Google déréférence « Breiz Atao » sur délation de la DILCRAH
Le site identitaire et régionaliste « Breiz Atao » (http://breizatao.com/) dont l’administrateur a été condamné à de multiples reprises par la justice pour incitation à la haine, a été déréférencé de Google. Le site est toujours accessible, mais n’apparaît plus dans les résultats de recherche de Google.
Ce déréférencement fait suite à une nouvelle condamnation répressive de son administrateur, Boris Le Lay, militant breton, qui vit au Japon. Son crime ? Agression, vol, viol, escroquerie, vandalisme ? Non ! En fait le 15 décembre 2016, le tribunal de Rennes avait, en référé, donné raison à un homme qui estimait être diffamé par le site, qui l’accusait d’être un « financier occulte » d’une « mosquée salafiste » dans le cadre d’une « campagne d’insultes racistes et de provocation à la haine raciale »…
La liberté d’expression, pourtant consacrée par la Déclaration des l’homme et du citoyen de 1789 et par pléthores de textes internationaux de protection des droits, ne pèse pas lourd en France face au politiquement correct et aux velléités de faire taire les dissidents…
La peine de mort numérique
Boris Le Lay a été condamné à au moins six reprises pour des faits similaires. Depuis sa dernière condamnation en date, à deux mois de prison ferme en avril 2016, il fait l’objet d’un mandat d’arrestation et plusieurs autres plaintes, pour incitation à la haine ou menaces de mort, sont toujours en cours d’instruction. Il pourrait ainsi devenir l’un des premiers prisonniers politiques en France embastillé pour avoir publié
C’est l’ensemble de ces condamnations passées, ajoutées au fait « qu’il aurait tenté à plusieurs reprises de masquer son identité » qui a conduit le tribunal de Rennes à prendre une mesure rare. Le tribunal a prononcé l’obligation de suppression définitive du site, c’est-à-dire la censure totale , et non la seule dépublication des articles incriminés ! « Il apparaît que la seule mesure susceptible de mettre un terme à la poursuite de l’infraction d’incitation à la discrimination et à la haine raciale, est de condamner personnellement Boris Le Lay à supprimer le site Breiz Atao », écrit le tribunal dans son ordonnance.
Une suppression qui était demandée par l’avocat du plaignant, Fabian Lahaie, pour qui la fermeture globale du site était « la seule option efficace possible ». « C’est une possibilité qui est prévue par la loi, même si elle est rarement utilisée : l’article 50-1 de la loi sur la presse permet de le demander, depuis peu, pour faire cesser un « trouble manifestement illicite ».
Leur république ne recule devant rien pour tenter d’empêcher la libre expression et la diffusion de la vérité…
La DILCRAH bras armé de la censure
Mais sur délation à Google par Gilles Clavreul, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme (DILCRAH), le moteur de recherche a considéré que la demande de suppression du site était équivalente à une demande de déréférencement. La loi sur la confiance dans l’économie numérique prévoit, en effet, de manière plus large que les opérateurs du Web doivent « concourir à la lutte contre la diffusion des infractions [d’incitation à la haine] ».
D’après le dernier bilan du plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme gouvernemental, 26 477 messages haineux avaient été signalés sur la plate-forme centralisée Pharos en 2015, dernière année pour laquelle des chiffres ont été publiés. Ces deux dernières années, la délégation interministérielle dit avoir directement saisi le procureur de la République dans une centaine de cas.
Non à la répression. Liberté d’expression ! Clavreul démission ! DILCRAH dissolution !