigeants juifs parmi les plus riches et les plus influents d’Amérique ont commencé à se mobiliser pour le sauver de la corde. C’est alors qu’ils ont fondé l’Anti-Defamation League, qui contribua à faire de l’affaire Frank l’une des plus célèbres de l’histoire américaine…
Tous les appels furent finalement rejetés et la date d’exécution de Frank pour le viol et le meurtre de la jeune fille approchait enfin. C’est alors que, quelques jours avant la fin de son mandat, le gouverneur sortant de Géorgie a commué la peine de mort prononcée contre Frank en prison à perpétuité. Cela provoqua une tempête de protestations populaires, d’autant plus que ce gouverneur était le partenaire du principal avocat de Frank, un conflit d’intérêts manifeste…. Quelques semaines plus tard, un groupe de citoyens prit d’assaut la prison de Frank pour le kidnapper et le pendre. Frank est ainsi devenu le premier et le seul juif lynché de l’histoire américaine.
La Pravda americaine. L’Anti-Defamation League dans la société américaine
https://lesakerfrancophone.fr/la-pravda-americaine-lanti-defamation-league-dans-la-societe-americaine
J’ai lu jusqu’au bout. Remarquable démonstration de la nocivité de l’ADL et de tous les organismes de la communauté organisée soutenus et protégés par les médias qui leur appartiennent par hommes de paille dissimulés. Hervé ryssen les a dénoncé mais a dû céder en raison de leur pouvoir occulte a travers les tribunaux français corrompus. Ce sera difficile d’y arriver.