Le 5 janvier 1895, le capitaine Alfred Dreyfus est solennellement dégradé dans la cour de l’École Militaire, à Paris. Il a été condamné au bagne à vie pour haute trahison. Mais le 19 septembre 1899 il bénéficie d’une grâce présidentielle d’Émile Loubet.
Contrairement à un mensonge historique bien ancré, Alfred Dreyfus n’a jamais, et pour cause, été reconnu innocent par un Tribunal ou une Cour.
Après la cassation, pour des motifs de forme et en raison de l’existence suspectée d’un faux dans le dossier d’accusation de la décision judiciaire qui l’avait condamné, il a bénéficié d’une grâce présidentielle puis à été réintégré dans ses droits et fonctions.
Il est surprenant qu’on en parle encore. Toujours dans le même sens …
Le véritable enjeu de cette affaire était la survie de nos services secrets.
L’affaire Caillaux-Malvy, le bonnet rouge, les morts du Chemin des Dames, les mutinerie de 1917, en seront de sanglantes conséquences.
Lire Léon Daudet La pluie de sang.
En effet il est surprenant que l’on en parle encore et par deux articles récents protestant d’une contre-vérité propre à réjouir les dinguos conspis et incultes qui ont raison contre tout le monde.
Jeune Nation m’avait demandé il y a deux ans d’écrire un article sur le sujet. J’ai mis deux semaines à l’écrire et bien entendu je corrobore la thèse officielle et non les fabulations complotistes sur le « traître Dreyfus ». Je n’ai plus ouï parler de ce travail depuis. Il est constant qu’il est innocent, tout les éléments de l’affaire attestent péremptoirement son innocence. Encore faut-il être impartial et pouvoir accéder à la morale proprement dite, qui consiste à donner raison à l’autre quand on se trompe.